9 octobre 2008
Au soleil du matin
Personnellement, rien ne me dynamise davantage qu'un joli soleil et un ciel serein. Comme hier, le temps d'aujourd'hui est agréable bien que frais, il n'y a pas un pouce de vent, le ciel est bleu et le soleil radieux. Quoi de mieux pour un petit tour à pied avec, en bandoulière, l'appareil photo ?
Il est dix heures à peine et la prairie est encore toute blanche de rosée matinale. Le soleil a beau faire, à cette période il n'a pas la force, si tôt le matin, de sécher l'herbe. Un petit contre-jour et un effet de lumière accrochée....
Dans les haies, les fleurs ont cédé leur place aux baies qui leur succèdent et il flotte un parfum légèrement sucré de confiture refroidie.
Le cinnorhodon de l'églantier fait, paraît-il, une très bonne confiture. Personne ne le cueille et sans aller très loin, j'aurais de quoi faire un pot ou deux.
Et tout cela sur fond de feuilles roussies par l'automne. Les arbres prennent de belles couleurs et se démarquent les uns des autres à qui mettra des feuilles jaunes, d'autres des brunes, d'autres encore de bien rouges ou violacées et d'autres, enfin, oranges comme rouillées... Le soleil qui les illumine sublime ces couleurs.
Et tout cela dans un calme extraordinaire. Au loin, un bip-bip indique qu'un camion de travaux fait une marche arrière et puis, si on tend l'oreille, on perçoit une voiture qui passe sur la nationale. Pas de grande activité, pas de flux excessif de circulation, pas de bruits intempestifs. Le temps semble s'être arrêté en ce milieu de matinée. Tout est tranquille.... Les oiseaux se baignent dans une flaque encore humide, un papillon se repose un instant sur un brin d'herbe et le pommier, alourdi, laisse tomber une pomme sur la terre... Pof ! Non, d'ailleurs, ça a fait : Pop ! dans l'herbe mouillée
Au retour, je prends une nouvelle photo de mon champignon. Le chapeau a grossi, il est moins en boule. Demain il sera plat et après-demain les bords se retrousseront légèrement pour tendre les lamelles qui laisseront tomber leurs spores. Un espoir pour l'an prochain...
Voilà. Tout est tranquille, rassurant.
Soudain, dans cette tranquillité, éclate un coup de feu, un coup de fusil qui claque dans l'air : Pan ! Un coup. Un seul et je pense à un petit lapin qui tentait la traversée d'un champ labouré dans la bonne odeur de terre qui se réchauffe....
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