Parce que ce témoignage peut être utile aux autres, je souhaite développer ici le pourquoi de ma petite baisse de forme : mon petit-fils a été hospitalisé. D'abord, un mal de tête qui fait vomir : gastro ? Indigestion ? Coup de froid ? Puis des maux de tête vraiment trop forts pour qu'on les néglige et une petite raideur du cou mais sans fièvre. Une sage précaution : l'hospitalisation au service des urgences. Une ponction lombaire et là je précise que les hospitaliers ont mis en place une procédure qui rend la ponction moins redoutable : un patch local pour que la piqûre soit moins pénible, l'inhalation d'un gaz qui, bien qu'il laisse l'enfant conscient, va troubler son esprit et gommer l'acte traumatisant. Un souvenir flou, une vague idée de soin mais pas de drame dans la mémoire de l'enfant ; la technique aide beaucoup pour la suite des soins car l'enfant ne fait pas de rejet "blouse blanche". Au prélèvement, les professionnels sont déjà capables de voir s'il s'agit d'un cas de méningite bactérienne ou virale et la nuance est importante : la méningite bactérienne, bien prise en charge désormais par les médecins, est la forme la plus grave des deux. La version virale ne va pas nécessiter de traitement par antibiotiques a priori (sauf au cas par cas), elle va être dominée plus rapidement et, après deux ou trois jours d'anti inflammatoires et d'antalgiques, l'enfant va aller beaucoup mieux. La nuance est très importante et peut aider à rassurer les familles touchées par cette maladie que tout le monde craint mais que personne ne connaît vraiment bien. Par exemple, moi, j'ignorais qu'il y eut deux formes distinctes de maladie. Savoir qu'il y avait une version virale, que c'était celle-là qui touchait mon petit-fils et en connaître le développement à venir, a permis de bien dominer nos émotions très légitimes. Aussi, dans un cas de maux de tête exagérés avec peut-être une gêne à la lumière et, surtout, peu d'effet de la part des antalgiques habituels, il ne faut pas hésiter à envisager une méningite et à le faire vérifier médicalement. J'espère, avec ce témoignage, n'être utile que du côté de l'information générale. Je ne souhaite à personne de fréquenter cette maladie bien violente pour laquelle nous restons, nous, famille, amis, parents, totalement impuissants et tellement inutiles. Notre petit-fils, qui a exacerbé la maladie à une hauteur inhabituelle du point de vue des douleurs, va de mieux en mieux. Quelques heures de morphine en continu, des corticoïdes un peu plus forts et les choses se sont rapidement améliorées. Mais il y aura eu cinq journées très, très pénibles pour lui avec des douleurs traçantes, insupportables, spasmodiques et pulsatiles. Aujourd'hui, il s'apprête à sortir de l'hôpital et à rentrer chez lui pour quelques jours de repos. Pas d'hygiène de vie particulière sauf une dispense de sport et d'agitation ; le temps fera le nécessaire. Il infantilise totalement mais lui en voudra-t-on de cette renaissance ? Salut Petit. Bienvenue chez toi !!!! Dernières nouvelles : d'abord, j'ai omis de préciser quelque chose d'important. Cette forme de méningite n'est pas contagieuse. Elle ne nécessite pas de mise en quarantaine ni de mesures sanitaires d'exception. Il faut donc bien informer l'entourage pour éviter toute psychose totalement inadaptée à la circonstance. Mon grand petit-fils est rentré chez lui. Il a retrouvé les siens, ses petites affaires et va se reposer pour que dans quelques jours, il ne s'agisse plus que d'un mauvais souvenir ! Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont mis un commentaire à cet article. J'ai eu beaucoup de témoignages et de marques de sympathie que j'ai transmises à qui de droit en soutien moral bien utile. Toute notre famille me fait porte-parole pour exprimer notre gratitude devant autant de sollicitude et de partage. Je n'ai pas pu répondre à chacun mais que les personnes qui m'ont contactée ou qui ont laissé un message ici soient publiquement remerciée.

Surtout quand c'est pour une bonne adresse : Ca fait envie, pas vrai ? Et c'est où ? Ben DANS LE LUBERON. Vous savez bien ... Mais si.... Aigu'illes en Luberon ... Ah, ça vous dit quelque chose. Eh bien pas bien loin, voilà ce que l'on voit et ce que l'on trouve. De quoi avoir une tite fatigue à aller reposer, non ? C'est là.... C'est chez une personne qui a pris grand soin à finaliser un beau projet pour créer un gîte exceptionnel. Allez visiter son site et si vous êtes intéressé, ne tardez pas ! L'information circule déjà très vite....

J'y avais pensé mais un souci récent m'a fait oublier de préparer quelque chose pour ce 1er avril. N'ayant pas le coeur à la blague, je vous offre .....