Paul dans sa vie !!!! Mieux qu'un vrai roman : un film !
Je ne connaissais pas du tout Paul Bedel et mes amies, qui en parlaient avec enthousiasme et un rien de complicité, m'ont fait poser la question qui tue : "mais c'est qui, ce Paul Bedel ?"...
Paul est un brave homme du nord-Cotentin, du côté de Cherbourg.
Rémi Mauger, déjà auteur et réalisateur de reportages pour FR3, est allé à la rencontre de Paul pour le questionner et mettre en parallèle la vie "à l'ancienne" que Paul et ses soeurs ont choisi de perpétuer à la suite des parents et la vie d'aujourd'hui où internet, le travail, les loisirs, les obligations sont devenus si chronophage.
Qui est le plus heureux ? Celui qui vit au rythme du soleil en prenant le temps de respirer et de regarder autour de lui ? Celui qui vit dans un confort moderne où les robots sont sensés l'aider et réduire ses efforts ?
Je vous laisse juge !
En tout cas, Paul Bedel, c'est la sagesse.
Philosophe, poète et un petit peu taquin, Paul est plus rusé qu'il ne le laisse paraître ; tant pis si on le juge arriéré ou innocent, Paul se fiche pas mal de passer pour le ravi du coin si son boulot avance, s'il continue à s'en sortir et s'il mange tous les jours à sa faim.
Sa région est la Normandie mais vous reconnaitrez la vie à la campagne où qu'elle puisse se dérouler : en Bretagne, dans le Morvan, en Provence....
Ses deux frères se sont mariés, ses deux soeurs l'ont suivi quand il s'est agi de reprendre la ferme et puis la vie les a saisis, ainsi, pétrifiés dans un temps qui ne dit pas l'année mais que tout le monde recherche avec mélancolie et nostalgie.
Paul ne joue pas un rôle (quoiqu'il soit un rien cabotin) mais il se laisse filmer dans sa vie, tout simplement !
Si ce film vous intéresse, vous le trouverez en vente ici.
Avis de Concours pour Juin 2010
Le blog "Les Trésors de la Grenouille" propose le lancement d'un concours doté de 50 euros de prix pour la confection d'un marque-page.
Il peut être brodé, tricoté, crocheté.... Faites preuve d'imagination et si vous en manquez ... voici :
Et puis, pour vous aider encore davantage, plein de tutoriels gratuits pour réaliser coussins, biscornus et autres marques-pages ; c'est ici !
W comme...
Je ne vois pas très bien ce que je vais vous mettre avec ce W pour lettre de début de mots mais mon W était décidément trop joli pour que je ne le mette pas.
Le livre ? Windows 7 Facile.... Ben tiens, s'ils le disent... Il n'y a qu'à voir la joie qu'ils affichent sur leur visage pour le croire !
Un blog : humour grinçant et analyse vinaigrée des interventions publiques sur le Blog de Wally. Allez-y faire un tour, vous verrez...
Une matière textile ? Alors, pour vous aider à comprendre le mot, sachez que ma mère n'a jamais employé de serpillière pour laver ses sols. Aujourd'hui encore, après 48 ans en Normandie et en Bretagne, elle utilise une wassingue. Ce mot est d'origine flamande et provient du mot laver : wassen ou du mot lavage : wassing.Toutefois, c'est une matière fort intéressante à considérer pour quelques détournements artistiques.
Franchement, je cale pour le reste. Un point de broderie ou de tricot qui commencerait par W ? J'ai beau me creuser le cerveau, ça sonne le vide... je dirais même que quand je parle ça fait de l'écho. Si, si... tellement c'est vide de chez vide.
Alors, si on mangeait pour remplir le creux ?
Un waterzoï ?
Préparation : 20 minCuisson : 1h
Ingrédients (pour 6 personnes) :
- 1 gros poulet
- 3 branches de céleri
- 3 poireaux
- 6 carottes
- 1 oignon piqué d'un clou de girofle
- 1 bouquet garni
- 1 cuillère à soupe de persil haché
- 1 l de bouillon de volaille
- crème fraîche
- 2 oeufs
- sel et poivre
- beurre
Préparation :
Couper le poulet en morceaux, faire dorer, saler, poivrer, ajouter les légumes découpés, l'oignon, le bouquet garni.
Après 10 min de cuisson, mouiller de bouillon. Couvrir et laisser mijoter 45 min.
Retirer les morceaux de poulet et les légumes. Garder au chaud.
Peu avant de servir, lier la sauce avec la crème fraîche et les jaunes d'oeufs et éventuellement du maïzéna express.
Verser la sauce sur la viande et saupoudrer de persil.
Allez-y de confiance, c'est excellent !
Urgence !!!!
Vite !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Allez vite voter pour Cathy, elle est en plein duel avec une autre concurrente et il faut vraiment qu'elle le gagne, ce concours !!!
Vous cliquez là-dessus et , après avoir cliqué sur la photo relais, et une fois que vous serez arrivés sur le site du concours, vous votez pour Catherine, Catherine Rosselle.... Mais si, rappelez-vous, il s'agit d'Asphodèle dont vous avez tant aimé le travail !
Une fois sur le site et devant l'ensemble des photos des oeuvres du
concours, votez pour "Catherine" (sur la droite, les créateurs sont
listés). Son oeuvre est le travail blanc et turquoise orné de fleurs
blanches en relief. Les photos sont les deux premières de la mosaïque.
Puis, après avoir voté pour Catherine, revenez à l'adresse de son blog que j'ai
donnée pour le visiter et voir comme votre vote était
justifié et pas téléguidé du tout. Car en broderie, Catherine est une
virtuose... Je vous laisse apprécier
.
Dépêchez-vous, ceci est une VRAIE urgence !!!!!
Vous aimez la broderie ?
Il s'agit de l'exposition que feront les brodeuses du groupe Pique & Brode à Saint-Lô dans la Manche. Il s'y trouve quelques talents qui valent qu'on se déplace et je sais de quoi je parle !!!
A noter sur vos tablettes ! J'y serai, je vous promets un petit article dans votre magazine de broderie préféré !!!
De la différence des climats locaux
Quand je dis que je vis en Normandie, on me parle de la pluie. Quand je dis que je passe mes vacances en Bretagne, on me parle encore de la pluie ! Si je dis qu'il y a une différence de climat quand même et que deux degrés sont comptés en plus dans les Côtes d'Armor, on me rit au nez. Et pourtant, il est des jours où ce petit, tout petit avantage fait vraiment la différence.
Départ de Normandie vendredi 12 en début d'après-midi. Voici ce que nous laissons derrière nous :
et voici l'état de la route que nous empruntons en quittant notre coin :
En Bretagne, le temps d'aller signer une vente de maison et de rentrer en soirée, voilà ce que j'avais le lendemain matin sachant qu'après le Mont Saint-Michel, il n'y avait plus la moindre trace de neige....
Au passage, ça c'est la vue que l'on a depuis la maison de ma maman. Elle est à vendre (pas ma maman, la maison !) et si vous voulez en savoir plus, c'est ici.
Vous apercevez à gauche, Saint-Brieuc et à droite Plérin. Pas la moindre blancheur dans ce paysage, n'est-ce pas ?
Ca c'est la vue qu'elle a à 200 m à gauche, quand elle emprunte le "chemin des douaniers"... A marée haute, c'est pas mal non plus....
Alors, toujours pas de traces de neige ; on est bien d'accord ?
Eh bien après cette promenade (pipi du chien oblige), et après le déjeuner, nous avons repris la route pour rentrer et voici les paysages que nous avons trouvés :
Voilà, voilà, voilà..... C.Q.F.D
Celui-là, je ne pouvais pas le louper ! Il y a le chien qui hoche la tête quand la voiture freine mais, à droite, il y a le chat qui dodeline aussi..... Je croyais que ça ne se vendait plus, ces trucs-là.... Pas vu si le volant avait eu droit à sa housse en moumoute acrylique ! Et pourtant, z'avez vu la marque de l'auto ?
L'Aiguille-en-Fête à Paris le 11 févirer dernier....
D'abord, il fallait y aller et ce n'était pas la moindre des difficultés !
La neige, qui s'était mise à tomber copieusement la veille dès la fin d'après-midi, avait profité de la nuit pour recouvrir les routes et engloutir les voitures. A six heures à peine passées, l'idée d'un train à choper à 7 h 42 commençait déjà à nous effrayer....
Quand faut y aller, faut y aller. Merci ma Biche pour ce coup de main et ce coup de balai dont je n'aurais pas été capable dans les mêmes délais...de réalisation.
Au programme de cette édition 2010 du salon Parisien le plus couru, "Le fil en scène" et les trésors des costumiers de l'Opéra de Paris, de la Comédie Française, du Centre National du Costume de Scène et de l'Opéra de Marseille.... Tout un programme !
Tant pis pour le manteau qu'on n'a pas pu laisser au vestiaire et que l'on a dû garder sur le dos durant les quatre heures de notre visite :
- "Madame, nous n'avons plus le moindre cintre"...
- "Mais ces deux personnes qui partent en libèrent donc au moins deux ?" ...
- "Oui mais ceux-là sont au bout et moi il faut que je mette à la fin donc c'est impossible !!!"....
L'argument ne tenait pas la route mais je n'avais pas de temps pour discuter. Nous avions loupé notre train matinal, nous n'avions que quatre heures devant nous pour tout faire et tout voir et repartir par le métro fort heureusement pile poil devant le pavillon à quelques dizaines de mètres.
Les mezzanines sont le site des expositions. Alors on grimpe dès notre arrivée et il n'y a plus qu'à se régaler... Je ne prends pas tout en photo car ce serait fastidieux, tant pour moi qui photographie et ne vois plus ce qu'il faut regarder que pour vous, lecteurs...
On dit toujours qu'il faut saisir le visiteur dès l'entrée. Moi ça m'a cueillie et ça m'a rappelé une exposition que j'avais vue, voilà quelques années à St Lô, avec des costumes de théâtre dans une ambiance sombre et fantômatique. Cela m'avait beaucoup plu déjà...
En tournant à l'angle de l'exposition, j'ai alors dévié ma route et quitté les costumes de scène pour entrer dans une autre exposition de costumes, celle de Ollivier Henry qui présentait, cette année encore, son univers onirique.
Professeur d'histoire du costume à l'Ecole Duperré, Ollivier Henry s'attache à reconstituer l'histoire par le costume à force de couture et de broderies magnifiques. Je n'avais pas compris que des photos pouvaient être prises mais sans le flash aussi n'ai-je pris que peu de clichés des belles tenues ..........................
.................................................................................car je suis littéralement tombée en extase devant les statuettes costumées de Jean-Noël Lavesvre, peintre, sculpeur, scénographe et créateur de costumes dont le parcours l'a mené de l'Opéra de Marseille à Shangaï en passant par les Etats-Unis. Tout y est : la sculpture, le modelage, la couture et l'assemblage des tissus, la broderie.... de l'art textile à l'état pur "comme on aimerait en voir plus souvent" !
Waouh.... Vous aussi ça vous fait pareil ???Il fallait, Il aurait fallu, un temps de pause pour reprendre la visite et se remettre de pareilles beautés contemplées mais l'horloge tournait et il ne fallait pas perdre de temps si on voulait tout voir et sillonner le salon.
Des costumes, encore des costumes, toujours des costumes.... C'était tellement beau !!! Même le travail des élèves de l'Ecole Duperré qui ont travaillé dans l'esprit de l'Opéra-Bouffe, s'intégrait magnifiquement au point que l'on ne savait plus ce qui pouvait avoir été porté en spectacle déjà et ce qui venait d'être créé dans le simple objectif de cette exposition.
Je ne doute pas que vous trouverez, en surfant de blog en blog, plein d'autres photos de ces superbes costumes... Ca met l'eau à la bouche, hein ?
Mais il y avait aussi à découvrir les Trésors du Point de Croix avec l'exposition de 51 créatrices par France Point de Croix (tiens j'attends toujours de leurs nouvelles après mon inscription ?). Une rétrospective du point de croix, de son apprentissage à l'école et du travail en ouvroir apportait un peu de nostalgie tandis que Véronique Maillard ajoutait la dimension historique en témoignant avec sa "Mercerie Ancienne".
Les quatre pièces principales et entièrement brodées d'une maison imaginée par Yvelines Point de Croix.
Outre le club "Le Point Compté", "Point de Croix Bourguignon" était présent avec 17,48 m de broderie en ruban. "Paris Point de Croix" contait Paris à points comptés, "Marquoirs en Essonne" avait rapporté sa fameuse commode brodée aux tiroirs remplis de secrets, "Yvelines Point de Croix" ajoutait un livre brodé à cette maison que je présente ci-dessus et l'association "Point de Croix Rencontres" de Flers, dans l'Orne, remettait en mémoire l'apprentissage des techniques des ouvrages de dames.
D'ailleurs, c'est le moment idéal de rappeler que l'Hommage aux Grands-Mères sera rendu à Flers dans dix jours ! Venez faire un tour dans l'Orne, l'exposition et le salon valent vraiment le coup... J'y serai et je rendrai compte... C'est promis.
Il s'agit d'un panneau réalisé avec la juxtaposition de bretelles brodées ! Ouvrage du patrimoine alsacien je crois bien...
Exposition encore des toile de nana Metreveli, une Géorgienne qui "peint" avec ses fils des scènes apparemment traditionnelles mais qui nous parle des visions qu'elle a et qu'elle reproduites.
Effectivement, quand on prend du recul, on découvre des choses assez extraordinaires dans l'entrelacs des points posés et des lirettes de tissu entremêlées mais j'avoue avoir ressenti de l'angoisse à regarder son travail. J'y ai vu quelque chose d'irrationnel, d'obsédant et une accumulation obsessionnelle qui m'a plus ou moins gênée. C'était intéressant et inquiétant à la fois....
Autre découverte "en live" : le Tristan Quilt. Exposé au Musée Victoria & Albert de Londres, c'est grâce à la Maison du Boutis de Calvisson, à plus de quarante brodeuses et à l'énergie de Francine Nicolle, que cette étonnante courtepointe de Guicciardini, appelée Tristan Quilt en Angleterre, a revu le jour et a pu être finalement exposée à l'Aiguille-en-Fête.
C'est en 2006 que l'équipe s'est lancée dans la réédition du document médiéval appelé Coperta de Guicciardini en Italie. Le travail a été achevé en 2009. Impressionnant !
La première photo m'a permis de découvrir qu'à sa réouverture, mon appareil photo reprend le flash automatique par défaut. J'ai été la première surprise du déclenchement intempestif du flash sachant que les photos étaient autorisées sans, pour ne pas abîmer les ouvrages.
Cela dit, l'éclairage ambiant était sûrement plus nocif encore que les flashs des appareils numériques et, pour vraiment protéger les ouvrages, ce sont des lumières noires qu'il aurait fallu, dans une pièce ombragée. Dans un salon comme celui-là, les conditions de protection contre les agressions lumineuses ne sont pas réunies, loin s'en faut. Pour preuve :
Nombreux étaient les endroits de démonstration et les ventes de laine car le tricot et le crochet remontent dans les coeurs. Dans l'atrium central, un atelier amusant et des aiguilles hors normes :
A mon humble avis, tricoter dans ces conditions relève de la prouesse, de la performance physique et je ne suis pas sûre de trouver encore un vrai plaisir à l'activité car, rien qu'à regarder aiguilles et crochet, mes pouces me faisaient mal.... Ca doit être quelque chose que tricoter ainsi à pleines mains !
Pour le poids du tricot, il paraît qu'il faut s'installer ainsi, les aiguilles posées de chaque côté, sur le canapé. Bon... J'avoue, en revanche, que les couvertures pour lit de nourrisson, tricotées en jersey géant, avaient beaucoup d'allure. Converties en descentes de lit, elles devaient être très agréables sous les pieds et très douillettes. Qui a essayé ?
Enfin, le magazine Quiltmania présentait les oeuvres textiles de Jacqueline Morel et d'Anne-Marie Bertrand. Je connaissais déjà le travail d'Anne-Marie Bertrand, notamment sa Maison de Provence et une autre maison à colombages dans le garage de laquelle stationnait une traction noire pour les avoir longuement regardées dans des Marie-Claire Idées des années 80-90. Je suis retombée sous le charme ....
.... et j'ai acheté son livre. On y apprend l'origine de son travail, on suit l'évolution de son inspiration et on aboutit aux créations de ces derniers temps avec, en prime, un travail pas à pas pour créer un tableau "à la manière de...". Le livre vaut vraiment le coup et je suis ravie de l'avoir acheté. Je le conseille à qui hésiterait et se demanderait s'il traduit bien l'exposition qu'Anne-Marie Bertrand proposait là.
Voilà, vous avez visité un peu l'Aiguille-en-Fête. Impossible de tout mettre ni de tout montrer. Ce serait lassant et pénible mais si j'ai pu vous réconforter un peu, vous qui n'avez pas pu y aller, me voilà récompensée du temps passé à écrire ce très long article.
Pour l'exposition des Lilies, un petit article séparé permet une approche et je tâcherai de mettre une photo supplémentaire aux deux déjà présentées.
Et puis 16 heures étant arrivées, il fallait reprendre le métro puis le train (retardé) pour rentrer dans l'Ouest. Et puis, que décider : rester une nuit de plus et risquer qu'il neige à nouveau ou prendre la route en profitant du sel saupoudré dans la journée ? Je suis rentrée....
Le lendemain matin, un petit soleil nous faisant de l'oeil, nous avons repris confiance et repris la route car nous devions nous rendre en Bretagne....
Le studio de Dinard
Mais si ... rappelez-vous, ce n'est pas bien loin sur ce blog. En tout cas, les photos sont ICI.
Aurore a pris la décision de faire quelques transformations avant la vente du studio et, en attendant, elle va le remettre en location du moins pour toute la moyenne et la haute saison 2010. Si jamais vous étiez tentés, sachez que vous pouvez y aller passer quelques jours de vacances : un bon moyen pour goûter le produit avant de l'acheter !!!! Pour contacter Aurore, une adresse email : auroremaevaATyahoo.fr . Bien évidemment, en rédigeant votre message, vous remplacerez AT par l'arobase qui va bien !
Les expositions à l'Aiguille-en-Fête....
J'ai pris pas mal de photos du salon l'Aiguille-en-Fête. Mais si je mets un petit article séparément, c'est que je voulais accorder une place particulière aux "Lilies", six artistes textiles qui ont proposé d'exposer des échanges non pas épistolaires mais textiles.
Elles ont souhaité démontrer comment leur amitié pouvait mettre en harmonie leur manière de travailler afin d'obtenir une oeuvre finale qui soit pleine de l'une et de l'autre, dans le style de l'une mais avec le respect du travail de l'autre... N'est-il pas vrai qu'en amitié, l'on porte en soi un petit peu de l'autre chaque fois ?
Je laisse Edith Raymond expliquer en deux ou trois mots quelle fut la démarche des Lilies dans cette production de "TEXTILES EN CORRESPONDANCE":
"Nous sommes 6 et chacune devait envoyer un carré de 25 cm à chacune des 5 autres en pensant à celle qui le recevrait, 5 différents. Puis celle-ci devait agrandir le carré à 50 cm avec sa propre personnalité. Nous pouvions laisser le carré de 25 cm entier ou le découper et l'intégrer dans le carré de 50 cm. Si bien que l'on pouvait retrouver la technique ou l'inspiration de chacune : La gravure de Jeanne, la peinture sur tissu de Cosabeth, la récupération chez Maryvonne, la décoloration chez Anne, les tissus très précieux de soizik et les prénoms écrits par moi,Edith.
Au dessus des carrés de 50 cm nous avons placé des cartons en forme
d'enveloppe postale avec la photo du carré de 25 cm pour simuler le
timbre , ainsi qu'un tampon et un texte figurant l'adresse. Le mot
CORRESPONDANCE à double sens : 1) Le carré devait correspondre à
chacune, 2) l'envoi par la poste. Nous avions donc 30 carrés exposés.
Nous avons travaillé environ 2 ans sur ce projet. Ce n'a pas été
toujours facile pour nous, ce travail à 2. Mais nous sommes heureuses
d'avoir été au bout de cette expérience et récompensées par vos regards
bienveillants.
Nous avons en plus suspendu des petits objets qui nous ressemblaient dans une structure installée au centre du stand.
Nous avions fait un petit catalogue qui a eu beaucoup de succès puisque nous les avons tous vendus."
Ce texte est à retrouver sur le forum général de France Patchwork ainsi que les réactions (très positives) des lecteurs de ce post et, avec l'aimable autorisation d'une des Lilies : Edith Raymond, voici deux photos de l'exposition telle que vous auriez pu la voir ou telle que vous l'avez vue !
Extraits du livret de l'expo :
Espérons que ce livret pourra être réédité car, actuellement, il est déjà épuisé. Les numéros vendus sur l'Aiguille-en-Fête 2010 sont donc "collector" !