Ce bel insecte que je vous ai présenté dans mon article précédent est un Oedemère noble (oedemera nobilis). Le mâle se distingue de la femelle par ses cuisses curieusement enflées alors que la femelle les a nettement plus fines.

L'Oedemère noble est un brouteur de pollen. Il contribue à la pollénisation de nombreux végétaux.

Cet insecte ne se nourrit que de pollen. Il est donc à protéger dans nos jardins et je suis ravie d'en avoir au moins un qui se plaise chez moi. A voir s'il trouvera une femelle ailleurs que sur la photo qui suit :

J'ai choisi d'ajouter cette dernière photo trouvée sur le net parce qu'on y voit nettement mieux la femelle aux fines cuisses. Merci pour cette photo !

Aujourd'hui, alors qu'on nous promettait grisaille voire pluies, nous avons un grand et beau soleil. Après avoir pris un petit bain de soleil délicieux, voici le petit tour de jardin que je vous propose car les fleurs profitent bien de cette chaleur et de l'humidité relative pour éclore...

J'avais le souvenir d'un rosier rose !!!! Ma pauv' tête !!! Donc, Irma, tu avais bien raison en regardant les boutons floraux : oui, ce rosier est bien jaune !!!

Celui dont j'attends le plus sera rose, c'est sûr.... Mais il tarde à s'épanouir et me fait languir avec ses gros boutons tout ronds comme des boules :

Il sera beau, non ?

En tout cas, dans la bordure le long de la clôture, j'avais semé des graines de "prairie" et, même si les fleurs sont plutôt petites, elles sont très variées et nombreuses.... Autant en faire une mosaïque !

Jolis, non, ces petits mufliers miniatures aux coloris variés... Tout tourne autour du mauve mais tantôt c'est le coeur du pétale qui est d'une autre couleur, tantôt c'est le bord... On dirait des petits lapins aux longues oreilles, aux joues rebondies et aux petites pattes posées de chaque côté de la bouche.... Je les trouve bien jolies, ces fleurs, discrètes mais somptueuses. On ne suppose pas autant de sophistication dans des fleurs des champs, n'est-ce pas ?

On attend la sophistication chez la rose qui nous a toujours habitués à tellement, à tellement plus....

A moins que l'on recherche la préciosité de l'hortensia plat ?

A moins que l'on préfère la simplicité campagnarde de la capucine ?

La lavande aussi profite de ce temps pour faire grossir ses bourgeons et l'on perçoit le bleu qui fera bientôt un nuage complet au-dessus du bosquet.

Et au sein de la lavande, à l'heure où ont quasiment disparu toutes les chrysomèles que j'ai attapées à la main, un autre insecte, musclé comme un petit body-builder, roule sa caisse entre les brins....

Je vais quand même aller me renseigner au cas où mais, celui-ci, je le pressens de meilleure compagnie....

Souvent, pour m'amuser, je clique sur le nom de celles qui ont mis un commentaire avant moi sous un article de blog. Quand leur commentaire m'a plu et séduite, je suppose que leur blog sera à leur image et que je m'y plairai. Parfois c'est vrai, parfois je me trompe... Et voici que je feuillette ce blog où je découvre une foule de réalisations pour me plaire.

Vous vous souvenez que j'avais dit aimer ce que fait Léa Stansal ? Alors....

forcément, je continue à fouiller les pages. Surtout quand j'entends parler de Saint-Malo et de livre textile /

Et puis, je m'aperçois que le monde textile est bien petit car voilà que je retrouve une création qui me rappelle quelqu'un :

Outre ce joli travail tout à fait remarquable, je m'intéresse aussi au couffin qui contient le poupon et je m'aperçois que c'est un travail à façon réalisé par l'Artis'Anne dont je vous ai déjà parlé et de qui je possède une corbeille bleue offerte par Gigi62 :

J'imagine bien que vous connaissez parfaitement Dominique Augagneur et ses talents dans le cartonnage ?

Dominique vous propose un stage qui ne devrait pas vous laisser de bois :

L'an dernier, j'avais récolté des graines de pavot rouge dans le jardin de ma maman, de l'autre côté de la baie.... Lorsque nous sommes arrivés dans notre maison, j'ai vidé les pochettes de graines que je possédais en me disant que la nature prendrait le relais, nous avions d'autres soucis en tête que le jardin.

J'avais vu que les pieds de pavot s'étaient épanouis, j'avais aperçu des boules florales en formation mais je restais totalement persuadée qu'il s'agissait des graines ramenées de Normandie. Or, ce matin, sans crier Gare :

Plus petite je crois bien que les pavots saumon que nous avions en Normandie, la corolle de celui-ci est d'un rouge orangé ou plutôt d'un orange rougeoyant.... Moi qui adore les coquelicots, je suis positivement ravie !!!

En Normandie, j'avais un gros plant de pavots saumon. A sa demande, j'avais donné deux tiges avec racines à mon beau-frère qui les a plantés chez lui. Sans doute la terre est-elle meilleure ainsi que le climat car de ces tiges sont nées deux touffes énormes dont l'une promet encore 11 fleurs alors qu'il y en a déjà sept sur le pied !

Heureusement, j'ai eu la bonne idée de penser à collecter des graines avant de m'en aller.... Si cette année je n'ai que des feuilles, l'an prochain j'aurai des fleurs à coup sûr !

En visite chez ma belle-soeur, j'ai pu, une fois de plus, admirer sa collection d'orchidées. Pour vous et pour cet hommage aux fleurs, j'ai photographié celles qui sont actuellement fleuries.

Alors sur la route du retour, j'ai cédé à la tentation d'un bouquet de fleurs des champs. Le pot de verre, trouvé hier avec les verres que je cherchais, devient alors un vase parfait....

Et dans l'ordre du détournement, j'ai aussi détourné le petit sac offert par Odile en un étui à vase....

Et, pour achever cet hommage, je vous présente une nouvelle orchidée que l'on m'a offerte. De coloris nettement plus fort que les autres, elle contrastera lorsque toutes fleuriront en même temps...

Connaissez-vous "Léon l'agent de voyage" ? Hum ? Non ? ..... Ben si : c'est moi !!!!! Je m'explique : d'abord il y a LEON.

Léon le nettoyeur, lui, vous le connaissez ?

Eh bien moi aussi je joue les nettoyeuses..... Je tourne et tourne et retourne autour du massif de lavande et je "cueille" les chrysomèles pour les écraser un à un et nettoyer les massifs de mon insecte destructeur.... J'ai effectivement constaté comment il cisèle la tige de la lavande et la vide de sa moëlle. Les épis baissent du nez avant de mourir. Donc : pas de quartiers !!!!

Et puis, dans les agapanthes, se cachent des dizaines d'escargots. Des gros, des petits, des tout petits.... Ils se réfugient au coeur des feuilles d'agapanthes, restent au frais et à l'ombre du feuillage et évitent les rayons du soleil. Ils y font du même coup leurs besoins (et souillent les feuillages) et leurs petits... qui promettent une invasion constante.

Alors j'aurais pu envisager un certain emploi..... tel que :

Si, si ! Etant donné la quantité, il y avait matière..... Mais si j'aime les escargots sauce beurre-ail-persil, j'ai vraiment du mal à me faire à l'idée de les préparer et de manger ceux de mon jardin.... Alors je deviens AGENT DE VOYAGE !

Comment ? Je les expatrie !

Quand j'ai la main pleine, je les lance par-dessus ma clôture et ils atterrissent dans un chemin de terre aux bords herbus... De quoi se refaire une vie à la campagne et retrouver un hébergement où pondre ses oeufs. Donc là, pas d'expédition punitive ni de solution radicale mais une vraie organisation de voyage avec un billet aller simple !!!

Le temps, fort beau ce matin, s'est un peu dégradé au fil de l'après-midi amoncelant quelques nuages au-dessus de la maison en fin d'après-midi. Cela n'aura pas empêché Irma et Mr de nous rendre visite et de profiter un peu du jardin.... Et Irma, fort gentiment, n'était pas venue les mains vides pour mon plus grand plaisir....

Un petit sac impeccable pour y ranger l'appareil photo et les clés de la maison afin de les retrouver rapidement au fond du sac d'été. J'avoue : mon sac d'été est un vaste panier de tissu dans lequel je mets toujours beaucoup de choses.... De quoi ne pas retrouver le tube de rouge ou les clés de la maison.... Ainsi, je serai bien plus organisée et j'aime assez l'idée.

Pour aller dans la petite pochette ornée d'un motif réalisée au paint stick sur pochoir, un porte-clés assorti.

Il faudra que je m'habitue à réaliser de ces petits présents moi aussi. C'est tellement une gentille attention ! Merci Irma et à très bientôt. (Chut !!! Je vous le dis en confidence, nous sommes convenues, avec Irma, de nous voir tantôt chez elle, tantôt chez moi, pour bidouiller nos chiffons ensemble. J'ai hâte !)

Vous avez été plusieurs à réagir à mon post relatif à cet insecte irisé que j'ai photographié. Certaines l'ont comparé au doryphore et je défendais mon bel inconnu tant je le trouvais joli.... Sauf que, recherches faites, il s'est avéré être un envahisseur peu recommandable.

Arrivé en 2002 des Etats-Unis avec le très trop fameux maïs, nos oiseaux ne l'identifient pas et l'insecte n'a donc pas de prédateur. Il peut vivre des jours heureux sous le soleil sans redouter qui que ce soit. Donc, pour l'évincer de la lavande où il se multiplie, pas trente-six choix : il faut le prendre entre ses doigts et l'écraser à terre.

En plus, le traitre se laisse tomber au sol dès qu'on effleure la tige où il se trouve.... Donc il faudra plusieurs jours pour apurer tout le massif car demain remontront en haut des tiges les sujets que j'ai fait tomber par terre et que je n'ai pas pu rattraper....

Mais, hélas, ce n'est pas tout. Cet après-midi, alors que j'opérais une expédition punitive dans la lavande, j'ai cru voir un coeur de marguerite tombé entre les feuilles. Au moment de le prendre entre mes doigts, j'ai eu la surprise de constater qu'il s'agissait d'une myriade de minuscules araignées qui s'égayaient dans une vaste toile totalement invisible. Drôle d'effet !

Du coup ce soir, pas d'autres choix que de vaporiser un insecticide visant les pucerons mais aussi les acariens et quelques autres infectes .... insectes !!! On n'aime pas mais que faire d'autre ?

Vous vous rappelez ? Je vous avais parlé de mes "boutures en bonne voie" mais, si vous aviez bien lu, j'évoquais du nettoyage car, sous mon plastique,sur la terre, les accessoires et même les végétaux, les moisissures allaient bon train. Donc j'avais tenté d'aérer une ou deux fois pour éliminer le velours gris qui s'étirait sur la terre et sur les baguettes chinoises plantées pour soutenir le chapiteau.... Et puis la moisissure l'a emporté et j'ai dû vider mon pot.

Toutefois, sans me démonter, j'ai récupéré quelques boutures et les ai mises directement en terre, persuadée qu'elles disparaitraient très vite puisque sans racines....

Mais, contre toute attente, elles ne se portent pas si mal.... Qu'en dites-vous ?

Alors je ne sais pas si je suis en droit de nourrir de nouveaux espoirs. De plus, à ces boutures que j'avais faite justement pour une clématite bien précise que j'affectionne, j'avais ajouté d'autres tronçons d'autres clématites.... Alors qui a survécu ? Celle que je voulais ou quelques autres ? Je n'avais  pas identifié mes plants, je ne sais donc pas ce que j'ai mis en terre...;

En revanche, j'ai recommencé l'expérience mais, cette fois, je n'ouvrirai pas le sac....

Car c'est sûrement d'avoir trop humidifié ma terre et d'y avoir amené de l'air frais qui a favorisé la moisissure.... Cette fois-ci, le pochon est enfilé jusqu'en bas du pot et rendez-vous dans un mois... Je n'arroserai pas, je n'aérerai pas et on verra bien !