Je l'ai dit sur un article très récent, l'automne est près de céder sa place à l'hiver. Il sera rigoureux et brutal. Lors de notre trajet de retour depuis Paris, en plein coeur de la campagne Chartraine, j'ai repéré des centaines d'oiseaux qui repartaient vers le sud. Ils constituaient de longues écharpes gris foncé que l'on voyait onduler dans le ciel.

Ce n'est pas forcément très bon signe quand les oiseaux s'enfuient : les températures s'apprêtent à chuter, souvent vertigineusement. On nous annonce quelques grandes marées, elles seront certainement le verrou du changement de temps et si l'automne 2011 avait été particulièrement doux et lent à se refroidir, celui de cette année ne va pas être aussi généreux, je le crains.

Est-ce le cri de rassemblement que poussait cette fauvette cet après-midi ? Ou bien sifflait-elle de bonheur sous les derniers rayons du soleil qui la réchauffaient ...... ?

Au fait : s'agissait-il bien d'une fauvette ? Je ne suis pas très sûre de moi et l'oiseau a filé dès que j'ai déclenché. Je ne peux donc offrir qu'un cliché pris au zoom qui manque de netteté...

En tout cas, ces rayons de soleil, bien que peu chauds (il ne faisait guère que 12° à 16 h 30), illuminaient le jardin et les feuilles jaunissantes. Les dernières fleurs profitaient à merveille de cette lumière douce et dorée.

Etonnamment, ce n'est pas en faisant cuire le gâteau que je me suis brûlée.... Pire, c'est en faisant ma gelée de coings ce matin. Je dis Pire parce que c'est autrement plus chaud qu'une préparation à gâteau. Pourtant, j'avais déjà eu la mauvaise expérience en cuisant la gelée de pommes l'autre jour : j'avais mal vissé le couvercle d'un des bocaux qui a fui quand je l'ai retourné pour la stérilisation. Et ce matin, re-belote : couvercle mal vissé, fuite de liquide sucré bouillant et tentative de retournement du pot à mains nues !!! Et zou : deux doigts brûlés, deux..!!...

Mais il eût été surprenant que je ne me brûle pas, je ne me rate jamais ! Je me brûle immanquablement, que j'utilise mon four ou mon fer à repasser. Maladroite, va !

Ce n'est pas bien loin de l'expérience scientifique. Objet de la recherche : comment passer du gâteau "Beurk" à quelque chose de consommable si ce n'est bon.

Voilà. Le sujet est posé, reste à mener l'expérience. Alors deux bonnes copines, deux recettes qui se ressemblent beaucoup, la recette de la tante de l'une et un petit tour de main de la grand-mère de l'autre plus une originalité de cuisson et voici ce que cela donne :

1 - Petite indiscrétion à l'intérieur du four que je n'ouvre pas. J'ai entendu dire que, parfois, rien que le fait d'ouvrir le four suffit à faire rater la recette. Je ne peux prendre AUCUN risque. Vous pensez bien !

2 - Sortie du four : le gâteau semble avoir bien gonflé mais paraît un peu pâle.... La peur de notre rencontre, certainement !

3 - En refroidissant, le gateau a dégonflé naturellement. Il reste assez pâlot mais je n'ai pas déposé de pétales de beurre à la surface de ma préparation. La couleur un peu brune de la surface est donc le résultat de la simple cuisson.

4 - A la découpe, on remarquera que les pruneaux, déposés au fond du plat beurré et fariné avant que soit versée la préparation liquide, n'ont guère remonté dans le gâteau. Mais ils n'ont pas collé au fond non plus et sont restés charnus.

Joli et goûteux, mon far est peut-être un tout petit peu "farineux" sur la langue.... d'où vient-ce ? En tout cas, expérience réussie pour cette grande première. Résultat améliorable sans doute mais c'est là que le bât blesse : généralement, ce n'est pas à la première tentative que je loupe les recettes mais plutôt à la seconde. Donc, il faudra remettre ça un autre jour pour tirer la conclusion finale.

Mais, que peut-on dire en conclusion ? Pas mal, non ?

Curieusement, si l'automne a mis de l'or aux arbres de la campagne, ce décor n'est pas encore celui du bord de mer. Il faudra attendre encore quelques jours, peut-être quinze, pour que les bois du coin prennent des couleurs rouges et brunes. Pourtant, un petit détail ou deux confirment que l'automne est bien là, de plus en plus présent :

C'était un petit jardin
Qui sentait bon le Métropolitain
Qui sentait bon le bassin parisien
C'était un petit jardin
Avec une table et une chaise de jardin
Avec deux arbres, un pommier et un sapin
Au fond d'une cour à la Chaussée-d'Antin

Petite escapade Parisienne pour une expérience amusante et, surtout, les retrouvailles avec une amie textilienne de longue date. Si les studios d'enregistrement de la télévision ne méritent pas forcément de faire des photos, le petit jardin qui enveloppe la maison de Miclep vaut, lui, que l'on s'y attarde. Tant de verdure à deux pas de Paris, une ambiance campagnarde et forestière pour des sorties à pied et pour des déjeuners dominicaux entre amis....

La douceur des températures que l'on relève encore en cette période permet de laisser dehors quelques plantes succulentes qui apprécient la bruine d'automne.

Pour preuve, ces boutons floraux qui grossissent au bout des feuilles de celle-ci :

Mais, bien sûr, ce sont les roses qui apportent le plus de couleurs au jardin, bien que la floraison soit maintenant en fin de saison.

J'ai, hélas, oublié le nom de cette belle à clochettes rose saumon. Tout comme j'ai oublié de collecter quelques boutures comme nous avions prévu de le faire. Les journées sont courtes, les matins passent trop vite ; il est déjà temps de repartir....

P.S : ça y est, Miclep m'en a redonné le nom : c'est un FUCHSIA DU CAP;

Les arbres renforcent leur écorce à l'approche d'un nouvel hiver. Espérons que celui à venir ne soit pas aussi froid que le précédent.... Si, au bord de la mer, les températures restent souvent positives, il n'en est pas de même en centre France.

La fragilité de cette anémone du Japon fait redouter les temps à venir.

D'ailleurs, pour preuve du changement de saison, un très joli champignon rose "de Paris" s'est installé dans l'un des pots de fleurs.

J'ai tout de même rapporté quelques graines de cette jolie grimpante qui va m'aider à améliorer les clôtures de notre jardin. Si chaque graine doit me donner un pied, je vais réfléchir où les mettre afin qu'elles jouent leur rôle au mieux....

N'est-elle pas jolie ? J'aime beaucoup.....  Merci Miclep....

Juste un petit passage par la plage de Binic avant de rentrer.... Petite pluie fine à peine perceptible, ciel s'assombrissant, la journée s'achève plus lentement au bord de la mer....

Et puis une halte à la plage des Godelins d'Etables. Demain matin il y aura un départ pour Paris, il faut s'enfler les poumons d'une dernière bouffée d'air marin....

La plage a été abandonnée des touristes à présent repartis. Dans quinze jours les vacances de Toussaint les ramèneront pour quelques jours et quelques volets s'ouvriront de nouveau sur les façades des villas cachées derrière les pins.

Les falaises prennent des couleurs automnales. Tout au fond, à l'horizon, une silhouette trop floue pour être identifiée ferait croire n'importe quoi : un porte-containers, la plateforme de prélèvements au fond (ils envisagent des hydroliennes !!!).... Heureusement l'oeil électronique de l'appareil photo améliore ma pauvre vue : un bateau fantôme glisse dans la brume lointaine !

Il doit s'agir du Grand Lejon, sans doute.... D'ici je ne saurais dire avec certitude mais il me semble que ce navire compte un mât de plus...

Vous aussi vous aimez les jolies choses ? Les belles images ? Les jolies couleurs ? Alors je vous promets que sur ce blog, vous n'allez pas être déçu(e).... Courez-y vite, il va filer !!!!

Pour qui se trouve quelque part en Bretagne, pour qui se demandait où aller passer un de ces prochains week-ends, j'ai la réponse :

L'image est un peu petite mais si vous aviez besoin de plus d'informations, peut-être pourriez-vous alors contacter ce blog.

Alors là, si vous pouvez y aller, ne ratez pas cela !!! C'est plus qu'un conseil, c'est une recommandation !!! Vous aimez l'art textile, vous appréciez le travail de talent et de qualité, vous apprécierez cette exposition, il ne peut pas en être autrement.... Et j'embrasse d'avance toutes les Carpicréatives !!!!

Pour ne pas être carencé en vitamine D, un seul remède : s'exposer, bras nus, chaque jour, pendant au moins une demi-heure. C'est ce que fait Gimmick : il se déshabille (?) pour s'exposer au soleil, capturer les rayons entre ses poils qu'il lèchera plus tard. A chacun sa méthode !

J'adore sa recette et j'irais bien en faire tout autant. Cela lui réussit plutôt bien, non ?