Le ciel par-dessus les toits berce sa palme
J'aurais aimé montrer un ciel bleu comme dans le sud, j'aurais aimé parler du soleil Breton mais je vais éviter de me faire mal..... Il ne pleut pas, cela dit ! C'est déjà ça....
Alors, par-dessus nos têtes, qu'y a-t-il qui ait retenu mon attention ?
Une architecture art déco sous un ciel gris mais sans pluie. Saint-Brieuc compte beaucoup de maisons bourgeoises des périodes s'étendant de 1920 à 1930-40.... Si l'on veut prendre le temps de relever la tête pour regarder les maisons qui bordent les trottoirs, on croise plein de belles façades aux détails de charme. Ici, des plissés, des fenêtres voutées, des rambardes de fer forgé graphiques.
Et puis des mosaïques superbes et brillantes avec des ronds un peu à la manière de Klimt.
Seul point noir à cette façade superbe : le câble de téléphone que l'employé des télécom n'a rien trouvé de mieux que le placer le plus à vue possible. Quel gâchis !!! Sur une façade aussi belle, ne pas avoir fait preuve de plus d'imagination pour cacher cet accessoire du modernisme est vraiment une faute de goût impardonnable !
Au-dessus de son parapet plissé, le balcon offre une coupe de fruits stylisée vitaminée pour l'hiver et janvier et rafraîchissante certains jours d'été....
L'exemple n'est pas unique mais, dans la même rue, on peu trouver un bel exemple de construction plus moderne avec, ce petit clin d'oeil à Hercule Poirot que j'aime tant.....
Admettez que la juxtaposition est plus que supportable. Non ?
Un peu plus loin, une autre maison s'est parée de mosaïques colorée.
Un cliché qui met en cohabitation ce style avec l'ancienne gare routière, désormais peinte en rose et devenue restaurant universitaire. Derrière une tour datant du milieu des années 60 et qui, à l'époque, avait été une véritable révolution architecturale. Des appartements modernes destinés à une certaine élite. Les choses ont bien changé au fil des ans !
A proximité, un long boulevard le long duquel de superbes villas se sont sagement rangées derrière leurs grilles. J'aurai l'occasion de vous en montrer davantage un jour prochain.
Voilà donc ce que j'avais au-dessus de la tête, hier vendredi, alors que le ciel restait invariablement gris, baigné de douceur et des premiers parfums du printemps que l'on sent frémir déjà.