Exposition de patchwork à SQP
Aujourd’hui seulement (peut-être à cause du démontage de l’exposition Océaniques autour de Tabarly), le club de patch de Saint-Quay Portrieux exposait quelques-unes de ses réalisations.
Je voulais voir s’il y avait un travail d’art textile parmi les ouvrages traditionnels et, d’entrée de jeu, j’ai repéré cette pièce. C’est sans doute ceci qui va me faire adhérer à ce club. En effet, il semble que l’on puisse travailler indifféremment à la main, à la machine et sur le thème de son choix. Une bonne ouverture d’esprit comme celle-là est assez engageante.
C’est cette adhérente, en plein travail sur une technique “à l’anglaise” pour un jardin de grand-mère, qui a réalisé le petit rectangle d’art textile. Inspirations multiples, m’a-t-elle expliqué, au fil de ses visites sur internet et sur les magazines.
C’est cette même personne qui a réalisé aussi ce très grand dessus de lit aux accents orientaux, garni de miroirs shisha au centre des carrés. Des couleurs d’épices chaudes, des contrastes forts et une belle harmonie dans les tons rouges.
Cette autre pièce n’est pas du même auteur. Serait-ce à dire qu’il y aurait déjà deux personnes que l’art textile contemporain attire ? Voilà qui est de bonne augure....
Je suis déçue par ma photo. On ne réalise pas bien le travail qui est fait sur ce dessus de lit : tout ce qui est blanc est à la fois quilté avec précision et garni de boutis. Un bel exemple de travail main de belle qualité. Je ne sais pas combien de temps a été nécessaire à son auteur pour le réaliser.
Je déplore que les oeuvres n’aient pas été nommées ni n’aient porté le nom de leur réalisatrice. Un cartouche avec quelques explications aurait pu avoir une indication pédagogique à l’intention du public qui se posait pas mal de questions...
Le petit stand de ventes portait pas mal de petits objets vendus à des prix dérisoires. J’espère que le club aura vendu toutes ses productions en un temps record...
Au sortir de l’exposition, je suis allée faire une longueur de digue à Binic... De quoi faire plaisir à mon objectif mais de quoi me geler aussi car, décidément, Binic n’est pas une station “réchauffante”. Le vent était violent même si la mer ne semblait pas trop agitée. J’étais habillée trop légèrement (toujours très optimiste, la Mimi).
Le retrait, sans doute un peu rapide, de la mer dans le port a laissé des effets ondoyants sur les paquets d’algues.
J’ai fait un gros plan de ces petites fleurs roses qui poussent entre les pavés de la digue. Elles sont minuscules mais, à y regarder de près, on voit bien qu’il s’agit d’une succulente. Cette plante aurait-elle été semée intentionnellement pour empêcher d’autres mauvaises herbes de pousser là ?
Celle-ci, manifestement, ne réclame aucun soin particulier !!!