Festival du chant de marin à Paimpol
Aujourd'hui jeudi débute le festival du chant de marin de Paimpol par l'arrivée des vieux gréements qui s'installeront dans le bassin durant trois jours. A mon avis, quelques-uns des bateaux resteront à l'extérieur car j'imagine que leur taille ne leur permettra pas de se faire tout petits parrmi les autres. Parmi les plus grands, nous avons aperçu le Belem dans la brume, toutes voiles dehors. Mais au fur et à mesure que nous l'attendions, nous l'avons vu partir à l'opposé de l'entrée du port. Certes, il ne fallait pas qu'il arrive au milieu de la flotille car cela aurait sans doute provoqué un certain désordre mais de là à tourner les talons....
L'invitation des bateaux de bois fait partie du folklore du festival. Au fil des années, les amateurs ont vu venir quelques très belles voiles. Cet après-midi, nous avons reconnu Le Grand Lejon de Saint-Brieuc, l'Etoile (ou la Belle Poule), le Marité, le Renard de Saint-Malo, la Recouvrance de Brest. Les noms me manquent car je ne suis pas sûre des autres. Mais....
"Le Festival de Paimpol est aussi la fête des vieux gréements. Tous les deux ans le port accueille plusieurs centaines de bateaux du temps de la marine en bois. Et à leur bord, leur équipage, près d’un millier de « loups de mer », jeunes et moins jeunes. Ils participent, la veille du Festival, au fameux et animé « repas des équipages » et chaque matin, au concert de cornes de brume qui annonce le début des festivités.
Les bateaux bretons : vieux gréements de Paimpol et des Côtes d’armor, Bisquines de Cancale et de Granville, old gaffers et côtre-corsaire de St-Malo, flambart de Locquémeau, chaloupe de Dahouet... Les voiliers de la Marine Nationale, les coquilliers de la Rade de Brest…
Les bateaux des côtes de France : de Dunkerque à la Rochelle.
La flottille des voiles-avirons : tous ceux qui ne peuvent venir que par la route sur remorque. Ils animeront le bassin par leurs manoeuvres et leurs évolutions.
Les bateaux des îles Anglo-Normandes : de proches voisins friands de la Fête
Les bateaux de la côte Sud de l’Angleterre : nos voisins d’outre-Manche
Les autres bateaux internationaux dont certains voudront faire escale au hasard d’une croisière (les Hollandais, les Allemands, les Irlandais etc...)
Parmi les quelques 300 bateaux, une petite sélection de vieux gréements qui ont fait au Festival l’honneur de leur présence :
AIGRETTE (Southampton GB), AIME HILDA (Ploumanac’h), ANDANTE (Londres), ARRIANA (Calstock, Cornouailles), ASTROLABE (Saint Malo), BELLE HORTENSE (LE LEGUE), BRILLEAU (Porsmouth, GB), CHRISTINA II (La Rochelle), DIEX AIE (Ouis treham), ELISE OF LONDON (Douarnenez), EMBRUNS (Bordeaux), ESMERALDA (Carentan), ETOILE DE FRANCE (SAINT MALO), ETOILE POLAIRE (Saint Malo), EULALIE (Paimpol), FACE AU VENT (Saint Malo), FANFARLO (Nantes), FEE DE L’AULNE (Binic), ILSHAM (Den Heldar – Hollande), IRENE JACK (Dartmouth – GB), JOSHUA (La Rochelle), KETT (Plymouth – GB), LE GRAND LEJON (Saint Brieuc), LUKES MINNIE (Penzance, GB), NAIMA (Dahouet), NEIRE MAOVE (Saint Malo), NOTRE DAME DES FLOTS (Granville), OIKIA (Dieppe), S.BODIC (Le Légué), SOUTIEN DE FAMILLE (La Rance), VIGILANCE (Brixham), WITC HAZEL (Emsworth), VERONICA (Brixham), TAILLEFER (Auray), SAINTE JEANNE (Erquy),
LE RENARD (Saint Malo), LA GRANVILLAISE (Granville), et bien d’autres !"
Extrait du site : http://www.paimpol-festival.fr/edito.php
(il semble que la fonction "lien" de canalblog ne fonctionne pas aujourd'hui. Encore une tentative d'amélioration, probablement !)
A notre décharge, même si nous étions très bien placés pour apercevoir la flottille, il n'empêche que les bateaux étaient loin. Toilés à leur arrivée, ils ont rapidement affalé les voiles afin de ne plus trop bouger et de rester groupés, prêts à se diriger en colonne vers la passe du port. L'entrée par écluse aura certainement pris beaucoup de temps. Nous sommes partis à 19 h 00 passées, la mer devait être pleine à 20 h 00 ! D'autres bateaux n'arriveront probablement que demain telles les Bisquines de Granville et de Cancale (si elles viennent toutes les deux)...
Las d'attendre, après deux heures assis sur une bordure de pierre, nous sommes allés faire le tour de la très charmante église de Sainte-Barbe où ont toujours lieu des offices le vendredi soir.
L'histoire la plus répandue concernant Sainte Barbe dit qu’au IIIème siècle, Barbara, la fille du roi de Nicodémie, refusa, pour l'amour de Dieu, d'épouser le Prince perse Rifflemont. Elle vécut recluse dans un donjon et profitant que son père s'était absenté, se fit baptiser par Saint Jean Baptiste. A son retour, le roi apprenant la conversion de sa fille la trahit en la dénonçant au prévôt Marciamus, romain qui traquait les Chrétiens. Torturée, elle fut rendue à son père. Mais, comme de nouveau elle refusa de sacrifier son Dieu aux idoles, son père lui trancha la tête. La foudre tomba instantanément sur Dioscore dont l'âme fut aussitôt emportée vers les enfers. Martyre, Sainte-Barbe est, curieusement, associée à la fécondité et la tradition veut, qu'à la Sainte-Barbe, on vérifie l'avancement de la mâturité du blé car "Blé de la Sainte Barbe bien germé, est symbole de prospérité pour la prochaine année".
Vous l'aurez compris, toutes les photos que j'ai prises, ou presque, l'on été en zoomant "à fond". De ce fait, la qualité s'en ressent. Si l'on ajoute à cela une brume à l'horizon, vous comprendrez que je fasse appel à toute votre indulgence pour accepter mes photos en tant que documents informatifs mais sûrement pas en tant que pièces artistiques.... (lol)