C'était il y a huit jours tout juste. Une longue promenade au port et en bordure de plage mais la vedette du jour ne se laisse pas facilement tirer le portrait... Alors aujourd'hui ce sera un profil ! Mieux qu'hier quand elle montrait son.... arrière. Qui sait si demain elle ne montrera pas, enfin, sa petite truffe noire ? Patience et longueur de temps nous le diront....

Sur fond de ciel bien bleu même s'il était plus couvert aujourd'hui. Toujours pas d'eau.... Quand je pense que certains sont inondés. Comme c'est mal réparti tout ça... les pauvres !

Les Echium ont grandi durant notre absence. Ils sont en fleurs et bien appréciés des petits bourdons comme des abeilles qui en visitent chaque fleur.

Ma voisine m'a offert un bouquet des roses de son jardin. Elles sont bien belles...

Et Martine m'a offert un gros bouquet de seringat. Deux, même ! Elle avait coupé carrément des branches de son arbre et j'ai subdivisé en bouquets odorants.... Chaque jour les seringats se délestent de quelques pétales comme une averse de neige. Cela fait un tapis blanc au pied du vase et c'est absolument ravissant !

Au jardin, une plante grasse que j'avais mise en pleine terre a largement fleuri. Les couleurs sont tendres comme j'aime. Un vrai plaisir !

La sauge, que j'avais sévèrement raccourcie, est en fleurs elle aussi. Un nuage bleu qui contraste avec le mur de derrière... 

Le cyclamen vivace est totalement recouvert de fleurettes et je m'aperçois qu'hormis le rose de la succulente, je fais une sélection très bleue dans ce jardin !

Partie quelques jours seulement, quelque part dans le Var... Se lever et se frotter les yeux en voyant le Mont Vinaigre sortir des brumes de son sommeil.

Marcher le long de la Siagne, redoutable quand la pluie s'y ajoute, porte d'entrée depuis la Méditerranée,

Siroter une boisson fraîche sur une plage privée avec, pour horizon, quelques "petits" bateaux au large de Cannes qui fête le cinéma,

Marcher sous le soleil du soir en profitant des températures encore très douces du mois de mai,

S'isoler au milieu des collines où se diffusent les parfums sucrés des acacias en fleurs, 

Tourner sur soi-même pour profiter d'un paysage tellement différent,

Jouer les découvreurs en photographiant les petites fleurs sauvages sans parvenir à leur donner un nom, 

Choisir l'ombre fraîche des arbres qui bordent le petit lac tout en bas,

Et rentrer le soir sous les nuées roses du couchant....

Avant de reprendre la route du retour sans avoir eu le temps de faire tout ce que l'on avait prévu !

A la maison, l'eau a manqué !!! C'est un comble !!! Il n'a plu que jeudi : un après-midi d'orage et d'averses. Il était ..... grand temps !!!

Entre Marmande et Agen, non loin de Nérac, une propriété installée au pied des ruines d'un château, tout en haut d'une colline, qui veille sur une campagne verdoyante, riche, accueillante et bienveillante. Parfois, au bout du jardin tout au fond sur la ligne d'horizon, se déssinent les crêtes enneigées des Pyrénées. 

La maison est lovée au milieu des fleurs.... des dizaines, des centaines de fleurs et d'arbres.

Tous les côtés sont également intéressants. Difficile, donc, de dire où se trouve la façade : au sud avec l'ouverture de la porte-fenêtre de la salle et avec la fenêtre de la cuisine ? Ou bien à l'Est, là où s'ouvre la porte sous le porche d'entrée ? Au sud où se trouve la terrasse carrelée où il fait bon déjeuner sous un parasol ou à l'Est, là où un petit escalier se faufile entre les rosiers et les iris pour grimper jusqu'à la porte d'entrée ?

A l'étage, trois chambres et une mezzanine. une des chambres ouvre ses volets bleus au sud. Tout auprès, une salle d'eau et dehors, derrière la palissade joliment argentée, une piscine bien cachée et son local technique à peine remarquable auprès du barbecue extérieur dont on n'aperçoit que la chaminée.

A l'est, les fenêtres des chambres de l'étage et la porte d'entrée cachée sous un porche qui offre, l'été, une agréable ombre rafraîchissante. Et dans la suite du bâtiment en retrait, un grenier chapeautant une chambre confortable et sa salle de bain/d'eau, directement connectée au salon et au bureau aménagé dans l'espace ouvert que ferme l'escalier.

A la suite de la chambre, un premier garage suivi du second, plus vaste, servant aussi de remise. 

Dans le renfoncement fermé d'un mur de pierres sèches, un portail ouvrant sur une cour intérieure. Au bout de la cour, une cuisine d'été qui communique avec le cellier, lui-même sas de communication avec la cuisine ouverte sur la salle à manger.

Depuis la rue qui descend au milieu des champs et des vignes, une vue sur la maison plutôt bien cachée dans sa végétation et un petit escalier "raccourci" pour les paresseux qui ne souhaitent pas faire le grand tour....

Une superbe maison, riche de bois et de pierres, de tuiles canal, équipée d'une grande cheminée devant laquelle il fait bon, l'hiver, cocooner en attendant le printemps. Une maison où l'on se sent tellement bien et...............qui est à vendre ! 

Après que le ciel nous ait fait les gros yeux pour rire, les nuages s'en sont allés pour laisser place à une vague brume de chaleur....  Avec la grande marée et le pont de l'Ascension, les vacanciers et résidents secondaires sont arrivés en nombre !

Immergés jusqu'à la taille, les pêcheurs ont cherché les coquilles Saint-Jacques. La pêche a-t-elle été fructueuse ? Je ne sais pas... 

Même au large, les bateaux se sont posés sur le sable, gros poissons fatigués de courir parmi les vagues. 

Plus loin encore, ce sont les îles et à les zoomer, on se rend bien compte que la population a su traverser à marée haute pour aller se concurrencer dans la quête du crustacé rare ou du coquillage furtif !

C'était hier après-midi et hier soir ; à 17 h 30 nous avions encore 22° ! Un vendredi d'exception avec la pêche, la plage et la douce soirée en terrasse !!!

S'il a fait doux aujourd'hui, il n'a pas fait aussi beau. Le ciel était couvert, l'air était fort et chaud. La pluie est tombée en fin d'après-midi. Pas longtemps, mais comme une averse d'orage peut le faire. Nous n'avons pas eu de tonnerre pour autant mais le gris l'a emporté en fin de journée !!!

D'abord il y a la promenade au jardin et l'observation de ce qui fleurira prochainement ou de ce qui a fleuri déjà.... La rose blanche, tout juste bordée d'un rien de rose (?), s'est épanouie et lutte bravement, toute seule, contre les heures qui s'écoulent, le temps qui passe, le vent qui s'acharne.... Brave petite rose esseulée qui défend si bien son rosier grimpant contre les éléments.

Les deux echiums ont beaucoup grandi. Ils ont aussi dû faire des bêtises le soir quand je dormais car il est né une foule de petits dans les graviers de l'allée ! J'ai du ôter une petite dizaine de pousses, de rejets, sortes d'asperges rouges qui puisent leur énergie dans un bulbe qui vient volontiers avec la pousse quand on l'arrache. Mais le travail est à recommencer deux jours plus tard. Quelle productivité !!!

L'Exochorda (racemona "Niagara" est un arbuste qui ne doit pas atteindre plus de 1 m de haut. Pour l'instant, il est en pot et en fleurs. Elles ont un aspect légèrement flétri. Je l'ai arrosé, n'aurais-je pas dû ?

Petit geranium vivace couvrira le sol si les limaces lui prêtent vie !

La première fleur du lilas a pris du volume. Sa solitude ne durera pas, j'ai compté cinq autres grappes en devenir... Chouette alors !

Une des clématites semble particulièrement heureuse de l'endroit où on l'a replantée. Elle parait plus volubile que les autres même si les autres ont fleuri, elles !

L'aubrétia a pris de l'ampleur et l'une des touffes s'est transformée en petit coussin violet. La couleur est d'une luminosité incroyable. Ce violet intense fait un gros point d'exclamation dans le parterre. On m'avait dit que cela donnait un très beau résultat mais je ne m'attendais pas à autant d'effet !

Du coup, non loin de là, une fleur d'ail décoratif a décidé de monter et de préparer son éclosion. J'ai hâte de voir l'ampleur de la fleur car je crois que c'est un petit format. Dommage mais il sera toujours temps de lui adjoindre une autre race, plus volumineuse.

La clématite "Ville de Lyon" a entrepris l'escalade du panneau de clôture mais a stoppé légèrement sa progression au profit d'une floraison. Trois ! Trois fleurs sont prêtes à s'ouvrir. Je te présente la première, la plus ouverte. J'espère qu'elle sera aussi allègre que celle de ma voisine qui, chaque année, garnit pilier et longeron de son store-auvent avec une multitude de fleurs rouges qui ne cèdent pas de l'été. Un vrai spectacle !

La touffe de thym n'est pas en reste et s'est recouverte d'une abondante floraison bleue. Et, bien sûr, à la vue s'ajoute le parfum. J'adore !

Bien sûr les Némésias continuent leur floraison vigoureuse qui n'aura donc pas cessé de tout l'hiver. C'est assez incroyable. On les appelle aussi "miroir des elfes", c'est plutôt joli, non ? Il y en a de toutes les couleurs et j'ai un pied uni rose tandis qu'un autre pied met trois couleurs ensemble, rose, blanc et bleu violet. Ce dernier s'appelle "confetti"..... Décidément, c'est vraiment une plante pleine de charmes !

La clématite que je trouvais avoir une curieuse couleur continue sur sa lancée. Une seconde fleur est venue la rejoindre avec ce même coloris un peu fâné, un rien passé.... Joli, ma foi. Mais inattendu !!

Et puis, encore une surprise de taille (encore que...), me voilà avec un arum miniature !!! J'ai volontairement mis ma main auprès pour que l'on prenne conscience de sa toute petite taille. Il est parfaitement formé et sa fleur est tout à fait normale mais corolle et feuilles sont de taille réduite. D'où cela me vient-il ? Pfff

Enfin, au nombre des succulentes qui profitent des températures en très nette hausse, il y a celle-ci qui n'en finit pas de fleurir. Une pure merveille !

En revanche, que je n'ai pas dans mon jardin, le camélia ci-dessous vient d'un autre jardin, bien plus grand, bien plus garni où l'on pourrait se perdre ou se cacher, où la nature est vivante et vivace, où les objets d'hier prennent une tonalité romantique comme on aime : le jardin de Martine... Ses petits bouquets sont toujours tellement délicieux et faits avec tant d'amitié. Comment dire merci autrement ?

A force de le souhaiter, le printemps est enfin arrivé. Le thermomètre a commencé à monter même si, de temps à autres, le ciel se faisait menaçant. Il n'y a pas eu d'orage, il n'y a eu que quelques pluies d'orage. Mais ça, c'était ... avant !!

C'était le 2 mai 2007. Véro m'avait encouragée depuis longtemps à démarrer un blog et je croyais l'exercice inaccessible à mes petites capacités informatiques.... 9 années de messages, de photos, de liens, de comptes-rendus, je pense avoir fait la preuve que je pouvais. Mieux, j'ai même compris comment fonctionnaient d'autres plateformes. Au point que quand je ne suis plus en phase avec Canalblog, je me dis que je vais déménager. Et puis, comme dans tous les vieux couples, l'orage laisse la place à l'éclaircie, on se rabiboche et je ne mets pas la menace à exécution. Le divorce n'est pas pour tout de suite !!!

En tout cas, voilà l'occasion idéale pour remercier mes abonné(e)s et mon lectorat. J'espère ne pas vous ennuyer et vous offrir de quoi vous distraire. 

Un petit gâteau pour célébrer ces années de relation ?

Pour la première, il fallait faire une empreinte visible dans de la cire et, bien qu'ayant recommencé plusieurs fois, je n'ai toujours pas réussi brillamment l'exercice ! Tant pis, je préfère de loin d'embossage à la poudre pour dessiner l'empreinte. Il faut bien y regarder mais je l'ai également fait.

Pour la deuxième carte, il s'agissait juste d'altérer une capsule. Toujours aussi frileuse pour écraser la capsule avec ma Bigshot, j'ai choisi d'en ramasser une dans la rue que les voitures ont bien aplatie pour moi !

Moralité : j'ai un jour de retard sur mon engagement mensuel....

Le Ciel aurait-il confondu 1er mai avec premier jour de printemps ? En tout cas, le soleil est arrivé tôt et la douceur aussi. Il faut dire qu'il n'y avait pas un poil de vent. Alors partis pour un vide-grenier que l'on n'a jamais trouvé, nous sommes revenus par Binic pour une petite balade. Mon Dieu comme ça fait du bien une petite marche sur la digue avec les rayons du soleil qui fouille l'encolure pour venir chauffer les os !!!

Quatre "paddleistes" pagayaient allègrement sur une eau très calme, une mer d'huile aux couleurs variables...

Après quelques hésitations, le moteur du petit bateau de bois a bien voulu démarrer. Le pêcheur a finalement réussi à détricoter son annexe des pare-battages pour libérer son embarcation et prendre le large.

Et puis en regardant du côté de la plage, j'ai pris conscience que jamais je n'étais allée là-bas, au bout de cette pointe. Et quand la curiosité me pique, je finis par trouver le chemin qui y mène !

Et du haut de ce cap qui porte le curieux nom de Pointe de Rognouse, il y a une très jolie vue sur l'entrée dans le port et la digue.

Plus loin, tout au bout de la pointe, il n'y avait personne à déranger : quelques maisons, une ancienne colonie de vacances qui semble désertée à présent et une placette où seul un camping-cariste tentait de démarrer un feu de bois pour griller la viande de midi.

Mais de là-haut, quelle vue !!!

Et puis, tout en bas, une plage de gravier et un ilot avec sa croix. Mais nous n'avons pas trouvé comment descendre vers la crique autrement qu'à pied. Seulement si j'étais descendue, je sais que je n'aurais pas pu remonter. Hé oui, il y a des jours avec et des jours sans.... Ce matin c'était sans !

Une bonne adresse à conserver pour un jour de balade.... Nous n'avons pas trouvé de route menant aux hauts de cette crique alors ce sera pedibus-jambus, je ne vois que ça !