Douceur, de la douceur avant tout...
Tantôt il fait beau et chaud, tantôt nous écopons trois gouttes de pluie, tantôt le thermomètre dévale les graduations et le vent se lève...... verrons-nous l'été cette année ?
Cela n'empêche pas les plantes de s'épanouir et de faire des petits... Les couleurs adoucissent les zones ombragées, les fleurs arrondissent les lignes trop rigides, les parfums se diffusent doucement dans l'air.... Les orchidées reprennent enfin vie. Après l'épisode dramatique des cochenilles et le résultat navrant de mon traitement radical, les plus résistantes font des bourgeons, les plus récentes refleurissent. Les plus fragiles ont péri.
De la même façon, j'ai rattrapé in extremis le Bougainvillée qui avait failli mourir de soif. Quelques bons arrosages, une bonne situation ensoleillée mais pas trop (forcément, vu le temps !) et voilà un feuillage tout neuf, tout frais, tout tendre... :
Je parlais de tendreté mais s'il fallait parler de tendresse, j'évoquerais alors celle que j'ai pour ces roses que j'ai achetées....... chez Lidl. On pourrait s'attendre à des fleurs de qualité moyenne mais il n'en est rien. Un petit bouquet de fleurs coupées pour 1,99 euro. Alors, à ce prix-là, j'en prends deux et je mélange...
Dans le domaine de la rose, bienvenue à ce tout petit rosier qui profite d'une lumière nouvelle depuis que j'ai arraché le rosier grimpant malade. La maladie n'étant pas identifiée, les soins étaient probablement inadaptés. Alors plutôt que continuer un traitement hasardeux, j'ai préféré jouer la carte de la précaution et j'ai enlevé le rosier atteint qui, pourtant, portait l'étiquette prestigieuse de Meilland. Gage de qualité et de force ? Pas forcément. La preuve... En tout cas, il en est un qui, du coup, se sent soudain très important :
Le petit rosier (deviendra grand !) est issu d'une simple bouture. En contrepartie, d'un rosier planté cette fois, une autre rose s'est ouverte un peu plus loin
Et comme la couleur rose va bien au teint de mon jardin, la passiflore de Roscoff ouvre ses premières fleurs. Je les ai photographiées car celles de l'an passé n'ont pas duré très longtemps....
Dessous, la Véronique explose sa seconde floraison pour le plus grand bonheur des petites abeilles de mon voisin. Enfin, je suppose.... Il y a des ruches à quelques dizaines de mètres de chez moi, j'imagine que les abeilles ne vont pas aller chercher plus loin ce qu'elles ont tout près ?
Et, puisqu'il est question de bébés, quel meilleur exemple que cette plante qui élève ses enfants tout autour de ses feuilles avant de les laisser choir sur la terre de son propre pot pour leur permettre de croître.
Et pour finir ce billet plutôt rose et tout tendre, voici de quoi apprécier la douceur de l'instant.