En cours d'année, je me dis toujours que tel endroit, tel édifice, telle propriété seront parfaits à visiter aux journées du Patrimoine et quand sonne l'heure de ces deux jours particuliers, la mémoire me trahit et je ne sais plus où aller.

Cette fois, c'est ma promenade récente qui m'est revenue en mémoire : nous n'avions pas pu visiter (re-visiter) la Chapelle Kermaria qui était fermée à notre dernier passage. Alors quand y retourner sinon aux Journées du Patrimoine ? Et bien sûr, en arrivant, que crois-tu qu'il arriva ? Mon appareil photo s'est éteint à bout de batterie. Pffff....  Heureusement, désormais le téléphone peut dépanner (même si la qualité des photos est nettement moins bonne) et j'ai pu rapporter quelques clichés quand même !

La chapelle, qui date initialement du 13ème siècle, a bien failli disparaître. Heureusement, alors que des enduits recouvraient ses murs, un ébranlement au 18ème siècle fait tomber le plâtre qui découvre alors sa fameuse, très fameuse danse macabre. La chapelle est alors sauvée. Un peu restaurée dans les années 60, elle se visite à présent sous la gouverne de bénévoles qui racontent son histoire avec passion.

Sur la danse macabre, on note une alternance : un squelette dansant, un notable. Mais, de temps à autres, il est une petite différence comme ci-dessus la seule femme de la farandole. Difficile de savoir qui elle est et l'importance de la place qu'on lui a donnée il y a si longtemps !

Sous son toit en bois (coque de bateau retournée), la chapelle continue de souffrir de l'humidité qui a contribué à effacer pas mal des dessins et inscriptions.

Un grand rétable de bois, aujourd'hui démonté, limitait l'extrémité de la chapelle et formait, derrière, une Sacristie surmontée d'une chambre pour passager. L'on perçoit encore l'emplacement des poutres qui soutenaient le plancher de cet étage.

Ci-dessous, une descente de croix en albâtre probablement réalisée en Angleterre et, juste avant cette oeuvre, plusieurs reliques très menacées par l'humidité des lieux.

Sous le porche, quelques statues de pierre et d'autres en bois polychromes.... 

Kermaria an Inskuit, (la maison de Marie la Rescapée), une jolie visite à faire tout au long de l'année à condition de pouvoir téléphoner à l'une des personnes qui font visiter et qui racontent l'histoire de l'endroit.

Je n'aime rien tant que marcher le long de la mer, le matin, quand peu fréquentent le sable et que l'on y croise surtout les longeurs de côte. En général, il règne une ambiance calme dans une atmosphère un peu plus fraîche. J'adore !!! Tu veux m'accompagner ?

J'aime cette ambiance relativement silencieuse, quand l'air est clair et le ciel cru... Et toi ?

pour y retrouver notre Patchacha admirée !!

Une très belle chenille observée dans la fraîcheur de vendredi matin mais ....

Un peu échevelée et quelque peu capricieuse, nous avons tenté de la faire monter sur une feuille de geranium dont elle n'a pas voulu puis sur une feuille assez large d'un adventis qu'elle a refusée aussi, nous avons fini par la pousser sur une feuille marron et sèche, un peu dure, qui a permis de la véhiculer vers la végétation nettement plus appropriée que le rebord cimenté sur lequel elle se trouvait... Elle était si jolie, jaune citron avec un peu de flamme orange-rouge mais, surtout, avec ces pointillés blancs tellement contrastés qu'on aurait cru autant de petites lumières allumées. 

Je me méfie toujours des chenilles car certaines infligent des brûlures en faisant pipi, d'autres jettent des poils urticants....  donc pas question de la prendre avec les doigts d'où cet artifice de la feuille rigide qui fait un excellent brancard. 

Quelques recherches via "quel papillon pour quelle chenille ?" et j'ai trouvé son nom : Noctuelle de l'Erable. Il semble que cette chenille soit redoutée des jardiniers pour les dégâts qu'elle commet. Toutefois, le papillon qu'elle donnera n'est pas vraiment joli ! 

Voici donc acronicta aceris !

Parmi le feuillage de mon jasmin, voici ce que j'ai aperçu...

Renseignements pris, il semble s'agir d'une Agiope Frelon qui a tissé son blobe à  oeufs d'où s'échapperont plus de 300 araignées après éclosion et passages de quelques étapes de transformation. 

Cette araignée nous débarrasse des guêpes et des mouches et ne doit pas gêner particulièrement. Toutefois mon jardin est visité par les abeilles ; j'ose espérer que cette araîgnée sait sélectionner ses proies ?

Samy en reste tout ébaubi...