Tu mets quel dé, Doudou, dis-donc ?
Marie-Hélène me pose une question intéressante à propos du dé qu'elle ne parvient pas à mettre pour coudre. En fait, la plupart du temps, les dés glissent et moi aussi j'ai longtemps cherché celui que j'allais supporter.
D'abord, il y a le dé trop grand. Au premier enfilage, on s'y sent bien puis on finit par coudre, le doigt en l'air parce que ce fichu dé n'arrête pas de quitter le bout du doigt.
Ensuite il y a le dé trop petit qui en fait tout autant mais plus rapidement encore... Alors quel dé choisir ?
Le dé en nickel est celui que tout le monde connaît mais que tout le monde ne supporte pas. On y transpire volontiers, il sort facilement et quand, comme moi, on a une bosse sur le côté de l'articulation, il n'emboîte pas suffisamment le doigt. Les autres dés en métal sont sensiblement pareils.
Le dé orange est en silicone. On peut le faire tremper dans de l'eau chaude pour l'enfiler aussitôt sur le doigt mais la préformation ne tient pas vraiment et il peut serrer.
C'est le troisième, le dé ouvert que j'emploie. La bague étant fendue, elle s'adapte à tous les doigts. On trempe le dé dans l'eau bouillante, on l'enfile tout chaud et on le laisse refroidir sur le doigt. Une fois préformé, il garde la forme et continue de convenir. De plus, sa forme étudié pour les ongles longs est plutôt pratique. L'ongle peut être très long, il dépasse tout son soûl.
Je ne portais pas de dé jadis et disais ne pas pouvoir en porter mais, à coudre des morceaux de tissu en ribambelle, j'en ai eu assez de me percer le bout du doigt. J'ai essayé le dé, je me suis un peu forcée à le supporter et puis je ne m'en suis plus passée sauf pour la broderie au point de croix où il n'est pas franchement utile.
Voilà. Si j'ai pu aider au choix du dé de quelqu'un, vous m'en voyez ravie !