J'ai photographié, à Bayeux, un platane qui aurait fait son admiration ! Alors, pour toi, ma Zouzou, voici des feuilles et des branches et puis voici mon coeur, qui bat toujours pour toi... Et nous, en mémoire de toi, c'est un Fuchsia que nous avons planté au jardin !

Allons bon. Voilà que le vent se lève au moment où la pluie se met à tomber. Pas chic, ça.... Mais rien à voir avec vendredi dernier et l'énorme orage de grêle que l'on a reçu sur la tête. Le jardin n'a pas aimé.... La clématite présente l'avantage de développer rapidement de nouvelles fleurs. L'aspect haché laissé par les grêlons disparaît peu à peu de la touffe. Les géranium, eux, ont été épargnés, sans doute protégés par les buissons ou arbustes qui les surplombent. Mais hélas, tout le monde n'est pas à cette enseigne et certains dégâts restent bien visibles. Fort heureusement, les insectes ne dédaignent pas les fleurs lorsqu'elles sont chiffonnées, même si elles le sont beaucoup, à l'instar de ce rhododendron J'espère que nous aurons de nouvelles éclaircies. Elles remettent le coeur à l'ouvrage. Cela dit, j'ai tout de même refait quelques soupes de sorcières pour mener des expériences nouvelles. Ici, j'ai employé de la teinture en poudre mais j'ai ajouté des pétales de soucis pour foncer un peu la teinte Pour qui suit un peu mon blog, imaginer qu'il s'agit de préparations pour le concours sur les "ocres, couleurs et lumière" devient un jeu d'enfant. Hier vendredi, il faisait très chaud et particulièrement lourd, orageux. A Bayeux où je me rendais pour un rendez-vous, il n'a pas plu. J'en ai profité pour essayer de photographier la cathédrale mais le manque de recul et la hauteur de l'édifice ne permettent pas de tout prendre. Il faudrait un grand angle, peut-être ? En tout cas, voilà quand même de quoi vous donner une petite idée du monument. Vision un peu en noir et blanc de la pierre, sans cesse restaurée, nettoyée, décapée, protégée.... Dommage. On rêve des couleurs du Moyen-Age quand les églises prenaient des tons improbables pour s'habiller aux yeux des gens à la recherche d'un abri, d'un lieu de conversation ou de marchandage. Et les temples Egyptiens ou Grecs, ne revêtaient-ils pas couleurs et enrichissements ? Dessins et textes ? Hum, hum.... Timmy regarde tout cela d'un drôle d'oeil

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Quand le moral descend ou bien si le temps fait des siennes et nous refroidit le bout du nez, rien de mieux qu'un réconfortant solide

Petite information qui intéressera les lecteurs de l'est de la France : une très belle manifestation aura lieu les 3 - 4 - 5 et 6 juillet prochains à Morzines en Haute-Savoie. Voici un lien pour le site de Patch'Montagne qui est à l'origine de cette manifestation et, pour illustrer mon petit post, voici un petit rappel de ce que fait l'une des invités, Olivia Uffer ! J'adore !

Bon... Je n'y croyais plus : dans ma ville enfin un magasin de tissus a ouvert ses portes !!! Si, si... juré... craché (ah non, c'est dégoûtant !) C'est Véro qui m'a donné l'info et j'ai mis quelques jours à me décider à sortir. Mais, ayant besoin d'un tissu pour les rideaux de Bretagne, j'ai poussé jusqu'au magasin qui a son site internet. Une nouveauté dans le quartier ! Magasin intéressant avec tissus d'ameublement, tissus de confection, nécessaires à broder, un peu de matériel pour le patch et des cours de couture. J'ai rapporté de quoi faire les rideaux. Yapuka...

J'ai voulu tenter l'aventure du feutrage. Honnêtement, je n'avais jamais fait et je ne maîtrise pas. D'ailleurs, il m'est venu des angoisses au point que j'ai interpelé Véro de Douai pour vérifier que ma démarche technique était la bonne ! C'est vrai, ça, quand on a un doute il vaut mieux appeler à l'aide une pro du genre, non ? En fait mes angoisses sont arrivées en cours de travail : poser une mèche de laine cardée sur la toile posée sur un bloc de mousse et l'enfoncer à coups d'aiguille-harpon que l'on tient verticalement (gare aux doigts ! Les miens ressemblent à des passoires...). Juxtaposer de petites mèches en les faisant ou pas se chevaucher et recommencer bien gentiment la procédure... Oui, mais, dessous ? J'ai décollé régulièrement mon travail afin qu'il ne s'enfonce pas trop dans la mousse et j'ai trouvé que, par dessous, il y avait bien peu de matière. Comment tout cela allait-il tenir ??? J'avais lu quelque part que l'on pouvait aussi inclure des morceaux d'organza et donc de ruban. J'ai tenté ma chance et, là, un frisson m'a parcouru le dos : mais ça n'entre pas ! Le ruban frisotte mais il me paraît tout juste posé sur le tissu. Allo, Véro ! Je sais que Véronique doit être absente, elle va animer un cours auquel une de mes amies correspondantes doit participer prochainement et c'est de l'autre côté de la France. Je ne vais pas attendre son retour..... Une idée lumineuse (Hum !) et je remet un non tissé thermocollant au dos. Il aura pour mission de coller le peu de fibres passées de l'autre côté du tissu et de les maintenir en place. Non ? Un peu de piqué libre qui redonne du volume aux formes et je vois un paysage du Lubéron. Bon, le verso me plaît et les espaces laissés libres vont me permettre d'ajouter mon nom et la date. Oui, mais, le recto ? Il me paraît un peu vide. Je cale. Une fois encore, je réfléchis à voix haute et, au moment où une amie me suggère de soumettre la question à toi, public lecteur, afin que tu me donnes un avis, une nouvelle idée m'arrive. Je possède, dans un petit coin, de petites pierres devenues perles à coudre.... Eh ben, voilà.... Il y a bien des cailloux et des sols rocailleux dans le Lubéron, non ? Ah, au fait, petite question : on dit Lubéron avec l'accent sur le E ou bien Luberon... D'aucuns disent que la seconde orthographe et cette prononciation tracée "Lub'ron" seraient un effet de mode, un snobisme récent. Alors, é ou E ? Allons-y voir sur un site touristique....http://www.parcduluberon.com/ ici pas d'accent, mais là ils mettent un accent. Oui, oui, regardez bien... sous la piscine... Ne sachant pas, j'y ai mis un é...

Vous avez peut-être fait leur connaissance en regardant à la télévision l'émission qui envoyait Muriel Robin au pays des Himbas. Si tel n'est pas le cas, vous irez donc enrichir vos connaissances en allant sur les différents sites dont celui-ci. Les Himbas habitent le Kaokoland, domaine des terres rouges, rouges comme l'ocre, rouges comme la poudre qui entoure la grise hématite qu'ils dénichent au fond de grottes où ils vont se frotter contre les parois jusqu'à en prendre la couleur. Cette photo de paysage appartient à Fred, un voyageur qui vent tout une collection de clichés de grand intérêt. A voir et à acheter ! C'est en recherchant des images à propos d'ocre et de couleurs que j'ai élargi aux Himbas. Cette femme, sa coiffure et l'or qui brille sur son front m'ont inspiré ceci Ici, il s'agit de tissu rouillé revêtu d'un voile thermocollant double face peint. Les broderies sont colorées après coup à l'éponge avec des peintures acryliques mais aussi des bâtons de pastel gras qui fondent à la chaleur du repassage et s'étendent pour se mêler intimement aux couleurs du support. Et puis viennent des touches de peintures métallisées or et cuivre pour le recto avec, en plus, quelques empreintes appliquées au tampon pour le verso. Les détails photographiés vous permettront de mieux déduire le travail effectué sans doute.

Allez ... un peu de publicité ne peut pas nuire, n'est-ce pas ? Je viens d'apprendre qu'une personne de ma connaissance a acheté un petit château logé dans la Baie du Mont-St Michel, à un jet de galet de Granville. Le mieux est d'aller visiter le site qui lui est consacré !

Joli, non ? On irait bien y passer un petit week end...

Le beau temps s'est installé. Nous sommes passés par quelques épisodes orageux qui ont fait passer le ciel au gris et tomber le thermomètre mais, depuis deux jours, le beau temps est revenu. J'ai mesuré 30° à l'ombre avant-hier et 38° hier soir à 20 h 45, au soleil couchant. Pas mal hein ? Du coup, le jardin explose de couleurs... Une merveille ! Les fleurs se sont ouvertes avec quelques semaines d'avance, pour preuve le pavot rose qui se prépare à défripper sa robe encore pliée dans son corset Dans les premières pages de ce blog, vous pourrez retrouver l'éclosion de ce pavot et les photos de ses pétales incroyablement plissés naturellement. Une merveille de la nature, ça aussi ! En tout cas, ma petite vigne, plantée avant l'hiver, est repartie de plus belle. Faut-il y faire quelque chose à cette heure ? Vous qui habitez dans les vignes, vous qui connaissez les soins à apporter, pouvez-vous me dire ce qu'il faut y faire ? La feuille est belle, fraîche et vigoureuse Et qui profite de tout ça ? Qui se love sous les bosquets, à l'ombre, le nez frémissant de parfums ennivrants ? Qui se frotte le ventre dans la fraîcheur humide de l'herbe tondue ? Qui choisit son petit coin, à l'abri des regards et des courants d'air ? Qui déguste le soleil emprisonné dans sa robe et fait provision de vitamines D ? Je vous le donne en mille : Notre locataire ! Actuellement, sa maîtresse étant partie pour le long week end de Pentecôte, il se donne encore plus aux trois maisons de ma rue. C'est sans doute chez nous qu'il passe le plus clair de son temps qu'il partage entre un fauteuil du salon, un lit, une étagère de la véranda et la terrasse. Il reste même certaines nuits. Sans savoir son nom, nous l'avions tous baptisé Félix, pour ses couleurs puis, de mauvaise mémoire, l'avons appelé Samy parce que nous pensions que c'était son nom et puis, finalement, c'est ce week end que j'ai appris qu'il s'appelle, en réalité, Timy !!!! Mais, de bon caractère, il répond à tous les noms qu'on veut bien lui donner ....