Ce matin, une petite visite au jardin m'a permis de découvrir
Joli comme s'il était dessiné sur un cahier d'enfant. Et serait-il toxique ? Certains y ont goûté, manifestement !
Et puis j'ai pu photographier
et également
Il s'agit, en violet, d'un Catarpa et en noir, des fruits du chèvrefeuille.
Tout ceci est bien indicateur d'un automne très avancé. Il faisait un peu frisquet. Un rien de brouillard finissait de se dissiper.
Les olives (au nombre total de quatre cette année -c'est une bonne année !-) grossiront encore un tout petit peu puis deviendront noires d'ici la fin novembre. Je ne pense pas, cette année encore, pouvoir produire mon huile mais avoir des olives en Normandie, ce n'est pas mal quand même.... Je trouve.
Bon, d'accord, mon olivier n'a pas l'étoffe ni l'envergure de ceux de vos vacances provençales mais je l'aime bien. Acheté pour un bonsaï, je l'ai finalement mis dans un pot plus grand avec beaucoup de terre et il a repris une croissance normale. Enfin ... presque !
C'est que j'aime assez les bonsaïs mais j'avoue que c'est un boulot !!!! Arrosage tous les trois jours en cette saison (et ils sont encore dehors puisque les températures sont convenables) mais arrosage deux fois par jour plus vaporisations l'été quand il fait chaud. Il faut éviter les rayons directs du soleil (je les place le long d'une haie vive, dehors et en retrait des fenêtres à l'intérieur). Je ne parle pas de la taille que je ne maîtrise pas vraiment ni des façonnages de branches qui demandent beaucoup de temps et d'application.
Entre autres, cet orme a perdu toutes ses feuilles récemment car je l'avais laissé aux soins d'une personne qui n'a pas songé à vraiment l'arroser ou le bassiner, jugeant que l'humidité ambiante devait suffire. Moi, cette année, j'avais dit "pas de chat ? Donc pas de plantes !". Un coup de colère, quoi.
Quand un bonsaï souffre, il peut se protéger en perdant toutes ses feuilles afin de réduire l'évaporation de l'eau qu'il contient au profit de l'alimentation de son tronc et de ses racines. Dès que j'ai repris des arrosages réguliers, ses feuilles ont repoussé. C'était à la fin d'août. Je le rentrerai bientôt dans la véranda où je le garderai au chaud, logé dans une caisse avec des flocons de polystyrène, en attendant le printemps. Il est probable qu'il ne perdra pas son nouveau feuillage qui ne reverdira qu'au printemps, quand l'arbre sera replacé devant une source de lumière franche.
Celui qui est travaillé "en cascade" est un olivier d'une autre race que celui qui me donne des fruits. Celui qui est couvert de grosses feuilles est un cotoneaster. Contre toute attente, sa mère, en pleine terre, a de toute petite feuille et celui-ci obtenu par bouturage me développe des feuilles énormes en oubliant de me donner les fruits oranges de l'automne. Pourtant, j'ai déjà travaillé les feuilles pour tâcher de les réduire. Rien n'y fait : il profite et me fait des feuilles comme des parasol !
Le pot de zinc contient une plante obtenue à partir d'un noyau de lychee. Les feuilles sont d'un vert très, très tendre et paraissent fines et souples comme des pétales de fleur mais il parait que la croissance est d'une extrême lenteur. Pour en faire un bonsaï, il faudra attendre.... La petite plante va avoir deux ans.
Le dernier pot est identifiable : un ficus benjami qui lui, sans qu'on l'y force, me bulbe le pied de son tronc et réduit ses feuilles tout seul. C'est pas beau, ça ???