J'ai une de mes amies textiliennes, Cathy Rosselle alias Asphodèle, qui expose actuellement.

Si vous êtes dans l'Aude, si vous passez du côté d'Azille dans l'Aude, si vous souhaitez séjourner dans l'Aude, ne ratez pas :

Cathy Rosselle propose ses sculptures textiles que vous pouvez également retrouver ici....

Et comme le talent attire le talent, Cathy est bien accompagnée. Le peintre Gilbert Garcia partage les lieux et expose ses toiles. Une jolie vue de l'artiste de sa région Minervoise :

Dans l'esprit populaire, Auvers-sur-Oise c'est un château,

ou un estaminet qui fut la maison de Van Gogh

ou bien Van Gogh lui-même

mais, à cette culture, il faut aussi ajouter .....

Un petit travail sur la couleur....

Des zones peintes à l'acrylique orange, d'autres zones servies au turquoise,

des pochoirs gris foncé (limite noir), un peu de peinture dorée et de peinture cuivre, un rien de poudre nacrée de couleur ocre, un rien de feuille métallique à transfert doré que j'ai brossé afin qu'il ne fasse pas trop "spots posés",

des passages aléatoires de piqûres machine de couleurs orange et turquoise,

et une atténuation des couleurs avec une éponge imprégnée de doré clair.....

Je me suis bien amusée. Je ne sais pas si j'arriverai à terminer ce travail pour en faire un couvre-livre ou un classeur à idées..... On verra bien ....

Les petites oies Bernaches, même si elles ne viennent que quelques mois par an dans notre baie, défendent leur territoire avec force. Il suffit d'une mésange qui vient siffloter sur la plage pour qu'elles sortent de l'eau pour chasser l'intruse...

J'ai ajouté des photos, même floues, rien que pour permettre d'identifier la silhouette de l'oiseau....

Il me semble avoir reconnu une mésange bergeronnette à longue queue mais je ne suis sûre de rien !

C'était à l'heure où la mer se mettaient en colère pour la dernière grande marée...

Fort heureusement, depuis hier mercredi, le soleil est revenu et l'on se croirait au....... printemps !

Ah, je t'entends d'ici : "c'est quoi comme arbre, un février ?"... Je reprends : voici ma feuille d'érable pour le mois de février.

Si j'aime beaucoup la feuille de vigne vierge pour sa forme, ses couleurs d'automne mais aussi pour tous les souvenirs agréables qu'elle véhicule, je dois dire que je commence à moins aimer la feuille d'érable. Bon que je sois claire, il y a érable et érable...

Il y a l'érable du Japon qui a un port étalé et des feuilles échevelées rouge foncé (cachette pour chat épatante),

Il y a la feuille multilobée qui s'apparente à la feuille de marronnier,

Il y a la feuille d'érable qui rougit à l'automne et qui s'épanouit jaune d'or dès le printemps venu,

Il y a, bien sûr, la jolie feuille d'érable, symbole du Canada,

Celle-ci, verte, est d'une forme très équilibrée,

Et puis il y a celle-ci, invariablement verte, qui deviendra marron à l'automne mais qui n'a pas l'élégance de sa soeur Canadienne. C'est celle-là que j'ai  chez moi. Enfin, quand je dis chez moi, il faut nuancer : deux voisins ont ces érables au ras du mur séparatif (sans considération des deux mètres d'écart qu'il faut respecter ni des deux mètres de hauteur imposés). Quand arrive l'automne, étant donné le sens du vent, les feuilles tombent chez moi. Des centaines, des milliers de feuilles.

Et, pire que la feuille, il y a  ................ :

des milliers de fruits qui ne m'amusent plus comme lorsque j'étais en primaire et que je les faisais voler. Des milliers de fruits (milliards ?) qui tombent partout et prennent racine.... il faut passer un temps fou, plié en deux et le nez au ras du sol, pour déterrer les ailes qui ont pris racine ou les petits arbres qui ne demandent qu'à grandir et à prendre de la force....

Tu l'auras compris, la feuille et le fruits de l'érable sont devenus de véritables obsessions pour moi au point que, pour ma collaboration de février au défi que s'est lancé Patchacha et que je suis tout comme Marie-Pierre, j'ai choisi cette feuille pour la mettre .... à l'honneur !

Des feuilles que j'ai faites en utilisant le principe du j'y-fous-tout sauf qu'au lieu de mettre un tulle dessus et dessous comme lors de l'exercice, j'ai utilisé des voilages : vert clair, vert foncé, doré, rouge à moins que j'aie utilisé un filet doré pour envelopper un morceau de soie doré et un tulle saumon pour y enfermer un morceau de soie de même couleur.

J'ai ensuite dessiné le contour de la feuille d'un point bourdon et les nervures avant de la découper.

Mes feuilles ont été déposées sur un tissu de fond imprimé avec la technique "couleur et soleil". Il s'agit de passer une encre ou une peinture pour soie sur un tissu, de semer des feuilles naturelles cueillies au jardin et un peu de sel, d'attendre que le tout sèche en plein soleil puis d'enlever les feuilles posées. La lumière a révélé la couleur, le sel a produit des effets, les feuilles ont fait de l'ombre et ont éteint la couleur. Du coup, elles ont laissé leur silhouette en négatif sur le tissu teint.

J'ai brodé les formes en piqué libre et j'ai réinventé les nervures qu'on ne peut pas voir, sauf sur quelques-unes qui apparaissent en positif, à peine suggérées.

Et pour terminer cet article, un travail numérique à l'aide d'un logiciel de traitement de photos parce que j'aime bien jouer avec le rouge quand il est en petite touche...

La prochaine feuille devra être mise en ligne en fin de mois prochain. Si certaines ont envie de nous suivre, il suffit de......le faire !

En voyant Patchacha réaliser ses feuilles avec autant de rapidité, j'ai considéré un peu hâtivement que c'était facile et vite fait mais c'était sans compter avec le retard pris à monter dans son train, le manque d'inspiration au début de la réflexion, les encours et, à présent, la panne de machine à coudre.

J'ai tout de même réussi à achever une première copie qui utilise les bandes, objets de l'animation de vendredi dernier devant mon club de patchwork. De la même manière que ces bandes sont employées en témoignage de l'usage que l'on peut avoir du tissu obtenu après ce travail, je présenterai aussi quelque chose en relation avec le "j'y-fous-tout" dont j'ai déjà longuement parlé ici. Mais à chaque jour, sa surprise. Voici donc la première :

Cela fait un paquet de temps que j'espère photographier un lever de soleil. Je me lève très tôt ces derniers temps mais les matins sont souvent maussades même si le soleil nous arrive ensuite. Il y a deux mois, j'avais opté pour une montée de garde face à l'horizon et puis le ciel avait blanchi sans que jamais un disque solaire ne se lève. Loupé !!!

Ce matin, encore en robe de chambre et pyjama, mon Hom m'a crié qu'il y avait un lever de soleil rouge. N'écoutant que mon envie, j'ai filé en pyjama jusqu'au bord de la mer pour te ramener quelques photos. Malheureusement, le temps de récupérer ma voiture, de descendre au parc et, à pied, de dégringoler la colline aux eucalyptus et le soleil était déjà moins enflammé...

La photo qui suit est complètement floue mais qu'importe ! L'essentiel est dans le rouge saumoné du ciel...

Non loin de moi, j'entendais cacarder des oies Bernaches et apercevant des oiseaux au bord de l'eau, je les ai photographiés à bout de zoom..:

Et ce ne sont pas des bernaches ! Sans doute étaient-elles juste au-dessous de moi, sur la plage, tandis que je photographiais un groupe d'oiseaux éloigné....

Samedi j'ai eu l'agréable surprise de voir arriver la présidente et la trésorière de mon club de patch. Elles venaient, au titre du groupe, me remercier pour avoir animé l'initiation à l'art textile ; les participantes ont été tellement contentes de ce que je leur ai proposé qu'elles ont eu envie de m'offrir une magnifique orchidée phalaenopsis et j'avoue qu'elles ne pouvaient pas me faire davantage plaisir ! Tu sais comme j'aime les orchidées, hein ?

C'est une trois tiges menée en cascade. Superbe !!! Je l'adore mais je ne t'apprends rien en te disant cela ....

Elle se marie superbement à la Tillandsia à raquette que j'ai trouvée récemment chez Lidl et qui a fleuri dès son arrivée à la maison. Je me sens très gâtée et je ne nie pas que l'émotion m'a un rien serré la gorge. Je ne m'attendais tellement pas à une telle gentillesse et je n'attendais vraiment rien après cette journée que j'ai aimée ; d'ailleurs j'ai proposé que nous recommencions un de ces jours prochains. Reste à faire le sac qui va autour des bandes à présent....

J'avais, il y a quelques temps déjà, commencé une éco teinture que j'avais laissée en attente (le lien te permettra de remonter l'historique de cette manipulation). En voyant, par transparence, une couleur verte s'imposer de plus en plus, j'ai redouté l'erreur et j'ai ouvert....

Devant l'inégalité de couleur des trois ballotins, j'étais plutôt contente et pleine d'espoirs.

Mais, hélas, j'attendais autre chose que ce que j'ai trouvé. Mes chiffres et lettres longuement découpés dans la peau de potiron ont noirci mais n'ont rien donné sur le tissu lui-même,

le second tissu, sur lequel j'avais parsemé (juste avant de rouler) quelques étamines de lys me réservait une bien mauvaise surprise. Les étamines, après trempage, se sont transformées en paquets collants et poisseux. Une espèce de résine grasse qui beurre les doigts et tache tout en jaune. Le tissu n'a guère profité des taches très jaunes que j'espérais ; en revanche, les doigts, les mains, l'évier, le robinet, la paillasse..... tout, tout a pris de cette graisse impossible à ôter.

Heureusement, j'ai eu une idée (t'es géniale, Mimi !) et j'ai sorti la bouteille d'huile d'olive. Un chiffon propre et zou... l'huile enlève instantanément tout ce qui colle ou pègue (comme diraient les provençaux). Ouf !!! J'ai même dû mettre de l'huile dans mon tissu car lui aussi collait en ces taches jaunes. L'huile a ôté la résine et............. la couleur !

Quant au troisième tissu qui contenait des clés qui ont rouillé allègrement, il est devenu noir mais en strates qui peuvent s'avérer intéressantes.

Les tissus largement lavés avec un savonnage doux, rincés abondamment et essorés sont à présent prêts à être étendus pour le séchage. On verra ce qu'il sera possible d'en faire plus tard.....

Ce plumeau que tu aperçois en bas à gauche de la photo n'est que la queue de Monsieur Gimmick, jamais bien loin de moi quand je patouille. Il adore !

Même le chiffon utilisé (un vieux torchon usé) a pris des couleurs. Mais s'il a retrouvé sa souplesse et si je peux l'utiliser, il gardera sa fonction de chiffon je pense... Ce n'est pas que j'en manque mais quel devenir pourrait-il avoir en art textile ? Je n'imagine rien avec lui....

Et puis, en allant placer les tissus sur des cintres pour les faire sécher en intérieur (je n'ai plus d'étente à linge extérieure actuellement), j'ai pu récupérer deux autres tissus que j'avais travaillé voilà quelques temps. J'avais utilisé de la gaude sèche pour vérifier que la plante, même une fois séchée au grenier, conserve ses propriétés tinctoriales. J'avais fait quelques serrages à la ficelle de cuisine et voici ce que j'ai récupéré :

Pas mal. Quelques tampons, quelques pochoirs et je pourrais bien récupérer quelque chose de potable pour une petite réalisation....

Fauchée en pleine jeunesse par on ne sait encore quelle maladie, ma machine m'a lachée !!! En plein travail, elle a hoqueté gravement. Comme cela lui arrivait parfois quand l'aiguille voulait pénétrer une épaisseur trop dure et que j'avais l'habitude de résoudre le problème en relevant le pied presseur, j'ai commencé par faire ça. Mais devant l'inefficacité du geste, j'ai éteint la machine qui, au rallumage, avait effacé son écran d'erreur.

Mais, mais, mais, mais........ plus rien !!! Impossibilité totale de tourner le volant pour descendre ou monter l'aiguille. Plus rien de rien !!! Coincée, bloquée.... Je dois dire que, depuis deux ou trois jours, elle grinçait, elle couinait, elle se plaignait déjà mais que je continuais à coudre comme si de rien n'était.

Dans huit jours exactement, je l'emmènerai chez un docteur qui est en vacances cette semaine et je croise les doigts, les pieds et tout se qui se croise pour qu'il trouve l'origine de la panne sans que ça me coûte un bras. N'a plus de sous la Mimi.... !!!!