Et pour tous renseignements complémentaires :

Marie-Annick GUENNOC  secrétaire Délégation France Patchwork 22
adresse mail:            marie-annick.guennoc@orange.fr
mobile:                     06 88 43 09 39

J’en connais qui vont noter ça sur leur agenda. Non ?

Quand j'ai vu les images tournées à la pointe du Cotentin, j'ai frissonné pour les Manchois qui semblaient bien touchés par la tempête. J'imagine qu'à l'extrémité de la Bretagne, il en a été de même. Mais pour ce qui nous concerne, nous n'avons pas été à plaindre. Orientés comme nous le sommes, nous tournons le dos au vent. Il nous arrive amoindri après qu'il ait frappé le Finistère sud de plein fouet. En plus, nous sommes quand même relativement ancrés profondément dans la Baie de Saint-Brieuc, autant de conditions pour que le vent nous épargne. Certes, nous avons entendu le vent ronfler mais rien n'a bougé dans notre jardin et c'est tant mieux car notre maison est surplombée d'une énorme grue qu'il n'aurait pas fait bon voir tomber sur notre toit !

Le ciel était vraiment bien bleu. C'était ce matin à 10 heures.... L'après-midi allait nous déverser des litres d'eau comme nous n'avions pas eu depuis des mois !

Pour autant, les conditions ont obligé quelques bateaux inhabituels à se mettre à l'abri à proximité de la côte :

Mais, comme vous le constaterez, la mer était très calme ce matin. Si j'avais voulu faire des photos de vagues spectaculaires, il aurait fallu que je prenne le risque de sortir hier soir. Cependant les faits d'hiver, une fois de plus, font la démonstration que prendre des risques les jours de tempête peut s'avérer fatal et jouer sa peau pour quelques photos..... Sans compter les éclaboussures sur l'appareil ! Néanmoins, j'ai fait ce que j'ai pu avec ce que j'avais, en fin de matinée, au moment où le temps basculait et juste avant que la pluie nous rejoigne :

Chose promise, chose due : je vous dévoile donc le pot aux roses !!! Ou presque car je ne résiste pas au plaisir de vous soumettre ce petit trucage supplémentaire qui me plait beaucoup et me fait penser à un tableau romantique.... Une peinture à l'huile comme jamais je ne saurai faire, ou une aquarelle ?

Et puis, finalement, la rose telle que je voulais que vous la trouviez.... Bien sûr, elle est encore doublée d'une autre photo glissée par-dessous mais .....Rose simple ou simplement une rose. Rien de moins, rien de plus. Une rose.

Je vous préviens : les fleurs se font très rares au jardin. Je crains que les prochains sujets soient plus compliqués à deviner.

Je me suis dit que cette semaine il valait mieux que ce soit facile à deviner. Bon, là, d'accord.... Je conviens que la déformation est telle que trouver relève du hasard. Alors, j'affine :

Oh la la .... J'entends d'ici ceux et celles qui râlent et qui grognent.... Certes, ce n'est guère plus évident. Quoique....

Allez, je concède une amélioration qui devrait bien vous aider :

Je ris dans ma Ford intérieure mais je sens que ça ne vous aide pas. Je vais donc remonter encore dans mes trucages mais j'aimerais bien vous laisser chercher un peu. Voyons voir :

Cette fois, ne venez pas me dire que vous n'y voyez toujours rien. Je suis juste en train de me dire que c'est tellement peu truqué que j'aurais peut-être intérêt à truquer un peu plus. Non ? Bon, je suis brave et je vous laisse cette photo indice. Cet après-midi vous aurez tout !

Le Festival de création textile est né en 2010 à l'initiative de Sylvie Breton et Marion Breton respectivement responsables de l'association "Jours, semis et entre-deux" et du studio ID textile.

Si travailler le tissu et le fil est l'une de vos passions, vous pouvez contribuer au Festival Textile en adressant, avant le 15 janvier prochain, votre participation  à un grand patch collectif. Elle consiste en la réalisation d'un carré de 20 x 20 cm, sur lin si possible mais ce n'est pas obligatoire, illustrant le thème "Voyage, voyages".... Plus de détails et d'informations en cliquant ci-dessous.

Festival_textile_PATCH_2014 : Règlement de participation

Alors à vos machine, aiguille, tube de colle, fer à repasser, fer à souder, boite de peinture, flacon de teinture, paire de ciseaux etc... etc.... Soyez imaginatif et créatif. Et rappelez-vous que si vous ne souhaitez pas laisser votre carré en propriété au Festival, une enveloppe timbrée suffit à prévoir le retour de votre pièce.

Moi je participe. Et vous ?

Je ne peux pas me passer de photographier les animaux que je croise et, parfois, j'en croise de bien beaux. Ici, un jeune goéland "adolescent",

puis ce magnifique mouton que l'armée a installé, avec sa brebis, sur le terrain du sémaphore. Une tondeuse à gazon bien sympathique, je trouve, et qui

ne manque vraiment pas d'élégance.

Et puis, moins rare, une jolie petite chatte affectueuse dont le ventre s'arrondissait à vue d'oeil....

Une curieuse rencontre vendredi dernier.... Là, sur le bord de la plage, un véhicule spatial spécial que l'on peine à imaginer en l'air. Son inventeur, plein d'espoirs, espérait que le vent du nord se calme : "il va m'envoyer dans le décor" disait le pilote. "Il faut des vents variables et pas un vent qui ne souffle que dans un sens, sinon il va m'expédier droit dans les arbres".... ???? Ah bon ???? Je reconnais que je n'y connais rien mais cet engin ne peut tout de même pas décoller ? Il faudra plutôt qu'il s'élance depuis la falaise, non ?? 

Que faisait là cet original ? Il opérait "des réglages" répondait l'homme en agitant les ailes de son oiseau et la queue en dérive. Des réglages de quoi ?? Et quand on lui demandait s'il volerait à un moment donné, il nous disait que l'oiseau était pour nous.... Nous, les passants désabusés et un rien moqueurs, qui une fois formés, pourrions nous envoler !!!!

A plusieurs reprises, l'homme a agité les ailes en manipulant les deux guidons mais jamais il n'a rien fait d'autre. Je cherche encore en quoi, tirer ainsi sur les manches, opérait des réglages.... ???? Certes je ne suis pas une spécialiste mais là où je croyais reconnaitre de la résine, il disait qu'il s'agissait de Kevlar.

Ma longue attente n'a pas payé. Il a suffi d'un coup de fil pour que l'homme replie tout le matériel et s'en aille. Toutefois, il a promis qu'il reviendrait le lendemain ; moi j'étais au rendez-vous, lui pas !

A quand l'essai d'envol d'un cheval ailé ?

C'était il y a deux semaines. Tous les jours, la météo prévoyait des averses sur le "nord de la France". Pendant ce temps, je me baladais sur le marché de Paimpol dans ces couleurs délicieuses de l'automne ensoleillé, de l'été indien.

Mais comment quitter le marché du centre ville sans passer côté mer ? D'autant que le paysage qui nous y attendait valait le détour, non ?

Aimer, profiter, ralentir, se poser, et se sentir bien. Tout simplement...

J'ai, autour de moi, pas mal de personnes qui se baignent encore et toujours. Il parait que si les températures extérieures s'abaissent, le contraste thermique est moindre et que la mer semble "bonne". Soit. Je veux bien le croire mais alors mes destinations changent un peu : expositions de peinture, petit coin de verdure, joli cadre campagnard....

L'avantage,  ici, est que la mer n'est jamais très loin des plus jolis coins de campagne...

Petit concours de plongée ou rassemblement de propriétaires ? Je ne sais pas ce qui réunissait tous ces bateaux à quelques encablures mais, curieusement, tout le monde est rentré comme un seul........... bateau.

Il se passe toujours quelque chose au port, pendant que l'automne s'installe doucement, lentement, dans les environs....

Et, au jardin, l'automne pour de jolies couleurs.

C'était juste avant le retour de la pluie. Il faisait encore beau et même chaud. Alors pour satisfaire mon goût pour le port, le matin, je suis allée voir les bateaux tranquillement posés sur la mer haute, le reflet de leur mât vibrant sur l'onde grise,

Au bout du quai, au pied du phare, des pêcheurs attentifs qui repéraient l'arrivée des sprats au vol en rase-motte des goélands gourmands.

Pourtant la mer était tellement tranquille. Une vraie mer d'huile.

Le banc de petits poissons faisait friser la surface de l'eau. Les goélands cueillaient leurs proies au passage, à la manière d'un canadaire, tandis que les moettes préféraient se poser d'abord pour pêcher ensuite....

Dans le silence du matin, les petits bateaux "pêche-promenade" se dandinaient sur le clapot, attirant les oiseaux de mer avec les tripes des poissons nettoyés sur le pont et rincés par-dessus bord.

La plage est abandonnée et, le matin, les oiseaux en disposent à leur aise... D'abord une mouette,

ensuite un jeune goéland de l'année qui piaillait pour avoir à manger sans que personne ne l'écoute ni ne vienne satisfaire son appétit glouton.

Au jardin, quelques papillons de passage ; il n'y a plus guère de fleurs où puiser du nectar et les plantes encore fleuries ne doivent plus contenir grand chose de nourrissant pour des insectes en fin de vie à l'approche des premières fraîcheurs.

Dans les chemins côtiers, des baies rouges décorent les branches où manquent des feuilles,

et les bas-côtés sont garnis de curieux champignons.

A ce moment-là, le beau temps était encore tellement présent qu'on s'imaginait définitivement à l'abri. Nous respirions l'air tiède sans songer un instant que le temps nous était compté...

Alors, profitons, dégustons, marchons lentement et regardons avec délice, avec gourmandise, avec curiosité, avec plaisir.... Rien qu'avec plaisir.

Ce bateau que l'on vient de descendre sur l'eau participera certainement à une course prévue le lendemain...

Et Yseult, penchée sur le flot, guettait au loin le bateau en retour, priant pour que la voile fut blanche. Mais....