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LE BLOG DE MIMIBLUE
teinture
20 août 2013

Avec des mûres

En lisant mon article sur la teinture végétale avec des myrtilles, Monique a eu l'idée de transposer la recette et d'employer des mûres. C'est vrai que c'est la saison ou presque !!!

"J'ai remplacé le cassis prévu par des mûres ;  après séchage à l'ombre il reste un gris bleuté qui me plait. Les pochons synthétiques qui contenaient les fruits sont d'un joli bordeaux." (commentaire de Monique T. sur mon article d'origine).

Et, pour preuve, elle m'a envoyé ces deux photos :

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Merci à Monique de m'avoir envoyé ces photos. Le bleu grisé qu'elle a obtenu est plutôt joli, légèrement moiré du même violet que l'on retrouve sur la pochette d'organza. Moi je suis ravie d'avoir donné l'envie à certaines de se lancer dans des expérimentations de teintures végétales.... Monique ne me dit pas si elle avait préparé son tissu préalablement (en le lavant à la lessive St Marc, par exemple) ni si elle a employé un mordanceur pour favoriser l'imprégnation des pigments (de la poudre d'alun que l'on peut se procurer en pharmacie, tout simplement). Quoi qu'il en soit, le résultat est très sympathique et je suis ravie de le présenter ici.

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17 août 2013

Soupes de sorcière - suite et fin....

Je disais donc "Bof" en voyant les résultats obtenus avec le bouillon de gaude de l'été dernier. "Normal !", dites-vous... Qu'à cela ne tienne : je refais un bouillon avec des plantes séchées....

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Et puis, pour me consoler du mauvais rose obtenu à partir des cône de Sumac (oui, par ma faute), j'ai suivi le conseil de Nanouanne et j'ai récolté des roses trémières fanées. Cela tombe bien, il y en a plein dans le chemin qui mène chez moi. Je n'ai eu qu'à me baisser et à remplir mon petit pochon pour en récupérer 97 grammes auxquelles j'ai ajouté de l'eau, du vinaigre, du sel.... Il semble que tout cela ne soit pas nécessaire mais je ne savais plus où donner du grimoire !

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En chauffant, les fleurs dégagent un parfum assez fort, plutôt agréable. Qui a déjà vu de l'infusion de fleurs d'hibiscus sait de quoi je parle, c'est la même odeur.

Et, cette fois, j'ai obtenu :

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Avec, à gauche, un tissu assez grand (il est en double sur le fil à linge) a été plié et ligaturé. L'intensité du résultat dépend de la matière : coton, coton mélangé, synthétique. Par contre, sur les tissus les plus clairs, des taches franchement vertes ont apparu et se sont intensifiées. D'où proviennent-elles ? Mystère et fleur de mauve... !!!

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La collection, une fois repassée, présente une variation de coloris assez intéressante. Qu'en restera-t-il dans quelques temps après exposition aux UV ? Je n'en sais absolument rien mais l'indice de confiance est proche de 0 si j'en crois l'expérience et le résultat d'autres textiliennes...

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La photo a été faite en voiture. J'avais juste eu le temps de repasser les pièces de tissu mais je n'avais pas eu le temps de les photographier. Nous étions en route vers Saint-Thélo pour l'exposition dont je vous avais parlé...

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Au fait, dans mon titre je disais "suite et fin" ? Hum.... Allez savoir si cet article sera vraiment le dernier de la série ? J'ai encore une idée qui me trotte par la tête...

17 août 2013

Petit reste de soupe....

Je parle de soupe de sorcière, bien sûr. Après tous vos messages me complimentant sur les résultats obtenus, portée par l'enthousiasme, je me suis lancée dans une autre recette : la teinture au Sumac de Virginie.

J'ai séparé ma collecte pour mettre dans une première casserole 1 litre d'eau et 6 à 7 cônes fleuris de Sumac et, dans une seconde casserole avec 2 litres d'eau, plus ou moins 20 feuilles, tout comme les cônes, découpées en morceaux, aux ciseaux.

J'ai fait monter en température et bouillir pendant une demi-heure chaque casserole. Puis j'ai laissé le tout refroidir pendant une bonne douzaine d'heures. La casserole contenant les fleurs de velours coupées proposait maintenant un jus d'un très beau rose vif.

J'ai alors "essoré" à la main les végétaux pour ne rien perdre de ma soupe et j'ai filtré pour ne garder que le jus coloré et colorant. Mais là, et il parait que j'avais déjà fait l'erreur par le passé mais ma pauvre mémoire m'a fait oublier ça aussi, j'ai commis THE grosse erreur : j'ai fait remonter en température une fois les tissus immergés et là, grosse déception, le très joli rose s'est transformé en un jus marronné tout moche. Comme je n'allais pas m'arrêter en si bon chemin, j'ai poursuivi l'expérience mais en imaginant déjà un autre végétal à utiliser pour retrouver un rose vif aussi intéressant. (Le petit Sumac de mon médecin n'allait pas supporter un deuxième prélèvement sans perdre de sa superbe !). C'est Nanouanne qui m'a donné la piste à suivre : les fleurs de roses trémières. Mais ça c'est une autre histoire.....

 

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Les deux premièrs morceaux sont issus de la teinture rose brune issue des fleurs de Sumac. Les morceaux suivants sont le résultat obtenu à partir des feuilles. Ici les tissus sont très mouillés. Les couleurs sont forcément plus prononcées.... Du coup, présumant que je n'aurais guère de satisfactions, j'ai ressorti un flacon contenant la teinture de la gaude employée......l'été dernier !!!! Oui, je sais, les pigments étaient partis avec le premier bain sur les tissus de l'an passé mais j'avais mis ce jus de côté "pour voir". Et j'ai vu.... Bof !

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Si vous avez aimé cet article, vous adorerez le suivant....

14 août 2013

Résultats après séchage

Toujours difficile de montrer des couleurs violettes ou bleues avec un appareil photo numérique. Je ne sais pas pourquoi les APN ont bien du mal avec ces couleurs qu'ils montrent trop bleues, trop roses, trop vives.... A présent que les tissus sont bien secs, voici le résultat. Pour définir le violet, j'ai placé les tissus près de "l'étoile des couelurs" de Johannes Itten, un outil très commode pour doser les couleurs à harmoniser.

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Diminuez la valeur de ces couleurs d'un ton pour avoir une vérité d'intensité. Cela dit, les tissus sont très beaux et je suis aux anges !!!!

14 août 2013

Teinture aux myrtilles

Parce qu'en préparant des gelées elle a trouvé la couleur très belle, ma belle-soeur a laissé des grains de myrtille sur tiges à mon intention. Je suis donc allée cueillir un peu de ces grosses baies dont on me dit qu'elles n'ont pas un goût aussi délicat ni parfumé que les myrtilles de nos forêts. Pour la teinture, elles seront épatante, les fruits sont nettement plus gros...

Avant d'insérer les photos, je vous donne ma recette :

- 96 gr de myrtilles que j'ai ensachées dans deux cercles de tulle qui avaient autrefois emprisonné des dragées,

- 2 cl de vinaigre blanc

- 50 cl d'eau

- 3 cuillerées à soupe de sel

J'ai bien mélangé les fluides et j'ai posé mes deux petits ballotins dans l'eau. J'ai allumé le gaz sous la casserole et j'ai laissé monter en température en pressant, à l'aide d'une cuiller en bois, sur les myrtilles. Quand elles ont craqué et que l'eau s'est teintée de jus rose, j'ai placé mes tissus, certains ayant été plissé et ficelé ou plié soigneusement avant d'être ligoté (je vous explique le pliage plus loin).

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A droite ci-dessus, le tissu plié. Il s'agit d'un carré que j'ai d'abord plié selon sa diagonale. J'ai donc obtenu un triangle que j'ai placé pointe en bas. Puis j'ai ramené sur cette pointe, la pointe de droite et la pointe de gauche et plaçant soigneusement les éléments l'un près de l'autre sur la ligne médiane du grand triangle. Ensuite, j'ai procédé comme pour l'échantillon d'à côté mais selon un plissé nettement moins appliqué ; j'ai "ramassé" le tissu en vague accordéon, un peu enroulé sur lui-même comme j'ai pu, et j'ai utilisé la même ficelle de cuisine que précédemment pour ligaturer très serré.

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Au moment où les fruits craquent et libèrent leur jus, l'eau commence à frémir le long des parois de la casserole. Je baisse mon feu afin de surtout ne pas monter à ébullition mais de manière à rester en température plus basse. Je veux que mon bouillon chauffe mais pas que mon assemblage cuise et encore moins mes ballotins de fruits.

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DSC03251 (Copier)Quand les fruits semblent avoir totalement lâché leur jus, je coupe la flamme et je laisse tremper pendant 2 h 30.

Je mélange régulièrement les tissus afin que chacun soit au contact de l'air et au contact du bouillon alternativement. Je m'efforce, aussi, de maintenir les deux petits pochons au-dessus et posés sur les tissus supérieurs.

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Après 2 h 30 de pause, je remets le feu et remonte le jus en température, encore une fois sans atteindre l'ébullition et toujours en remuant et en pressant mes contenus afin qu'ils restituent un peu de jus de sorte que ce soit le bouillon qui chauffe et pas le tissu directement posé sur le métal de ma casserole en inox. A nouveau, je stoppe la flamme et je laisse tranquille pendant une vingtaine d'heures. 

En ce qui me concerne, ayant commencé ma teinture le midi, j'avoue avoir laissé toute la nuit en pause jusqu'au lendemain matin vers 10 h 00. Je n'ai donc pas pu observer mes tissus mais j'imagine qu'il n'a pas fallu autant de temps pour que la couleur cesse d'évoluer. Par conséquent, quelques heures seulement peuvent suffire si vous n'avez pas la nuit devant vous.

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Ce matin, rinçage dans une grande quantité d'eau froide. Les tissus ont dégorgé un peu mais sans trop. Le lavage est quasiment inutile, je jette une eau vaguement colorée mais qui ne teinte même pas les doigts. Je ne peux pas m'en servir pour un deuxième trempage. J'ai mis de côté le jus de myrtilles dans un pot (on verra pour un usage ultérieur) et j'ai jeté mon eau de rinçage sur la terre car il ne faut pas oublier qu'elle contient pas mal de sel.

Une fois de plus, l'appareil hésite entre le violet rouge et le violet bleu.... C'est plutôt violet bleu sur le fil.

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Les cotons brodés à l'anglaise ont bien pris tout comme la grande pièce. Les zones sombres sont des taches faites par les ballotins quand ils ont posé sur le tissu. Donc, si j'avais eu plusieurs sachets ou un emballage en "cordon", j'aurais sans doute pu obtenir un marquage géométrique intéressant. Il y a une piste à creuser de ce côté.

Quand à mes tissus plié et plissé, je vous laisse apprécier !

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8 janvier 2013

C'était le 5 novembre dernier.... ou recette d'une soupe de sorcière.

J'avais tout le temps de fermentation à attendre avant de vous donner l'intégralité de ma recette. J'ai donc mis de côté mes photos que voici :

1 - Sur un tissu préalablement lavé avec des cristaux de soude, j'ai semé des étamines de lys... Ils sont embêtants s'ils tombent sur la table ou si on les frôle du bout de la manche mais je me suis dit que sur un tissu.........

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2 - Ensuite j'ai zébré géométriquement mon tissu avec des pelures de carottes et les bouts coupés lors de l'épluchage.... La carotte m'avait tellement taché les mains que l'idée m'est venue de jouer à la sorcière. Merci les carottes !!!

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3 - Petit semis de pelures d'oignons (on a dit soupe ou on n'a pas dit soupe ? Alors qui dit soupe dit oignon, pas vrai ?)

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4 - Par-dessus les peaux d'oignons, un nouveau zébrage de pelures de carottes. Elles tiendront les fines pelures d'oignons à leur place.

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5 - Qui dit soupe, dit aussi épices, non ? Donc une petite cuillerée de poudre de Curcuma appelé aussi "faux-safran"....Donc pouvoir tintorial garanti. Ne pas jeter les épices périmées, elles vous serviront dans vos expériences de teinture. La preuve !

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6 - Au-delà de ces préparatifs, semis aléatoire des autres pelures de carottes. Il faut dire que je venais d'en peler un kilo pour accompagner des paupiettes (mais non ... Pas celle suspendue dans l'arbre, de vraies paupiettes de veau....)

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7 - A présent, sans rien déranger de cet agencement précis, rouler le tissu en emprisonnant les aliments dedans.

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8 - Le boudin obtenu est à présent plié en deux pour maintenir le tout à force et...... et....... et........

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9 - Mon côté "garçon boucher", j'ai ficelé mon "rôti" avec beaucoup de précautions. S'agirait pas que ça se vide par le bout comme une andouillette mal fermée !!!

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10 - J'ai posé mon rôti au fond d'un faitout, je l'ai recouvert d'eau et j'ai poussé à l'ébullition sous un couvercle. J'ai ensuite réduit la flamme pour maintenir ma cuisson à petits bouillons pendant une bonne heure. L'eau s'évapore alors attention ! Il ne faudrait pas brûler le tissu....... Quoique, ....( Tiens voilà une nouvelle idée.... Bon, ce sera pour une autre fois )

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11 - A ce stade, je sors le "rôti" du bouillon, je le place dans un bocal ou une boite "P'tit tiroir" et j'y mets aussi le bouillon. Une fois fermée, la boite est étiquetée à la date du jour et mise de côté..... Quand l'ouvrirai-je ? Là, je ne sais pas encore à l'heure où je prépare mon article en brouillon.... On verra bien.... Il a déjà pris une jolie couleur jaune. Serait-ce de bonne augure pour la suite de l'expérience ? Laissons poser tranquillement. Attendons de voir s'il se produit une fermentation puisque c'est ainsi que cette méthode de teinture s'appelle....

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Le 7 janvier 2013. j'ai soulevé le couvercle de ma boite en plastique. Au travers j'avais vu un peu de mousse se former à la surface du bouillon et, à l'ouverture, j'ai effectivement pu constater visuellement que la fermentation avait bien fonctionné. A la surface du rôti, il semble même qu'il y ait quelques points de moisissure. En revanche, une fois retourné, le paquet ne présente pas les mêmes altérations de l'autre côté qui est resté immergé.

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Je n'ai pas constaté la fermentation qu'avec les yeux.... Oooooops.... Ca puir !!!!! J'ai donc mis le tout dehors, histoire que l'air frais de l'après-midi me désodorise tout ça. Eh bien, me croirez-vous ? L'odeur est restée.... Enfin, soyons honnête, l'odeur semblait évaporée mais quand j'ai mis le tout dans le faitout, que j'ai ajouté un peu d'eau parce que le niveau du bouillon était trop bas et que j'ai chauffé, il s'est dégagé de la gamelle une odeur de viande pourrie assez difficile à supporter en intérieur. Nous, ce qui nous a sauvés, c'est la vitrification des portes que mon Hom a commencée. Ca pue tellement aussi qu'on ne savait plus trop quoi ou qui accuser.... Mais en conclusion, il vaut mieux prévoir de faire recuire portes et fenêtres ouvertes si vous ne voulez pas parfumer toute la maison.

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Une fois mon nouveau coup de chauffe terminé (j'ai fait bouillir pendant une vingtaine de minutes), j'ai laissé le tout refroidir tranquillement dehors. Ce matin j'ai coupé la ficelle et j'ai ouvert....

A l'intérieur, les résidus végétaux sont devenus une infâme bouillie qui part très bien sous l'eau de rinçage. Après avoir nettoyé le tissu, je l'ai lavé à l'eau chaude avec un rien de lessive doux au savon de Marseille (pour l'odeur, c'est idéal).  Puis je suis allée étendre la pièce de tissu sur le fil pour le laisser sécher jusqu'à demain matin (d'autant que cet après-midi, je suis rentrée fort tard et que la fraîche de la nuit devait déjà avoir réhumidifié le coupon. Alors...)

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Les résultats sont très enthousiasmants. Voici plutôt :

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2013-01-08L'idée m'a été donnée par les travaux de recherche de Annie M. qui, le lendemain de ma préparation (je viens juste de m'en apercevoir sur son blog), en faisait une également qui me transporte littéralement. Comme quoi, les grands esprits se rencontrent parfois....

21 septembre 2012

L'un sera pendu, l'autre enterré vif !!!!

Le titre de mon article peut faire peur mais..... c'est bien le but visé....!!! Parce que ma réaction était un peu molle au déballage de mon ballot enterré, une de mes amies artiste-bidouilleuse textile est venue me bousculer un peu :

  "Tu ne vas pas rester sur un échec ? Il faut recommencer.... On le fait ensemble si tu veux et on double nos chances. D'accord ?" :

Et comment que j'ai été d'accord !

A l'instant où je rédige ce post, j'ignore encore ce que Momobert aura dit sur le sien de nos expérience commune. Nos articles vont être sensiblement publiés en même temps. Alors, quelles étaient les contraintes  :

- Utiliser un coton un peu épais,

- y loger d'autres tissus, dentelles, papiers, vieux clous rouillés, bois, feuilles et fleurs,....

- saucissonner le tout et ficeler.

- Pendre l'un à une branche d'arbre et enterrer l'autre pour une durée de trois mois !!!!

Donc, vous aussi, chers lecteurs, il va vous falloir patienter. Disons, jusqu'à NOEL !!!

Alors voyons un peu ce que j'ai mijoté dans mes rôtis textiles ....

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Bien sûr, je prépare sur ma table, deux amoncellements de tissus et autres ingrédients. Ils seront sensiblement identiques si je veux pourvoir faire une comparaison entre mes deux méthodes d'usure.

Sur mon morceau de coton, j'ai disposé un morceau de voile de rideau bordé d'une dentelle de coton ainsi qu'une chute de coton gris pâle. Mais la superposition des tissus n'est pas la solution. Il faut d'autres éléments...

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Du marc de café et la moitié du filtre qui le contenait,

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Des pétales de roses, des feuilles (dévorées sur leur bord) de lilas, des tigettes de mélisse (en plus cela présente l'avantage de sentir extrêmement bon !), un morceau de bourrette de soie beige, une longueur de ruban de coton tissé façon gaze,

DSC09432 (Copier)Quelques feuilles de laurier-sauce, des dentelles de coton, des clous rouillés, des clés qui le sont aussi pour avoir déjà été au milieu d'une expérimentation de taches de rouille sur tissu, quelques tigettes boiseuses de lilas et quelques têtes d'ombellifères en fin de floraison (on se rappelle que ces ombellifères, sans doute une forme de carotte sauvage, m'avait donné un joli jaune d'or en teinture). J'ai ajouté des morceaux de dentelles de coton en superposition et, alors qu'on ne les voit plus du tout, sachez que j'ai aussi mis des sachets de thé vert, papiers et infusettes.

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Parmi mes morceaux de métal, j'ai retrouvé quelques bouts de tube de cuivre que le plombier m'a laissés après les travaux. J'ai aussi vidé mon petit panier contenant mes oignons, l'ail et les échalottes.... Il y a toujours de pelures pour s'en détacher !

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Ici, bien sûr, outre les dentelles fines, vous reconnaissez quelques fleurs crochetées dans des couleurs vives ou dans du gris ainsi qu'un morceau de lin qui laisse deviner la couture médiane qui reliait les deux lés.

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Ne sachant pas comment il vieillirait, j'ai découpé des moreaux de feutrine verte et marron. Peut-être ajouteront-ils quelques traces ? Allez savoir...

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C'est assez amusant de collecter les choses que l'on veut mettre dans les baluchons. Au début, on se dit qu'on n'aura pas grand chose d'intéressant et puis, finalement, en parcourant le jardin ou en fouillant les tiroirs, on découvre une foule de trésors bien cachés.

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Pour un peu, le chat y passerait aussi. Hop, hop, hop.... on place, on jette, on sème, on saupoudre et le chat saute de la table juste à temps !

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Petit avantage côté Mimiblue : ces grappes florales de gaude dont on sait quel beau jaune vif elles peuvent donner. Mais, dans le cas de la teinture, il faut des grappes florales, des graines, des tiges, des feuilles ; tout fait ventre ! Et puis, au Diable l'avarice, j'ai terminé avec un bouquet de Crocosmia. Ils ont été déterrés pour dégager un peu le jardin, j'ai récupéré quelques tiges feuillues nanties de leur oignon à la base. Quelques-unes ont même encore leurs fleurs orange.

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Comme j'ai dû être boucher dans une vie antérieure, le ligotage du rôti ne me pose pas de problème. Ayant sorti une ficelle de coton verte achetée pour l'art floral, j'ai eu la désagréable surprise de la voir casser en plein travail. Ce colis sera donc enterré....

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Le second fagot sera ligoté de ficelle de lin, plus solide, et sera pendu...

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Voici donc mon ballotin suspendu dans son arbre (un seringat, excusez du peu) auprès d'une tranche de bois que j'avais trouvé jolie et que j'avais suspendue voilà longtemps. Aucun feuillage ne protègera le paquet d'ici peu et, visible, il ne devrait pas être oublié.

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Pour le second paquet, j'ai bavé des ronds de chapeau comme l'on dit vulgairement. Il n'a pas plu depuis longtemps, les dents de la fourche ne rentraient pas d'un millimètre dans la terre très dure. La binette ne faisant pas mieux, c'est à la pioche que j'ai creusé le nid de mon colis....

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Voilà bien une journée à marquer d'une croix sur mon calendrier !!! Veille d'automne 2012, que donneront ces baluchons ficelés ? Suite au prochain numéro vers Noël....

Toutes les personnes, tentées par une expérience comparable, seront les bienvenues pour échanger leurs avis, leurs sentiments, leurs réactions et les photos des oeuvres qui s'en suivront !!!!

Qui nous aime, nous suive !

 

15 septembre 2012

Vous en prendrez bien une petite louche encore ?

Allez, laissez-vous faire .... Vous allez bien en reprendre une petite louche ? De quoi ? Mais de ma soupe ! Soupe de sorcière, bien sûr !!!

Songez donc : une petite plante, toute simple, élégante mais en défloraison, que la fin de saison va faire sécher sur pied. Une plante qui n'adore rien de plus que cette terre de remblais, celle que l'on a retirée pour construire une bretelle de voie express. Une plante méconnue de tous et qui, pourtant, vous réserve la plus lumineuse des soupes de sorcière, le bouillon le plus ensoleillé....

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La feuille est assez longue, fine et pointue. Je l'ai photographiée ici avec mon pouce pour que vous en preniez bien l'échelle réelle. La tige est fibreuse. Peut-être pourrait-on en retirer les fibres après rouissage ? Un peu comme on le fait avec les tiges de lin ? Allez savoir....

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Typique, l'implantation en triangle des bourses de graines.

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Une très jolie tige florale, un épi tout en longueur qui, vu de loin, évoque immanquablement l'oseille sauvage. Mais celle-ci ne rouille pas, ne devient pas marron. Les feuilles sèchent en fin de floraison et c'est le moment idéal pour sa cueillette.

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Je fais un essai de séchage dans l'ambiance chaude et protégée de la chambre affectée au rôle de grenier. Elle est située à l'étage avec un Velux pour fenêtre de sorte que dès que le soleil apparait, la température y monte assez haut. Il y fait donc chaud et sec. Les plantes, enroulées dans du papier journal puis dans une petite couverture, devraient sécher en douceur sans moisir. Essai !!!!

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Comme je suis une sorcière indépendante (autonomiste ?)  comme tout le monde l'a compris, je ne procède pas selon la recette normale, à savoir : faire bouillir les plantes pendant plus d'une heure puis laisser poser une nuit puis filtrer et, enfin, refaire chauffer avec le tissu qu'on laissera ou pas poser dans le bouillon avant de le rincer à l'eau claire.

J'ai pris l'habitude, par expérience, de faire chauffer mon tissu directement dans le premier bain. Je mélange donc l'intégralité des plantes coupées en morceaux (tiges, feuilles, grappes florales) à une bonne quantité d'eau (et là je reconnais que je manque de faitout convenable) et j'y plonge mon tissu mordancé. Je fais bouillir et je coupe la flamme pour laisser poser toute la nuit.

Le lendemain je ne cache pas que le rinçage est pénible. Je "passe" le tout pour récupérer le jus sans la végétation puis je déploie les linges complètement envahis de morceaux de feuilles et de tiges. Je rince au jet pour que la pression évacue les petits morceaux résiduels dans leur majorité puis je remplis un seau avec de l'eau de pluie où je plonge le tissu. Plus le récipient est large, plus le tissu est facile à débarrasser de ses petits morceaux de végétation. Je n'essore pas, je fixe directement sur le fil à linge. Par le poids de l'eau, le tissu est défrippé, il ne sera pas "cassé" par la torsion de l'essorage à la main. A moins qu'il s'agisse d'un effet volontaire car les crêtes de ces brisures vont blanchir plus volontiers que les parties profondes. Cela peut être intéressant.

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Pour autant, vous remarquerez que le tissu porte tout de même des traces de pliures. Il s'agit en fait des marques du roulage en boule. Je n'ai pas de faitout suffisamment grand pour opérer. J'espère que dans un prochain vide-grenier, je trouverai un de ces faitouts tout en hauteur qu'on employait pour le pot-au-feu ou le couscous. Pour le moment j'utilise un petit faitout bas et, bien entendu, le tissu s'y trouve un peu tassé en boule. Forcément....

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Alors, ce jaune vif ? Vous le reconnaissez ? Eh oui, il s'agissait bien de la GAUDE !

La gaude, ou réséda des teinturiers, est une plante herbacée bisannuelle de la famille des Résédacées, assez commune en Europe occidentale et méridionale, qui fut cultivée autrefois comme plante tinctoriale. Toute la plante contient des matières colorantes de la famille des flavonoïdes (couleur jaune). Nom scientifique : Reseda luteola L.Noms vernaculaires : gaude, réséda des teinturiers, réséda jaunâtre, grand réséda, herbe à jaunir, herbe jaune, mignonette jaunâtre, herbe des juifs...

Alors si vous habitez les Côtes d'Armor, si vous êtes dans les environs proches de Saint-Brieuc, si vous pratiquez l'art textile, si vous aimeriez rejoindre deux sorcières prêtes à toutes les expérimentations, si vous avez envie de jouer : faites-le moi savoir. Nous pourrions envisager un petit rassemblement tantôt chez l'une, tantôt chez l'autre histoire de tester les monoprints, les empreintes sur tissu, le piqué libre machine et autres jeux textiles. Il ne s'agit pas de créer un club ou une association mais de constituer un petit groupe de trois, quatre ou cinq personnes seulement, histoire de multiplier les envies et les idées.

La Rose et le Réséda

Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Qu'importe comment s'appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l'un fût de la chapelle
Et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu'elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l'un chancelle
L'autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
A le plus triste grabat
Lequel plus que l'autre gèle
Lequel préfèrent les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Nos sanglots font un seul glas
Et quand vient l'aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
A la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
L'un court et l'autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L'alouette et l'hirondelle
La rose et le réséda

Louis Aragon - 1943

12 septembre 2012

Saga teinturière, volet 3

Avec une peau de ce joli jaune lumineux, il doit y avoir des résultats intéressants en principe de teinture ?

C'est ce que je me suis dit en pelant ma courgette. Entre parenthèses, cette courgette est une merveille : juteuse, ferme, qui se tient et avec un petit goût particulier... Tout pour me plaire. D'ailleurs je me posais la question : s'agit-il bel et bien d'une courgette ?

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Alors j'ai ressorti mon faitout, j'ai mis les peaux de courgettes dedans et j'ai démarré ma "cuisson" avec un tissu préparé. Il me semblait apercevoir une teinte jaune .... Un peu de Sulfate de Cuivre et il m'a semblé obtenir un vert. Mais un vert d'eau, un vert aquatique du genre des mers du Nord. Du genre de la transparence des icebergs.... Bref, une couleur si pâle, si pâle....

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Oui, j'ai ajouté les pelures de courgette verte. On ne sait jamais.... Les expériences, c'est comme cela : on fait des essais, des tentatives, des recherches.... D'ailleurs, à propos de recherches, pour celles qui sont toujours en quête d'un graphisme intéressant, voici la séquence "inspiration" (pendant que ça continue de bouillir !) :

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Bon ..... Côté faitout : rien.... Non, rien de rien.... Donc je pousse mes recherches un peu plus loin et j'ajoute à ma soupe quelques écorces d'eucalyptus. Peut-être vais-je obtenir un bleu ou un violet, allez savoir....

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Alors, qu'est-ce que ça donne ? Le bouillon semble marronné. Pourvu qu'il y ait des taches....

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Eh non... Rien de rien ou presque !!! Zut de crotte de zut.... Ca ne me fait pas un fond intéressant ça... Alors, dans ce cas, ne pas relâcher l'effort : je ressors le petit sac plastique qui va bien. Au fond, je retrouve mes pelures d'oignons qui n'attendaient qu'une mission et......

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tadammmmmm !!!!! Yesssssss !

 

31 août 2012

Saga teinturière, suite.

Il se trouve qu'un centre de table n'était plus très blanc. Il y avait une nuance jaune au milieu et l'empreinte blanche de deux pots qui avaient dû y être posés. Alors j'ai préparé une bassine de "Blanco" pour lui redonner la "blancheur du début" comme dirait le poète Souchon que j'aime tant. Et puis, quand j'ai vu cette bassine et quand j'ai lu qu'il ne fallait pas y mettre de tissu de couleur, je me suis dit que "justement, j'y mettrais bien de la couleur pour voir si ça blanchit en tachant".... Expérience encore !!! Mais, cette fois, il fallait jouer sur plusieurs tableaux ; c'est bien plus drôle.... Voici donc mon choix :

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Sur le tissu que j'avais teint voici quelques temps, j'ai posé des pétales de rose. Puis j'ai roulé le tissu en saucisson en emprisonnant les pétales, j'ai plié mon saucisson et je l'ai ligaturé.

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Le morceau de tissu naturel a été ligaturé d'abord par endroits, avec des élastiques. J'ai fabriqué une sorte de cloque que j'ai laissée libre, j'ai posé mon élastique dessous. Sur une autre partie du tissu, j'ai posé des morceaux de branches de lilas avec leur écorce et sur une troisième partie, ce sont les feuilles du lilas que j'ai mises.

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Quand à la serviette de table verte, j'ai positionné trois morceaux de fer rouillé : un fer à béton sur un bord, deux câbles métalliques torsadés au milieu et deux anneaux de chaine sur l'autre bord ainsi que des fleurs jaunes cueillies dans le jardin. Il se trouve que, voici deux jours, j'avais fait cette cueillette et mis les fleurs dans de l'eau mais j'ai laissé poser sans y toucher. 

J'ai, cette fois encore, roulé le tissu en emprisonnant mes pièces au passage et j'ai ligaturé mon saucisson avec une ficelle de cuisine. Les trois paquets ont été mis dans la casserole.

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Les trois tissus avaient été placés dans le "Blanco" additionné de lessive liquide puis rincés. Seul le tissu teint quelques jours avant avait bougé, reprenant une teinte claire mais ni le tissu natuel ni le tissu vert ne paraissaient avoir subi quelque changement que ce soit.

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Dans le bain de Blanco, les tissus ont été immergés pendant deux jours et conservés à l'ombre et au frais. Pendant ce temps, j'ai fait chauffer ma "décoction" de fleurs qui attendait dans sa casserole :

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Le bouillon restant fort clair, j'ai prolongé la "cuisson" à feu réduit et, peu à peu, le jus a pris une petite coloration.

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Quand la coloration a été bien affirmée, j'ai plongé mes ballots et continué quelque peu l'ébullition puis j'ai coupé la flamme et j'ai laissé refroidir tranquillement.

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L'infusion a petit à petit mené le jus à prendre une vraie couleur brune. Je l'ai même trouvé vaguement épaissi mais ce sont les étamines des fleurs qui se sont détachées.

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Avant même la fin de l'ébullition, j'avais placé mes paquets de tissu dans le bouillon. Ils ont donc vécu l'ébullition, le refroidissement et, après 36 heures à l'ombre, j'ai mis ma casserole dehors en plein soleil  (si, si ... on en a. Oui, il pleut mais des petites averses nourries et, entre deux, il fait grand beau. C'est encore l'été tout de même !). J'avoue que j'espérais une réaction chimique. Je ne sais pas si le soleil aura contribué à quelque chose, on verra bien.

De mes trois paquets, deux seulement sont restés dans le jus. Cela a été plu fort que moi. J'avais tellement envie de mener plusieurs expériences de front que j'ai glissé deux ou trois objets métalliques (vis, ressort de pince à linge, pince à dessin...) sous la ficelle de cuisine qui embobine le paquet et je l'ai laissé dehors, sur une pierre de mur. Mais, là encore, je me suis dit que le traitement était un peu trop soft. Et...... et.....

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......Et j'ai enterré la serviette de table ainsi accessoirisée. J'ai placé sur l'endroit quelques morceaux de bois histoire de ne pas oublier où j'ai enterré le paquet... C'est que ma mémoire d'écureuil me joue tellement de tours que je serais parfaitement capable de perdre mon expérience quelque part dans le jardin sans me rappeler où je l'ai mise. Je me rappelle un père disant à ses fils "creusez, travaillez cette terre etc.. etc.." c'est sûr, la fable m'aurait obligée à travailler le terrain mais comme je ne peux pas physiquement le faire, il faudra que j'embauche du monde... Alors si un stage "en résidence" vous tente, ça peut se réfléchir. J'échange un séjour contre un jardinage en profondeur...

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Et voilà ! Je n'ai plus qu'à laisser la terre et le temps faire leur oeuvre. Pourvu que j'aie suffisamment de patience !!!!

Au passage, je vous montre mon rosier Pierre de Ronsard qui s'est mis à pousser d'un coup. Il a bien grimpé dans sa structure support. Au pied, j'ai placé un Pentas qui m'a été offert au 15 août. Il s'agit d'une plante d'extérieur pouvant atteindre 80 cm à 1 m de hauteur. Elle deviendra un joli bosquet vaporeux que je remettrai dans un endroit plus approprié dès que le jardin sera repris en main. La plante aime le soleil.

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Et tout cela se fait toujours sous haute surveillance !

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C'est que Monsieur Gimmick pose un regard sans indulgence sur ce que je fais. Il observe, contrôle et apprécie...

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