Bonne fête à toutes les mamans du monde.... 

Rose pâle et odorante avait attendu mon retour pour s'ouvrir tandis que la sauge n'était plus qu'un bouquet bleu.

Faisant mine de vouloir escalader le mur, un rosier grimpant, de nombreuses fois déplacé, avait ouvert de très grosses fleurs d'un rose très puissant.

Une misère, laissée à ma maman par sa voisine, est arrivée chez moi et, contente des traitements que je lui réserve, m'offre ss premières fleurs triangulaires.

Toutes les plantes grasses sont dans une forme épatante et fleurissent à tout crin. C'est très joli....

Sur le conseil d'un ami du Sud, j'ai acheté un Dipladenia pour ma terrasse. Cela demande peu d'eau et aime énormément le soleil. Impeccable pour moi !

J'ai eu une grande surprise en trouvant ces grosses fleurs orange ! Moi qui suis très "rose", j'aurais acheté un rhodo orange ? Tiens, tiens, tiens.... Et à voir le pied du plant, ce n'est pas une bouture que j'ai faite mais bel et bien un vrai plant que j'ai dû acheter. A moins qu'on me l'ait donné ? En tout cas, il est du meilleur effet dans la plate-bande.

J'ai aussi acheté quelques Surfinias, dont ces violet foncé parce qu'ils sentent bon...

Et puis mon Pierre de Ronsard qui reprend sa floraison malgré tous les mauvais traitements (changements de terre, de pots etc...) qu'il a subis. Pas rancunier, Pierre de Ronsard !

Deux clématites ont bien fleuri déjà. J'ai trois autres plantes qui pourraient fleurir plus tard. Etaler les floraisons serait sympa.... Et puis tu vois, Odile, je m'en doutais un peu mais j'attendais de voir : la plante que tu m'avais apportée n'est donc pas un oranger du Mexique. Le feuillage ressemble mais c'est une autre plante dont le nom m'échappe pour l'instant. Cela dit, ce n'est pas grave, l'essentiel étant la couleur des fleurs et leur parfum !

Les rosiers rouges sont près d'éclater et, là encore, il y aura du parfum dans l'air...

Le dernier hortensia planté semble vouloir rester bleu.... Ce serait bien le premier. Qui sait ?

Bourges n'étant pas bien loin de la Bourgogne, nous y avons fait quelques pas. Pas glissés et non chassés.... J'ai ramené deux escargots dans mes bagages. L'un des deux semble s'être fait la malle (à propos de bagages) et l'autre coule des jours peut-être heureux auprès d'un de mes hortensias mais va-t-il rester ? Je l'ai récupéré en train de prospecter au fond de la cour.... Il n'y a rien pour toi par là, Pépère, revient donc à l'ombre de l'hortensia. Tu apprécieras la différence de taille entre le bel escargot de notre région et l'escargot de Bourgogne !

A propos de bêtes à cornes, nous en avons vues d'originales dans les environs de Sancerre, des vaches Ecossaises me semble-t-il. Et sais-tu pourquoi ces vaches portent d'aussi grandes cornes ?

Eh bien..... pour se gratter les fesses, bien sûr !!!

Mais nous étions plutôt venus pour les petites chèvres à partir du lait desquelles sont faits les Crottins de Chavignol.... A propos sais-tu d'où vient le nom de crottin ? Non, non, pas du tout de la forme d'une déjection. En fait, la région est potière et, parmi les formes traditionnelles, était le crot qui pouvait être garni d'un couvercle pour devenir lampe à huile ou bien qui était percé de trous pour égoutter les petits fromages qui lui ont emprunté son nom pour trouver le leur....

Auprès des chèvres, il y avait un box contenant de petits cochons noirs. Parmi eux, il y avait des petits et des tout-petits, nés de quelques jours que j'ai tenté de photographier malgré le très peu de lumière dont je disposais.

Les chèvres, organisées, savent monter et descendre du manège de traite. Elles semblent bien dressées. Mais leur caractère indépendant reprend très vite le dessus.....

Vois comme la prairie était belle, remplie de boutons d'or...

Quitter le Sud est toujours un arrache-coeur. En premier lieu parce qu'il faut quitter ceux que l'on aime et qui nous manquent tant et en second lieu parce que l'on a tôt fait de prendre ses marques dans un joli paysage et sous un climat clément (ma Fille, je te laisse imaginer comment je prononce ces deux derniers mots !! lol)

Le massif de l'Estérel est loin derrière nous, nous quittons déjà le massif des Maures. 

A peine la Provence est-elle quittée que la remontée débute déjà, modifiant les paysages. Cette fois c'est par le viaduc de Millau que nous remonterons jusqu'à Clermont-Ferrand avec 34°. Puis c'est vers Bourges que nous nous dirigerons.

Toujours impressionnée par les murailles qui se dressent dans le paysage, même si je prends les images tout en roulant...

Le viaduc est une merveille d'équilibre esthétique, une succession de harpes majestueuses....

Ce village perché a été photographié depuis une aire d'autoroute où nous avons marqué un arrêt pour déjeuner. Il y avait tout un montage didactique expliquant que nous entrions dans un pays d'élevage de moutons et de fabrication de fromages. Murets de pierres, petit abri pour berger ou grand abri de montagne pour tout un troupeau étaient ici nommés avec une fiche explicative. Le tout était décoré de sculptures pastorales....

A ce moment, les températures étaient chaudes nous laissant croire que le Sud était encore tout près....

Un petit tour à Fréjus, un dimanche soir,

Un petit tour dans la maison pour deux copains inattendus. Monsieur Gimmick en avait assez d'être confiné dans la chambre et, quand il a voulu visiter la maison, le chien l'a suivi pas à pas, intrigué et content d'avoir un pote pour jouer. Sauf que chat et chien ne jouent pas aux mêmes jeux, surtout quand l'un pèse 3,5 kg et l'autre dix fois plus. Mais, comme on peut en juger, la tolérance règne dans notre famille !

Kikou, lui, ne s'est pas laissé approcher. Il faut dire que nous n'avons pas vraiment eu le temps de faire connaissance comme je procède habituellement. Quand je veux caresser un chat qui ne me connait pas et qui est un peu timide, je m'assieds à terre et il finit toujours par s'approcher. La position aurait été inconvenante. Et puis Kikou avait déjà fait l'effort d'accueillir d'autres personnes venues en séjour plus long, mon bref passage n'a pas permis que nous fassions connaissance mais si je reviens, les conditions seront meilleures, j'en suis sûre. Je sais que mon Gimmick fait de même : il peut s'approcher d'une ou deux personnes en visite mais s'il en vient d'autres, il a tôt fait de trouver une plus grande tranquillité, caché au fond de son fauteuil au salon ou dans mon atelier. Les chats sont ainsi, à la fois curieux et farouches, tentés par la caresse mais inquiets du même coup.....

Depuis la maison de mon amie, la vue est imprenable !

Dialogue :

- Euh.... eh toi, le chien, t'es gentil mais tu ne me suis pas sans arrêt, tu veux....

- Allez, laisse-moi venir avec toi....

- Hiiiii, Jésus-Marie-Joseph !!!!! Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Un soucoupe volante !!!

- Mais non..... N'aie pas peur : c'est juste Nestor, le robot-aspirateur qui s'amène vers nous. T'as vu : l'a pas de pieds !!!!

- Allez, fais-moi un bisou. J'ai eu tellemnt peur... !!! J'en avais la queue toute gonflée et en panache. 

Et voilà la vue que l'on a depuis la terrasse et l'auvent. Pas mal, hein ?

Mais une amie m'a envoyé la vue qu'elle avait, elle, depuis sa voiture alors qu'elle circulait dans Paris. C'est ça le Star System.... Avoir son nom partout et dans les endroits les moins attendus !

Bien vu, Annie !!! Et merci pour la photo ....

La rose de Mai était donc à l'honneur dans le Sud. Et, bien évidemment, les parfumeurs étaient tout autant concernés que les confiseurs. C'est en effet de cette rose que les parfumeurs ont tiré leurs tout-premiers extraits et, encore maintenant, la rose de mai tient une place prépondérante dans la confection des parfums. Elle entre peu ou prou dans tous les mélanges. La ville de Grasse, pour lui rendre hommage, avait organisé un Festival de la rose. Deux parties : l'extérieur, avec des centaines de rosiers et autres plantes ou agrumes présentés par des horticulteurs rassemblés sur un vaste marché qu'ils partageaient avec des artisans pâtissiers, des confiseurs, des fabricants de produits de soin et de beauté etc... et puis une partie couverte, un vaste barnum sous lequel était une grande exposition de roses et de compositions florales. Deux publics aussi ! N'ayant pas sorti ma tenue de gala, je me suis contentée..... du marché !!

Il y avait également des installations au parc public et dans les jardins de Fragonard mais l'accès nous en a été interdit : il fallait détenir le billet d'entrée pour la visite sous barnum.... Tant pis. Nous nous sommes contentés du tas de roses de Mai déversées devant la porte de la parfumerie, sachant que tout la ville embaumait la rose. Les vaporisateurs de rue déversaient une brume rafraîchissante et parfumée.

Et nous sommes rentrés en flânant sur la grand Lac de Saint-Cassien

Oui, tu as raison : le soleil baissait déjà dans le ciel car au Sud-Est, le jour décline une heure plus tôt que dans l'Ouest, ce qui modifie quelque peu les habitudes. 

En partant visiter un village médiéval, nous passons par ...... une confiserie !!! Aïe, aïe, aïe.... 

Etonnamment, l'entreprise artisanale était toute petite. 25 employés tout de même mais, en mai, un besoin de main-d'oeuvre supplémentaire pour traiter, dans ls faire attendre, les roses de Mai dont on extraira le parfum de rose envoûtant à retrouver en sirop, en bonbons, en confiture (j'en ai acheté), dans le thé noir (j'en ai acheté aussi), dans la guimauve, en éclats sur le chocolat, etc... etc.... D'entrée de jeu, on nous conseille de goûter à tout. Il suffit de demander et on nous permet de goûter. C'est que la boutique est en fin de visite et qu'on ne pourra que craquer si on a eu l'opportunité de goûter à quel point ces confiseries sont raffinées, goûteuses, parfumées et délicates au palais. 

Ci-dessous, ce sont les violettes qui sont traitées au sucre. Elles n'ont pas un goût aussi affirmé que les roses qui, elles, ont le goût de ce parfum enivrant qu'ont les roses sur tiges.

La photo qui suit est loupée. J'ai zoomé sur les clémentines confites mais j'ai dû bouger. Tant pis, je mets la photo tout de même car c'est le tout premier produit que nous goûterons et, franchement, c'est le Petit Jésus en culottes de velours !!! Un travail énorme qui demande à tremper les clémentines dans le sirop toutes les deux heures, pendant 48 heures, une à une et, de la même, retournées manuellement. Un travail répétitif et invariable pendant des jours pour un ou plusieurs employés. Car ici, quand on dit artisanat, c'est bien d'artisanat qu'il s'agit. Tout est fait main. Même les fruits, pour les confitures, étaient coupés un à un, au simple couteau. Depuis peu, une "machine" est arrivée : un coupe-fruits en quartiers ; telle est la seule concession faite à la modernité. Et encore faut-il activer cette machine..... à la main !

Les confitures, cuites comme à la maison, passent par la cuve en cuivre étamé...

Et, dans la boutique qui achève le court parcours, tout n'est que tentation.... Tout est tellement bon. En plus il flotte un parfum de bonbon et de sucre chaud qui fait saliver.

Voilà. C'était la petite sucette du jour. Mmmm....  Quoi ? Tu voudrais savoir de quelle confiserie il s'agit ? 

Il s'agit de la Confiserie Florian de Tourrettes-sur-Loup, dans les Alpes Maritimes, qui est également distribuée à Nice. Un petit SITE INTERNET....

Plus haut, le village historique où les ruelles cachent quelques boutiques artisanales, pas toutes ouvertes en mai desquelles l'on me dira plus tard qu'elles ne sont pas forcément ouvertes en juin non plus. Un village qui compte donc sur les deux seuls mois des grandes vacances pour faire sa saison. Bon... Admettons... 

C'était la promenade du jour à Tourrettes-sur-Loup. Si tes vacances te mènent dans le Sud, voilà une balade tout à fait recommandable.

J'ai rencontré Miryl sur le blog de Patchacha. Elle y laissait des commentaires très intéresssants, j'ai suivi le lien qui menait vers son blog et là j'ai trouvé un monde de scrapbooking très proche de mon univers textile. 

Juste avant que je prenne la route vers le Sud, Miryl m'a envoyé une jolie carte qui est entrée dans mon atelier comme si elle avait toujours été là. Je te laisse admirer le travail....

Tout est joli à regarder et quand on sait le travail que suppose un fond aussi subtil que celui sur lequel repose cette fleur, on ne peut que protéger cette carte pour qu'elle ne s'abîme surtout pas !

Alors pour supporter le voyage, elle a été glissée dans une carte d'accompagnement, elle-même digne d'admiration. En plus, cette jolie carte protectrice portait des mots d'amitié tellement gentils ..... 

Dès que je pourrai à nouveau disposer de mon temps et de mes petites affaires, je ferai à mon tour une carte pour Miryl.... Ce sera pour cet été !!!

C'était pour une exposition de maquettes à laquelle nous participions. Je ne mets pas souvent de photos de ces expos car tout le monde n'est pas intéressé par les maquettes de bateaux. En revanche, très souvent, c'est l'occasion de promenades dans les environs et de découvertes de paysages ou de patrimoine. Cette fois, je t'épargnerai les églises que j'ai visitées. Vois plutôt ce que nous avons découvert au bord d'une petite plage....

Je connais quelques passionnées de rouille et de peinture écaillée qui vont se régaler. Il est tout à fait possible de cliquer du bouton droit de sa souris pour enregistrer les images (pour qui cela intéresse, bien sûr !).

Voici la vue que nous avions depuis notre fenêtre de chambre d'hôtel. Enviable, n'est-ce pas ?

Sur le sable du port.....

Sur l'herbe du parking de l'hôtel...... Un petit lapin nain qui, un jour, a fui sa cage pour galoper dans l'herbe mais qui ne franchit jamais le portail ni ne quitte son espace. Alors, on lui laisse sa liberté pour la plus grande joie des clients.....

Pour se rappeler que l'on est en Bretagne, quelques menhirs posés en cercle, prêts pour les cérémonies offertes au soleil... Alors, qu'hélas, il pleuvait dru à ce moment précis. Nos balades se sont faites entre averses et éclaircies mais les températures étaient plutôt douces. Cette fin d'avril nous laissait croire que Mai serait beau et chaud.... Mensonges, mensonges...

Une fois de plus, je constate que la médiathèque de Guer n'est pas localisée en France.... Ajouter un nombre départemental n'est pourtant pas difficile ; heureusement que Chantal35, qui m'envoie l'information, me précise que c'est en Morbihan. Je l'aurais déduit car je connais mais pour qui ne connait pas.... Alors Guer est à situer dans le Morbihan, entre Rennes (35) et Vannes (56). Voilà donc un oubli réparé.....