Un petit zozio qui gazouille tout le temps qu’il monte en hauteur (comme l’alouette), la queue relevée à 90° (comme le troglodyte) et qui redescend comme un plomb au sol (ou comme une mésange)…. Je lui vois un plastron comme une grive (et un bec bien pointu) mais voilà un petit zozio bien petit et tout rond qui n’a pas la silhouette de la grive que je connais….

Alors qui est donc ce petit oiseau tout gai et coquin qui m’a tourné autour en prenant soin de se tenir à distance chaque fois qu’il se posait…..

Hier, on nous avait promis le soleil et on n’avait pas menti. Jolie lumière, douceur du temps, tout poussait à la flânerie jusque tard en soirée….

Un petit tour de digue à Binic pour commencer,

un petit crochet par Le Palus de Plouha avant Tréveneuc,

Et le port de St Quay au couchant avec une douceur du temps presque suspecte…. On n’était plus habitué à profiter d’un temps doux et agréable depuis pas mal de temps….

Oui, mais ça, c’était hier car aujourd’hui ce fut vent glacial, mer houleuse et retour vite fait dans la voiture pour ne pas mourir de froid sur place ! Pas de pluie, certes, mais une brume grise peu avenante….

Ne vous fiez pas aux couleurs de la photo : on croit le ciel bleu mais il n’en est rien. La brume brouillait l’horizon. On le perçoit mieux sur les photos suivantes, d’ailleurs. Et la hule aussi !

Un petit tour aux Rosaires puis à Martin-Plage….

Curieux de tourner ainsi le dos à la mer pour photographier ses oeuvres picturales. M’est avis que ça donnera un résultat agité…

Mais l’agitation n’est pas pour déplaire à certains. Bien sûr ils ont dû laisser leur planche à voile sur le sable mais, mouillé pour mouillé, autant se mettre à l’eau. C’est pas faux !

Celui-ci, moins hardi (et moins couvert aussi peut-être) se contente de rester au bord sans oser se jeter à l’eau comme les deux autres….

Heureusement, au cours de la promenade, nous avons aussi trouvé un hâvre de tranquillité superbement abrité. Une petite chapelle sortie des orties en 1977 à qui l’on a redonné le lustre d’antan et l’humilité des chapelles de campagne. J’ai caressé ces pierres qui ont dû être frôlées jadis par des robes de toile de costumes traditionnels.

Une chapelle au sol pavé, dont le plafond  n’est pas sans rappeler la coque d’un bateau.

Un autel simple, de pierres amoncelées, et quelques petits vitraux pour illuminer les fenêtres étroites comme des meurtrières qui éclairent à peine la chapelle d’où les lumières à détection de présence.

Les deux poutres d’écartement sont en chêne travaillé. Un joli travail de sculpture.

Des monstres carnivores engloutissent la poutre comme ils dévorent probablement les péchés amenés ici….

Jolie petite chapelle d’Arganton si je ne me trompe pas…. Tout auprès, une source et une maçonnerie de protection avec une porte mais un environnement tellement boueux que je n’ai pas pu descendre plus près….

Besoin de printemps, besoin de renouveau, j’ai profité d’une journée ensoleillée il y a quelques jours pour installer des jardinières de Pelargonium et pour acheter une hellebore que je n’ai même pas encore eu le temps de planter au jardin.

Et puis j’ai eu un anniversaire tout proche et j’ai choisi d’offrir une orchidée Vanda. Je l’aurais voulue bleue, elle est violine mais elle n’en est pas moins très belle !

Pendant ce temps, une de mes orchidées blanches profitait de mon absence pour s’épanouir tandis que je ramenais, pour m’en occuper, une primevère qu’il faudra que je sauve en la replantant dans le jardin…

Phalaenopsis blanc

Primevère à bord violet

Vanda

Alors, est-ce que toutes ces fleurs ne sont pas idéales pour recouvrer votre calme et votre sérénité ?

Si cela ne marche pas, je vous propose alors un petit tour à la plage….

Cette série de vues a été faite depuis l’autre côté de la baie mardi dernier. Le mauvais temps mettait des couleurs sombres sur la mer et les nuages se vidaient au loin, sur mon petit port Breton….

De ce côté de la baie, la spécialité est la mitiliculture. L’élevage des moules se fait sur des bouchots, piquets de bois plantés dans le sable qu’escaladent des cordes sur lesquelles s’attachent les moules.

A présent, je vous propose de traverser et de revenir du côté de Binic et Saint-Quay. Les nuages s’étant vidés, le temps y sera peut-être un peu plus clair ?

Décidément, le temps Breton est bien instable !

Je vous proposerai une petite sortie du côté de Paimpol pour quelques couleurs revigorantes mais, avant, je vous laisse d’abord déguster cette petite virée côtière….

Dans mon jardin ou dans un pot de fleur, ma cible est toujours végétale et mes trucages de photographies pas toujours identifiables….

La dernière photo est celle du petit bébé palmier dans son pot… Sera pas joli quand il sera grand ?

Qui n’a jamais eu envie de s’échapper au sommet des cîmes histoire de respirer un bon bol d’air frais ? Et pour partir, pourquoi pas dans les Pyrénées à la lisière du parc national ?

“Pour vos vacances, entres amis, famille ou projets de voyage en groupe.

Rozenn, [la soeur de Haude dont je suis le blog], et son beau frère Erick, ont repris ce gîte d'étapes au cœur des pyrénées : dans le val d'Azun.

Le GR passe près de la maison : le bonheur de randonner dans une nature encore sauvage.

Découvrez leur site la petite jeanne.

Cela donne envie, non ? Avez-vous remarqué les fauteuils faits dans des tonneaux découpés ? Pour ma part, j’en raffole. Et puis un canapé qui nous tourne le dos, tout comme le buffet qui joue un rôle de petite cloison pour couper la cuisine du salon. Bien joué, ne trouvez-vous pas ?

Alors si vous avez été séduit(e), j’espère que vous choisirez LA PETITE JEANNE pour hébergement….

La première partie de l’histoire se passe le 17 février dernier.

Une histoire de carottes anciennes, de carottes “noires”. Les épluchures ne pouvaient pas m’inspirer autre chose qu’un essai de teinture. Vous connaissez bien les pulsions de “Mimi la sorcière”, n’est-ce pas ?

Donc, nous disons des épluchures de 7 – 8 carottes,

Un tissu teint qui a pris des tons jaunâtres et que je vais saucissonner à grands renforts d’élastiques serrés. Deux morceaux de toile ont donc été ainsi maltraités….

Les épluchures de carottes ne pouvaient pas ne pas teinter le tissu quand on voit l’état de mes mains…

Le saucisson a donc été enveloppé de pelures et le tout a été emmaillotté dans le second tissu, lui aussi fixé à grands renforts de tours d’élastiques.

Et puis le tout a été placé dans une boite en plastique hermétique avec un peu d’eau chaude. L’essentiel étant d’oublier la boite un certain temps pour ne pas dire un temps certain……

Au bout d’un mois, j’ai ouvert la boite hermétique…… Wouaf…. Ca puire !!!!!!!!! Une infection !!!! Ah la la, la teinture par fermentation, c’est quelque chose !!!! D’abord il y avait une couche épaisse de ferments qui flottait à la surface de l’eau. Une odeur pestilancielle.

Des pelures de carottes, il ne restait plus rien. A peine un peu de boue marron, reste de la dégradation naturelle des parties végétales…

Une fois débarrassés des élastiques, les tissus se sont avérés superbes. Les épargnes faites avec les tours d’élastiques ont permis à la teinte jaune initiale de demeurer. Ailleurs, c’est le rouge des pelures de carottes qui a pris le pas….

Voici une des deux faces du grand tissu qui emballait l’autre,

Et puis, après le verso du premier tissu, voici le recto du second morceau de tissu, moins épargné celui-là hormis une zone qui est marqué des stries blanches laissées par les élastiques.

Voici donc les deux tissus obtenus qui ont été lavés à l’eau chaude avec de la lessive avant rinçages à grande eau. L’odeur n’a pas résisté à la lessive parfumée ni à l’étendage dehors.

Une réussite au stade 2 de mon expérience. D’abord une première teinture par fermentation puis cette seconde étape toujours par fermentation et le projet d’une troisième étape : un essai de transfert de feuilles par martèlement…. Mais j’attendrai que le soleil soit un peu plus chaud pour faire cela dehors.

Très bien accompagnée, retrouvez Catherine Chanteloube en Normandie et en Champagne....

Printemps glacial et enneigé, printemps venteux et hésitant, printemps quand même…. Et même si le froid ralentit la végétation, il suffit d’aller à la jardinerie du coin pour y trouver les fleurs qui manquent encore au jardin. Celle que j’ai choisie s’appelle Saxifrage. Un joli nom, non ?

La ligne fait partie des graphismes de base que certains aiment maîtriser : style architectural composé de lignes se coupant à angles droits ou de lignes courbes et douces, effet artistique à courbes alambiquées en spirales etc…  Le photographe n’échappe pas à cette observation et la ligne à son coup d’oeil. Une exposition, cette semaine, nous promet des images étudiées, des lignes que la nature a dessinées.

Pour beaucoup, Plérin-sur-Mer, dans la banlieue immédiate de Saint-Brieuc en Côtes d’Armor, sera une destination trop éloignée pour venir voir cette exposition. Pour d’autres, comme moi, c’est le mauvais temps qui va différer un peu la visite mais le mauvais temps ne durera pas et nous pourrons y aller très vite, pour notre plus grande chance.

Je viens de retrouver enfin ce morceau de tissu vert que j’avais laissé dehors avec quelques pièces métalliques dessus. Avec le vent qui s’est levé et la tempête qui a grossi, j’ai bien fait de rentrer mon tissu ; je ne l’aurais sans doute pas retrouvé !

Il aurait été dommage que je ne profite pas de ce tissu, n’est-ce pas ?

Aujourd’hui, en plus de la tempête de ce matin, s’est ajoutée la neige en fin de journée. J’étais sur la route et la température descendait au fur et à mesure des kilomètres avancés…. Quand nous n’avons plus eu qu’1° affiché, la neige s’est mise à tomber. Le vent l’a plaquée sur le décor où elle a tenu en rendant le trajet plus que délicat.

Au fur et à mesure que nous avancions, la neige s’épaississait, la route se salissait, la circulation ralentissait. Après le pas à pas, nous étions bloqués à 40 km/heure….

Brutalement, la neige a laissé la place à la pluie. Plus aucun flocon voletant dans l’air, plus de neige sur les bas-côtés…. Bizarrerie Bretonne ? Non, secteur plus protégé voilà tout. A partir de Binic, le ciel s’est allégé…. La neige n’est arrivée que plus tard mais n’a pas tenu chez nous. A l’heure où j’écris, le thermomètre vient de repasser en positif…. Incroyable !

En revanche, je crois n’avoir jamais vu une mer aussi déchaînée…

Mugissante et monstrueuse, elle semblait vouloir ravager la plage, poussée par une houle impressionnante. Le vent était si violent que j’ai failli être poussée à terre. La brutalité des coups de boutoir m’a obligée à rentrer dans la voiture et je n’ai pas pu refaire le petit film qui vous aurait comblés.