Les dernières photos si elles sont encore nécessaires ....

Hé hé hé... Mais non, ce n'est pas un épi de maïs....

Une dernière photo truquée mais, cette fois, il n'y a plus de mystère : l'objet est découvert.... Les graines d'un iris sauvage.

Et un petit autoportrait comme je les aime..... Celui-ci me grandit beaucoup mais, surtout, il m'affiiiiiiiiiiiiiiiine.... J'adore !!!

Comme promis, voici quelques "améliorations".... Vous aideront-elles ?

Allez-y, faites-moi vos propositions.... J'espère que ces nouvelles images vous ont aidés ?

Allez, je vous l'avais promise, cette enigme colorée.... Alors, à votre avis : de quoi s'agit-il ? Je vous rappelle que cela a été photographié dans mon jardin !

Alors, aimez-vous ma version "agrume" ? Mais il ne s'agit pas d'un agrume,

Ou bien préférez-vous ma version "saumonée" ? Mais, bien sûr, il ne s'agit pas de saumon.....

Je suis sûre que vous aimez ma version "rouillée" ? Mais cela n'a rien de métallique...

A moins que vous ne préfériez une interprétation tendant vers l'artichaut, sans que, bien entendu, il ne s'agisse .... d'artichaut !!!

Demain, je vous apporte un petit rien d'amélioration du cliché pour tendre vers l'original mais nous en serons encore suffisamment loin pour que vous ayez encore un espace "sérieux" de recherche ....

Après un dimanche extraordinairement beau et chaud, j'ai vu grossir mon envie d'aller faire un tour sur l'Île de Bréhat toute proche. Au printemps dernier le mauvais temps avait freiné mon élan, en juillet comme en août, j'ai voulu éviter le flot des touristes parcourant les chemins de l'île à cinq de front et, après une dizaine de jours bien fâcheux, je croyais l'automne arrivé. C'était sans compter avec un petit été indien et, dans ce cas là, il ne faut surtout pas remettre au lendemain ce que l'on peut faire le jour même. Tant pis si un mal de tête (encore un) a squizzé la matinée et qu'il ne me restait plus que l'après-midi pour faire le trajet jusqu'à l'embarcadère, pour traverser sur une vedette très confortable et pour arpenter un tout petit bout de l'île. J'en ferai un peu plus au printemps prochain,.......s'il est beau !!!

L'embarquement se fait à l'Arcouest, au bout de Paimpol et de Ploubazlanec. Quand la chaleur s'installe sur les cailloux, la vue se brouille. L'émotion, sûrement !

En ces journées de grandes marées d'équinoxe, la mer descend très loin et nous oblige à aller tout au bout de l'allée pour monter sur la vedette. De même, en arrivant à Bréhat, il y aura de longues minutes de marche avant d'atteindre le fond du Port Clos.

L'île est proche et la marée basse rapproche les côtes encore. Il faudra compter à peine dix minutes pour aller d'un bord à l'autre....

Le Port Clos est encore plus beau à marée basse !

La première maison qui attire l'oeil en arrivant est haut perchée sur le rocher avec un jardin en cascade vertigineuse...

L'Île aux Fleurs n'a pas volé son nom : il reste encore beaucoup de fleurs autour des maisons même si nous sommes à la fin de l'été, qu'il a été anormalement beau et chaud, séchant les fleurs de matière prématurée. Voici pour preuve un mimosa "quatre-saisons" encore tout en fleurs...

Sur Bréhat, pas de voitures !!! Le vélo, oui, le tracteur pour quelques agricultuers, oui, la jeep pour les pompiers mais, pour le touriste, il y a la bicyclette à louer au Port Clos ou bien...... les pieds. C'est donc à pied que nous sommes partis vers le Moulin de Birlot, sur le côté inférieur gauche du rocher.

Repérez, sur la carte, "vous êtes ici" car c'est effectivement ICI que vous êtes !!!

"""" le Moulin du Birlot : un moulin à marée, construit entre 1633 et 1638, avec une réserve d’eau de deux hectares nécessaire à sa mise en fonctionnement.
Cette dernière est retenue par une digue de 140 mètres entre le bâtiment et un rocher qui émerge à marée haute.

Une fois que la maré s’est retirée, le meunier a six heures pour moudre son grain, avant que l’eau ne revienne.
Si l’activité de fabrication de farine est stoppée depuis 1920, on peut toujours visiter le moulin.""""

Un gros chien qui n'a pas résisté à l'appel de l'eau et qui a profité de l'eau restée dans le petit lac du moulin pour faire trempette.

Le principe du moulin est l'énergie de la marée. Le flux du ruisseau, grossi par la marée, fera tourner la roue. Le bâtiment est tout en pierres posées à joints libres et la toiture est de chaume.

Juste au-dessus du moulin, il y a la Chapelle Saint-Michel que j'ai photographiée un peu plus loin dans mon reportage.

Nous avons manqué la Croix Maudez et il a fallu remonter le chemin que nous venions de parcourir. Il faut dire que les indications ne sont pas rappelées aux croisements de chemins et que certains chemins n'ont pas vraiment l'aspect d'un chemin à suivre.... Il faut oser s'aventurer, ne pas avoir peur de crapahuter au bord des rochers et, à l'occasion si l'on croise un îlien, de demander son chemin.

""""Croix de chemin en granite dressée sur un socle mouluré et un soubassement formé par un emmarchement à trois degrés. Le socle présente sur la face antérieure le millésime 1788. Le fût monolithe est chanfreiné et la croix terminale est ornée d'un coeur serti d'une couronne.""""

Derrière la croix, rencontre avec une libellule. Autant que je sache, j'avais eu la même dans ma véranda voilà quelques années et l'on m'avait indiqué qu'il s'agissait d'une libellule carnassière qui dévore les autres libellules. On peut, semble-t-il, comparer cette libellule à la guêpe pour les abeilles, par exemple.

Un clin d'oeil au soleil entre les branches d'un énorme pin maritime. Le ciel reste toujours aussi beau, il est quasiment 17 hh 30. Il faut rejoindre le Port Clos pour prendre la vedette de 18 heures et l'on sait que lorsque la vedette est à l'embarcadère 3, le plus éloigné (marée très basse oblige), il y a quasiment 15 minutes de marche sur la digue d'accès....

Un dernier coup d'oeil sur le Port Clos avec un soleil qui décline et une lumière qui s'incline. Mais je vous ai gardé la jolie vue de la Chapelle St Michel pour la fin comme je vous l'avais promis !!!!

""""" La chapelle est située sur le point culminant de l'île, à 33 mètres au-dessus du niveau de la mer, à côté d'une croix du XVIII^e siècle (I. M. H. 1930)."""" Lire la suite....

Rendez-vous au printemps prochain pour une nouvelle escursion sur cette très, très, très belle île....

Il n'y a pas vraiment de surprise ni d'énigme je crois bien...

Quand je les ai vues qui me faisaient de l'oeil, je me suis dit que je reviendrai plus tard avec un sac en plastique..... et quand, dimanche midi, en rejoignant la voiture j'ai levé la tête sur le parking, elles étaient là, juste au-dessus de ma tête. Impossible de résister. Qu'auriez-vous fait à ma place ?

Si je ne me trompe pas, il s'agit de laurier-palme. Celui dont on fait ses haies. Je n'avais jamais vu les haies donner de fruits mais, manifestement, si on laisse la haie faire un arbre, les fruits arrivent. Enfin, c'est ce que j'imagine.... Quelle serait l'autre explication ? Donc de jolis fruits bien dodus, bien noirs, bien mûrs si j'en crois ceux déjà tombés à terre...

Des fruits gros comme des grains de raisin, organisés en grappe autour d'une tige centrale assez forte. Des fruits dont le jus tache assez fort si j'en crois mes doigts....

Par contre, inutile de chercher à cueillir des grappes, les grains se détachent séparément et viennent dans la main. J'ai toujours un petit sac plastique dans mon portefeuille ou dans mon sac. Si, si, je vous promets que c'est possible. Très finement plié et soigneusement aplati, il ne prend aucune place...

Alors traitement habituel : casserole + baies + eau ..... Ebullition, cuisson à petits bouillons pendant une heure...... Après quoi on écrase les grains scupuleusement afin que la pulpe donne tout son jus et on laisse poser toute la nuit.

Le lendemain, je fais mijoter mon tissu préalablement traité à la Lessive Saint-Marc pendant une heure et j'ajoute l'alun. Je laisse poser toute une nuit dans le jus et je rince le lendemain seulement.

Dans ce cas, les tissus ont tellement dégorgé que j'ai une piètre confiance dans la durabilité de ma teinture. Allez, indice de confiance : 2 sur 10 !!! Mais j'ai insisté et j'ai rincé à l'eau froide avant d'emporter mon tissu pour le mettre à sécher. Et là : une bizarrerie s'est produite..............

Ce morceau de tissu a été plissé en éventail et ligaturé au milieu ainsi qu'aux extrémités. Après rinçage, j'ai coupé les liens et j'ai trouvé un tissu curieusement marbré de rose violacé et de gris-bleu. Pourquoi cette différence de couleur ? Mon tissu était blanc au départ.....

Mais la bizarrerie s'est produite avec l'autre tissu. Celui qui avait été noué sur lui-même au centre et aux extrémités. Celui-là, parce que ses noeuds étaient restés lâches, a pris la teinture partout quand même. Au rinçage, je l'ai trouvé uni. Au moment où j'ai voulu aller le mettre au fil à linge pour le faire sécher, je l'ai posé sur un rebord de fenêtre en ciment lisse et j'ai aussitôt aperçu des taches gris-bleu apparaitre. Elles n'étaient que là où le tissu avait porté sur le ciment. J'ai donc déplacé le tissu et reproduit l'opération pour le même résultat. En appliquant mon tissu, zone après zone sur le ciment, j'ai obtenu le résultat sur l'ensemble de mon tissu mais je ne l'explique vraiment pas.... En séchant, les marbrures sont restées...

Les couleurs sont très jolies et vives à souhait mais je ne pense pas qu'elles soient bien solides et qu'elles tiendront aux UV ou au moindre lavage.... Mais tant pis, pour un travail textile artistique qu'on ne lave pas, cela conviendra bien....  Contente de mon résultat, j'ai attrapé le pochon où j'avais entassé les pelures d'oignons rouges. Même décoction avec une nuit de pause, même cuisson du tissu avec une nuit de pause, même rinçage mais sans dégorgements exagérés et j'ai obtenu.....

Et voilà ......

Et savez-vous ce qui me ferait vraiment plaisir ? Que vous vous lanciez dans la teinture aux baies de laurier-palme pour me dire si, vous aussi, vous observez cette histoire de marbrures de contact. Je serais très intéressée de le savoir. A moins que vous ayez une explication à me donner ?

forum international de la couleur végétale

Art textile contemporain

Au départ, j'avais deux images. Je les ai fusionnées afin que l'une s'installe dans l'autre. Et cela donne :

Mais je n'ai pas réussi à me satisfaire de cette modification. J'ai joué et j'ai créé :

Puis d'apport de relief en fractalisation, de fractalisation en illusion, de saturation de couleur en illumination, j'ai continué jusqu'à obtenir :

Il ne me restait plus qu'à faire une jolie présentation pour donner l'illusion d'un tableau d'art contemporain, de peinture moderne et le tour de magie était joué.... Alors il vous plait mon tableau ?

Et toujours garder à l'esprit que tout ça est venu de ça :

Pas d'énigme cette semaine (elle aurait été beaucoup trop difficile et introuvable) mais une vraie progression dans les transformations en espérant vous donner l'envie d'en faire autant.

C'est toujours tellement agréable de jouer les prolongations après un anniversaire. C'est un peu ce que j'éprouve avec ce que m'a apporté le facteur à midi :

Gigi62

Merci Gigi pour cette carte d'anniversaire très originale ; cercles de tissus posés sur cercle de carton rouge et brodés de fleurs appliquées.

Et, pour ne pas me dépayser, une voile triangulaire que MLaure m'a crochetée de ses petites mains et de toute son amitié. J'adore !!! Et comme les températures ont sérieusement chuté depuis une semaine, je sens que je ne tarderai pas à porter ce petit châle autour de mon cou. Hélas, devrais-je dire car j'aurais mieux aimé poser cette dentelle de laine sur mes épaules, tard le soir, au jardin plutôt qu'enroulée autour de mon cou en brise-vent.

Et, vois-tu MLaure, s'il te fallait vérifier que quand je dis que j'aime cette couleur, c'est que je l'aime vraiment, regarde ce que je viens d'acheter :

Super bien assortis, non ? Total look "Côtes d'Armor", Côte d'Emeraude !!!!