Donner le temps au temps ?
Mais qu'est-ce que ça veut dire : donner le temps au temps ? Moi j'en manque ! Je n'en ai pas assez !!! Ou bien je veux faire trop de choses ou bien je suis à présent d'une lenteur épouvantable. Ou bien les deux, mon Commandant !!
Il y a longtemps que je n'ai rien posté. J'en suis désolée. En même temps je vois qu'il y a de moins en moins de réactions à mes articles, de moins en moins de commentaires, de moins en moins de personnes rencontrées qui me disent qu'elles m'ont lue. Donc.... Néanmoins, j'ai des choses à montrer. Depuis le temps !!!
L'année démarrait pourtant bien, en douceur et lumineuse mais nous n'avions pas encore renoué avec le froid, le gel, la neige même...
Entre les chants d'oiseaux, la floraison des mimosas et le doux soleil qui permettait à Samy de goûter l'air du temps dehors, on se croyait au printemps avant l'heure !
Comme toujours, dès qu'il se remet à faire beau, j'ai la fibre créatrice qui s'éveille : ci-après un porte-document réalisé avec une approche en art textile que certaines du club m'avaient demandée.
L'inspiration se trouvant à tous les coins de rues, nous étions allés visiter la "Maison St Yves" de Saint-Brieuc, visite dont j'ai rendu compte dans les pages qui précèdent, sur ce blog. Là encore, les motifs et les envies de faire étaient multiples.
C'est à ce moment-là que j'avais réalisé cette bourse pour loger les bobines de fil les jours de déplacement.... Pratique ? Pas pratique ? Je ne sais pas encore, je n'ai pas utilisé la bourse dans cette application. Je verrai car c'est selon les besoins personnels de chacun. En principe, au départ, elle est conçue pour transporter les produits de maquillage ; comme ce n'est plus mon souci quotidien....
C'est le moment où j'ai découvert que Samy aimait manger les graines destinées aux oiseaux.... Végan, Samy ?
Le jardin devenait de plus en plus accueillant et parfumé (même si je n'ai pas encore récupéré la finesse de mon odorat d'antan),
Le soleil, très présent, nous poussaient à sortir de notre enfermement hivernal,
même si le vent, très froid, ne permettait pas autant de plaisir à marcher que supposé.... Et puis c'est le moment où j'ai réalisé les conséquences neurologiques du Covid de novembre : je suis devenue d'une frilosité effrayante. Les nerfs redressent les poils en permanence donnant l'impression de frissons et un état désagréable de chair de poule.
De toutes les façons, tant que les petites oies sont encore chez nous, le froid est encore présent. Il ne faut pas se perdre dans un enthousiasme débordant !
Arrivent ensuite mes premiers essais de photos d'oiseaux, alléchée par les merveilleuses photos réalisées par Marie-José Jego, une amie d'enfance.... Bien sûr mes premiers clichés sont désastreux donc je m'en tiens surtout à Samy, ce drôle d'oiseau de la maison ! Pas mieux, les photos !!! Je tremble, je tente des réglages hasardeux....
Samy, mon sujet d'étude, en a un peu marre des photos que sa maîtresse lui inflige. Il se réfugie dans son igloo pour prendre un peu de distance !
Toujours animée par mon envie de faire des photos, je sors l'appareil à tout bout de champ. Il fait froid ! Il fait très froid ! Pour moi sans doute plus encore ! L'hiver n'a pas dit son dernier mot et va nous donner des températures proches de zéro chaque nuit et chaque matin pendant plus d'une semaine...
Les bernaches sont toujours là. A chaque marée haute, on les voit qui suivent l'eau pour trouver des coquillages ou des poissons cachés sous le sable. Elles disparaissent entre deux marées sans que j'aie trouvé où elles se cachent... J'avais prévenu : je n'avais rien posté depuis longtemps donc voilà une sorte de résumé. A présent, je vais pouvoir reprendre le fil du temps et te donner quelques images à voir de mon quotidien.
Pas trop fatigué(e) de m'avoir lue ?