Cela fait des semaines que nous sommes plus ou moins enfermés dans notre maison et dans notre chantier. Certes, j'ai un peu plus de liberté mais faire une petite sortie à deux, sans précipitation, ne nous était pas arrivé depuis longtemps. Profitant du temps décidément toujours clément, nous avons poussé jusque sur notre ancien fief avec plaisir : Paimpol !

Ah ! Le voyage par les falaises, en surplomb de baie, et les retrouvailles avec Bréhec, notre plage.... Une petite pointe de nostalgie peut-être, encore que nous en sommes si proches désormais qu'il nous est possible d'en profiter à l'envi, sans qu'il s'agisse d'un long déplacement.

Admettez que lorsque je dis qu'il fait beau.... Je ne mens pas. N'est-ce pas ?

Et puis, l'originalité des lieux où fêter Noël pour certains :

Le tour du port, avant d'aller rendre visite à la brocanteuse qui a mis sa maison en vente mais qui semble continuer son commerce (fort heureusement pour nous !). Un instant d'hésitation devant un service de vaisselle bleue mais l'envie d'attendre encore. Attendre d'avoir où le ranger, surtout !

La Tour de Kerroc'h à l'entrée de Ploubazlanec qui me donne, soudain, des envies d'Arcouest, là où l'île de Bréhat nous tend la main pour nous faire traverser le chenal....

Reflets de l'eau sur la coque qui hypnotisent et apaisent.... J'adore. Je repense à l'été, aux matins quand le port se tait et que tout est calme....

Et puis le soleil qui se couche en rosissant le ciel, encore une fois. Le ciel doit être merveilleux à l'embarcadère, j'en suis sûre. Il faut y aller voir....

J'avais raison !

Mais, en Normandie, l'adage fonctionnait :

Soleil rouge du soir

promet beau temps le lendemain

Soleil rouge du matin

met l'eau au chemin....

et Ici, pas du tout ! Malgré notre retour sous un ciel enflammé, ce mercredi nous fait vivre l'alternance averses-éclaircies... Comme quoi, il faut savoir changer dans ses convictions et ne pas s'accrocher à ce que l'on croit savoir. C'est un conseil sage !

D'abord, on a préparé Noël et l'arrivée des petits avec quelques décorations :

Et puis il y a eu le réveillon et le grand repas de famille du lendemain midi. Dès lundi, une invitation nous remettait à table mais, heureusement, le temps doux et favorable a permis quelques promenades en bord de mer. Ouf !

Le samedi après-midi :

avec un joli coucher de soleil,

les oies, souvent annonciatrices d'une chute des températures, ne sont arrivée que depuis peu

mais le couchant, qui rosissait le ciel, nous annonçait un dimanche convenable. Il n'a pas eu tort.

Et les oiseaux de mer, un peu en avance, avait commencé leur réveillon :

Mieux valait nous en aller fêter Noël à l'intérieur, au chaud...

Le lendemain, c'est de l'autre côté de la baie que nous avons fait notre promenade digestive :

Un joli coucher et des promesses ensoleillées pour le lendemain encore ?

Et vous ? Avez-vous passé un joyeux Noël avec promenades ? Je l'espère puisque je vous l'avais souhaité.....

Non, je ne résiste pas au plaisir de vous montrer le CD habillé que vient de réaliser Simone. Elle n'a pas de blog pour montrer ses créations mais ce sont de telles merveilles que je ne peux pas les garder pour moi seule. Une très élégante manière d'illustrer ses bons voeux pour ces fêtes de fin d'année.

Alors, n'avais-je pas raison ? Une merveille, cette fois encore... Je reste invariablement admirative de ses rendus de ciel et de ses broderies fleuries....

Pour te remercier, Simone, et pour remercier de leur fidélité tous les amis "virtuels" ou bien réels qui suivent mon blog, voici mes bons voeux pour Noël !

Gimmick se joint à moi pour vous adresser nos breizh voeux salés !

Je crois que les vraies paroles de la chanson sont "Fais dodo, Colas mon p'tit frère" mais voilà : on m'a toujours dit que mon baigneur était un Colin or il n'y a aucune signature qui le dise. Cependant, dans le haut du dos et dans la nuque, quelques indications peuvent peut-être aider à préciser s'il s'agit effectivement ou pas d'un baigneur Colin ?

Etonnant que je ne le sache toujours pas, me direz-vous. Mais c'est que j'avoue ne pas y avoir regardé d'aussi près jamais. Mon baigneur avait, je pense, coûté très cher à mes parents aussi les consignes étaient-elles très strictes : ne pas le sortir de la maison pour jouer dehors, ne pas le laisser en plein soleil, ne pas le manipuler trop brutalement, ne pas le mouiller.... Un jour, n'y tenant plus, j'ai installé mon baigneur sur mon porte-bagage de bicyclette et je l'ai attaché avec des tendeurs. A peine cinq minutes après, le baigneur se retrouvait pendant le long de la roue arrière et la cuisse, dans l'effort, avait légèrement craqué.... Wouah... Je savais qu'il était en celluloïd (on me le répétait tout le temps) et particulièrement fragile. Je l'ai donc assis sur une chaise et je n'ai plus joué avec ou presque.

Je ne me suis pas attaché à ce baigneur que j'avais prénommé Didier en hommage à mon premier fiancé. (Nous avions 3   ans et je me rappelle sa brosse blond clair, ses yeux bleus et un gros cache-nez bleu lavande qui cachait sa bouche ; mais comme il était beau !!!)

En lui donnant son premier bain depuis des dizaines d'années, je viens de retrouver les couleurs d'origine de mon baigneur qui, parce qu'il n'est jamais sorti dehors ou presque, a gardé ses joues roses et sa bouche rouge. Soudain je lui retrouve un peu d'intérêt et je me dis qu'une robe de baptême ancienne lui irait merveilleusement. Qu'en pensez-vous ?

Le haut des cuisses est assez abîmé car le celluloïd, en séchant, est devenu très cassant et s'est déchiré autour des attaches à ressort. Mais si on ne le manipule pas trop, je pense que ce baigneur pourrait durer une cinquantaine d'années encore.... ou presque !

Entre ce que je lis des dégats que certains ont connu à cause de la tempête et ce que je vois des patinoires sur verglas que certains autres ont pratiquées, je me sens presque "à part" ici. Durant le passage de Joachim, nous n'avons pas ressenti la tempête. Vraiment ! 5° certes et c'est assez peu pour le bord de mer mais le vent ? Rien... ou presque... Enfin pas grand chose. Vendredi dernier, alors qu'Aurore déplorait la destruction de sa clôture en claustras, voici ce que je photographiais :

Ciel noir et pluies fréquentes, dont des averses de grêle mais voyez par vous-mêmes, la mer n'est pas très agitée. Et même, si vous y regardez de plus près.....

Ce point noir que vous apercevez en limite de plage, ce n'est pas un cormoran comme je le pensais mais c'est, bel et bien ....

       un nageur !!!!!!!

Chaque fois que je vais prendre une photo à cet endroit, je trouve quelqu'un qui se baigne. Un entraînement, sans doute ? En tout cas, c'est la meilleure preuve du calme des éléments, non ?

A peine s'il y avait plus de vagues qu'à l'accoutumée. Un peu de mousse, un peu de flot mais pas de tempête en vue...

J'admets qu'en Normandie, j'avais nettement plus de vent dans les terres car, étant à une quinzaine de kilomètres de la mer à vol d'oiseau, le Cotentin est très plat et, comme toutes les presqu'îles, il est particulièrement éventé. Je faisais face à l'ouest, la maison s'en prenait de plein fouet.

Les Côtes d'Armor (jadis Côtes du Nord) sont peut-être moins bien exposées pour bonzer l'été mais admettez que l'hiver, cela présente un avantage indéniable. Non ?

Il sera trop tard pour que vous puissiez participer au jeu proposé sur le blog de SÔ à l'occasion de son anniblog mais au moins ferez-vous connaissance avec un très joli blog, créatif et frais comme vous les aimez.

Pour vous faire une première idée :

Et pour creuser un peu plus le sujet, CLIC !

Pour l'instant, pas de problème : le vent n'est pas trop fort et nous n'avons pas à nous plaindre ; on ne ressent pas de tempête. Je ne parle que de la maison, bien sûr. Même si nous sommes en hauteur par rapport à la mer, nous sommes en ville et donc protégés par d'autres maisons ou des bâtiments plus hauts. Et puis, la propriété est ceinte de murs. Cela protège !

Donc en attendant que Joachim arrive, je suis allée au marché ce matin mais les camelots n'étaient pas venus. Redoutant le vent, ils ont craint que leurs parasols s'envolent et seuls ceux qui vendent en camion se sont déplacés. Alors je suis allée visiter l'église....

Binic était un port de terre-neuvas. La chapelle à Marie est entièrement tapissée de plaques commémoratives signalant la disparition d'un fils, d'un frère, d'un mari, d'un père. Ils avaient 15 ans, 17 ans, 24 ans, 35 ans pour la plupart et ceux de 50 ans ou plus sont les moins nombreux. La carrière s'achevait tôt et fort brutalement dans ces temps-là ! Cet Ex-Voto superbe et de belle taille est là pour se souvenir des disparus ou des miraculés tombés à l'eau et que l'on a repêchés.

L'église contient un bel orgue à tubes et à buffet. Il a été restauré en 1985 et le buffet repeint avec une porte représentant la mer par beau temps, quand elle donne du poisson à foison, l'autre porte représentant la tempête en pleine mer.

Espérons que la tempête qui nous est promise se calme avant de toucher terre !

Mardi matin, la pluie m'avait donné l'occasion de jolies photos, nous verrons demain matin si le vent nous en offre également.

Désolée mais je n'ai pas eu l'information avant. Vous pouvez toutefois participer jusqu'à Minuit en allant sur le blog ou sur le site de la boutique en ligne. Tentez votre chance.... c'est ICI

On nous annonce un coup de grand frais, une tempête avec vent fort de 110 km/heure en ouest /sud-ouest et je confirme car le vent s'est levé en cette heure tardive. Pourtant, la journée commençait bien...

petit tour au port, ce matin, pour une histoire de machine à laver grande contenance (des couettes à rafraîchir). L'air était vif et frais (7° à 10 heures 15) mais le ciel pur et la lumière brillante.

Un vrai bon moyen de vérifier que la plage et le port sont plein Est.

J'adore le port à marée haute !

Et puis, petit à petit, le vent s'est affirmé. Rien de bien violent mais tout de même.... D'ailleurs, le ciel en est témoin :

Alors le soleil a perdu peu à peu de son éclat, le ciel a viré au gris.

Les rares percées bleues ont rapidement cédé la place à la grisaille et quelques gouttes sont tombées. A présent, le vent souffle bruyamment et les volets vibrent. Nous devrions être relativement à l'abri des plus fortes bourrasques mais dehors les protections de plastique risquent de s'envoler !

J'espère que la tempête sera moindre et que l'on nous met en garde pour le seul principe de précaution.

Chaque fois que possible, je fais un crochet par la mer histoire de me remplir les yeux et les poumons de ce qu'il y a de mieux.... Ce mercredi, il pleuvait mais, grande chance des bords de mer, le ciel repassait régulièrement aux nuances claires et lumineuses. Il était 17 heures et il faisait 10°....

Malheureusement, les photos ne veulent pas restituer ce reflet saumonné qui colorait l'horizon.

Et comme la nature sait rendre ce qu'on lui donne, elle m'a offert, ce jour-là :

un joli champignon fragile et jaune citron dont j'ignore le nom....

et un pommier sauvage, offrant deux ou trois dernières pommes de glace, telles des boules de Noël :

Et, le lendemain, après un court séjour sur la presqu'île juste en face, le retour par le chemin des écoliers et tout le long de la côte.

Et, pour finir la semaine, un petit coup de gel ce matin pour la première fois mais un samedi de rêve, ensoleillé et doux, avec un petit saut à Paimpol pour quelques achats. C'est un clin d'oeil personnel à l'une de mes dernières abonnées à qui mes photos font remonter de chouettes souvenirs d'enfance : alors pour toi, Sophie !

Et, en signature, une petite fleur en voie d'éclosion blanche et odorante.