Pour ce 1er mai.....
Pour ce premier Mai, le premier et le seul de l'année (incroyable, non ?), je t'offre de cueillir, sans modération aucune :
Pour ce premier Mai, le premier et le seul de l'année (incroyable, non ?), je t'offre de cueillir, sans modération aucune :
Fais ce tableau toi même grâce à ce lien que je te mets ICI !
Et occupe joyeusement ton week end Pascal................... JOYEUSES PAQUES !!!!!
L'inspiration est un petit diable qui vous souffle des idées quand vous en manquez mais qui, parfois, vous joue de mauvais tours. C'est un peu ce qui s'est passé quand, voulant refaire un petit village de nuit, il s'est tout à coup transformé en paysage hivernal. De couche de neige en étoiles de givre, mon petit village s'est habillé aux couleurs de Noël....
Mais comme il s'agissait d'un petit présent à préparer pour une amie, le thème n'était pas vraiment "de saison".... Je me suis remise à ma table de travail pour réaliser un nouveau petit village se découpant sur un ciel un peu torturé comme le printemps sait nous en peindre parfois.
Et puis, comme il me fallait encore une carte d'anniversaire pour deux membres de la famille de mon gendre, j'ai réalisé un modèle proposé par le magazine Passion Cartes Créatives et, ma foi, je suis assez contente de ce que j'ai fait.........
Pour la principale intéressée, j'ai acheté un livre blanc où elle pourra consigner tout et rien. Mais j'ai préparé le livre à ma façon, en sortant mes plumes et mes encres de calligraphie. Une remise en selle bien agréable !
Le livre est gainé d'un joli papier fait main et endossé d'un cuir de saumon tanné et teint.
Il sera possible de retrouver ce modèle (ou bien d'autres) à la boutique éphémère de Saint-Quay "Un jour sous les arcades" qui réunit de nombreux artisans d'art et qui a rouvert ses portes rue Clémenceau, près du magasin "Le Grenier".
Quant au marque-page, il s'agit de mon tout premier travail d'aquarelle. Je n'ai pas fait là une oeuvre impérissable mais je trouve que je ne me suis pas trop mal débrouillée pour un tout premier essai.
Quel plaisir, quand vient le printemps, que de pouvoir fouiller parmi les plantes en imaginant les nouveautés qui fleuriront le jardin. Comme l'an passé (mais en automne), s'est tenue à Tréveneuc une fête des plantes et des jardins. Un vrai bonheur à visiter en ce samedi matin, journée quasi estivale !
Dans la chapelle du Château de Pommorio où se tenait la manifestation, il y avait deux expositions : l'une de tissages d'herbes, proposée par Nadine Dupeux, une artiste que j'avais découverte à la Maison de la Rance de Dinan, l'autre de photos animalières d'une expressivité sidérante.
Dans le parc, tous les stands étaient prêts et les plantes n'attendaient plus que le visiteur. Il était pourtant encore bien tôt dans la matinée mais nombreux étaient les jardiniers venus pour ne pas rater la plante d'exception au risque qu'il n'y en ait plus l'après-midi.
En ce qui me concerne, c'est la plante qui suit qui m'a le plus marquée. L'ayant d'abord reconnue comme une primula pour son air de ressemblance avec la primevère ou le coucou, cette petite fleur est absolument magnifique avec un coeur doré et un liseré clair marginant chaque pétale qu'elle a plus nombreux.
Pour aider le visiteur à faire son choix parmi toutes les variétés, une collection "échantillon" a été mise en scène dans un cadre noir et or, très Napoléon III.
Toujours aussi fascinante, j'ai réalisé qu'il nous est possible, dans nos contrées abritées, de mettre dans nos jardins des fougères arborescentes. Néanmoins, mieux vaut un espace à l'ombre et, si possible, humide.
En revanche, il y avait une autre collection de fleurs qui m'a captivée tant la petite fleur est élégante, graphique, avec des airs d'insectes à longues pattes.
Tout un côté du parc d'accueil avait été converti en village d'osiériculteurs. On y trouvait des silhouettes à taille humaine, des paniers multiformes, des suspensions d'intérieur, des cônes pour grimpantes du jardin etc.....
Comme la dernière fois, les rosiers Austin étaient largement représentés à des prix probablement imbattables.
Certaines plantes, plus timides, attiraient par la beauté simple de leurs inflorescences.
D'autres plantes, à l'inverse, étaient nettement plus sophistiquées, telles les Protéa dont je m'étonne qu'elles puissent être élevées dans nos contrées mais si on le dit....
Le titre de mon article est aussi le sous-titre du rassemblement d'artisans d'art à Léhon. Il s'agit, ce week end, des Journées Européennes des Métiers d'Art et, comme chaque année, j'ai poussé jusqu'à Léhon, près de Dinan en Côtes d'Armor.
Pour la première fois, la pluis nous a tenu compagnie. Oh pas de déluge mais plutôt des averses fréquentes d'une jolie pluie fine, parfois illuminée d'un soleil doux bien qu'il ne fasse pas encore très chaud. Comme toujours le site est une pure merveille et l'entrée dans l'Abbaye réserve cette belle surprise du jardin intérieur, jardin de plantes aromatiques et médicinales, parmi lesquelles on a installé quelques belles pièces sculptées ou de terre cuite et émaillées....
Sur trois niveaux, les exposants se sont installés. Les rangs sont plus clairs que les années précédentes où, parfois, portés par le public nombreux, on passait devant les stands sans même pouvoir s'arrêter et regarder les belles pièces du créateur. Au rez-de-chaussée, nous avons retrouvé cet artiste que nous avions vu l'an passé et qui travaille le métal pour créer des sites imaginés à partir de friches industrielles qu'il a photographiées. Cette année, il a mis au point des appliques murales qui éclairent une photo placée à l'avant. L'effet est superbe et donne une nouvelle vocation aux lumières murales.
Malheureusement, de plus en plus d'exposants refusent que l'on prenne des photos, même de façon élargie. Peu reconnaissent que nous ne serions vraiment pas nombreux à pouvoir les imiter et savent que s'ils étaient copiés, les pièces faites "à la manière de" n'auraient pas la même valeur, voire ne pourraient être vendues. Prendre des idées, c'est ce que fait toujours le public qui visite une exposition de ce genre mais réaliser est un passage à l'acte que bien peu parvient à faire.
J'ai quand même eu un peu de chance car le créateur qui suit m'a autorisée à montrer son stand et ses merveilleux sacs. Outre certaines formes particulièrement originales, ces sacs sont très joliment réalisés avec des tissus précieux comme la soie de ce petit sac, reproduction d'un modèle de l'époque Louis XIV, ou des tissus d'époque comme ce pied-de-poule bleu marine tout droit venu des années 50. Les tissus de la marque Dormeuil apportent un cachet inestimable à certains sacs dont les finitions forcent l'admiration : du cuir souple de veau, une poche intérieure faite du même tissu pour plus d'élégance encore, des surpiquages qui ajoutent du relief et confirment le graphisme du motif. J'en passe et de plus belles encore.
J'ai vraiment beaucoup aimé les tissus, leurs coloris et leurs impressions. Bref, Michel Gasnier, styliste et créateur de modèles uniques, mérite vraiment une visite de sa boutique-atelier : 2, place Saint-Sauveur à Dinan. Le mieux est encore d'aller faire un tour sur le blog de "Michel Gasnier Collections" qui y présente quelques-uns de ses très beaux modèles.
J'ai également retrouvé là cette très gentille relieuse, Nathalie Le Jan, qui travaille le décor du papier de recouvrement qu'elle assortit aux peaux de poissons tannées qui gainent le dos de ses livres : livres blancs pour qui veut coucher là quelques souvenirs, livres de cuisine, livres de lectures, carnets en tous genre et tous plus beaux les uns que les autres. Cette fois encore, j'ai craqué.... Nathalie Le Jan pourra être retrouvée à partir du 6 avril à la Boutik de créateurs "Un été sous les Arcades" à Saint-Quay-Portrieux, 8 rue Georges Clémenceau.
Pour le bon accueil et la gentillesse de sa maman qui gardait son stand, je citerais également Elisabeth Faure, créatrice de sacs en cuir qu'elle travaille à partir de morceaux de cuir issus de chez Hermès. J'ai aimé ses coloris corail et beige, particulièrement bien mariés....
Une autre exposante a attiré mon attention : Anne-Gaëlle Racapé, tapissier d'ameublement, sous la marque Agapantiss. Là encore j'ai aimé tout un carnets d'échantillons de tissus irrégulièrement damassés, comme usés, dans tout une palette de couleurs que l'on dit volontiers miennes. Un pourpre adouci de gris, un rouge ancien et quelques autres coloris tout aussi intéressants. Cette artisane d'art n'a pas souhaité que je prenne des photos qui seraient entrées en conflit avec celles proposées sur son site à découvrir ICI. A retrouver : un petit fauteuil recouvert d'un patchwork de tissus dont du jean récupéré qui met donc des poches sur les côtés du siège. Amusant, original et pratique !!!
Et puis, sur un palier bien éclairé et inratable pour qui montait l'escalier, le stand de Danièle Orhan-Horlick que nous avions laissées à La Galerie de Binic-Etables sur Mer la semaine dernière.
Les visiteurs, à la fois attirés et intrigués par les pièces accrochées aux murs, ont parlé de chamanisme, d'Orient, d'Extrême-Orient, d'art orthodoxe, d'art Mexicain..... Faut-il vraiment toujours classer et cataloguer les styles, les genres, les gens ? Danièle Orhan-Horlick crée à l'instinct, jouant avec les objets qu'elle touche et caresse parce qu'ils lui parlent. Ce qu'elle crée n'est rien de tout cela mais est tout cela en même temps, issu d'influences artistiques et culturelles diverses. Chaque petit objet collecté raconte une histoire et pour peu que cette histoire réussisse à s'unir à une autre, il nait alors un tout doté d'une personnalité, une pièce habitée qui happe celui ou celle qui l'observe. Habillée de tendresse et de souvenirs, la boite devient un autel, une ode à la femme, le cadre se fait miroir pour un auto-portrait inattendu, le tiroir se renverse pour s'associer à des étais improbables afin de ressembler à une petite chapelle ambulante. Pourtant, il n'y a rien de religieux dans ces ensembles, rien que l'illusion basée sur les souvenirs que nous pouvons avoir de choses ressemblant à celles-ci que nous voyions dans les maisons de nos anciens quand, jadis, aucune maison ne pouvait se passer de son bénitier, de sa statuette religieuse, de sa branche de buis bénite.
Le cadre est tout à fait adapté à la collection que présente Danièle. Quelle autre fenêtre que cette fenêtre aux carreaux losangés et fermée d'une espagnolette aurait pu mieux convenir à l'ambiance de cet accrochage ? Dentelles, plis cousus et mots brodés s'associent tellement bien aux murs de pierre.... Et Danièle Orhan-Horlick ressemble tellement à ses créations. Non, décidément, rien de réellement exotique dans cet art singulier, si singulier.... Juste une impression d'ailleurs et d'autrefois !
Et d'une année à l'autre, les murs se souviennent de ces talentueux artistes, de ces artisans, meilleurs ouvriers de France pour certains, qui se mettent au service du public et ont à coeur d'échanger avec lui, d'expliquer leurs savoir-faire.
Et pourquoi ce titre "Cuissons au feu de bois" ? Parce que dans le jardin extérieur la part a été faite belle aux poteries et à leur cuisson. Des fours ont été construits sur place : four de briques réfractaires couvertes de glaise, four de papier fixé à l'aide d'un torchis en croûtes dessus et dessous, four de bouteilles où l'on pose côte à côte des bouteilles vides en recouvrant le cercle d'une couche de torchis. Travail alterné jusqu'à la pose finale d'un capot de torchis percé de la cheminée. En passant au large de ces fours, la chaleur nous capture et fait du bien dans la fraîcheur de la pluie qui tombe encore.
Cette fois, je n'avais donc que peu de photos à proposer. Toutefois, ces journées se tiennent dans toutes les villes. Il faut se renseigner pour connaître les points d'exposition.
Dans ce même temps, à Plomelin - dans le Finistère -, notre amie Patchacha tient son stand et je lui souhaite une très heureuse exposition. Que son travail, si attachant, séduise le public et que son livre fasse l'unanimité. Bon dimanche, Patchacha !
D'abord, il y a Isa avec qui je partage des après-midi de bidouillage et de jeux de papiers ou d'encrages.... Elle aussi, l'autre jour, avait choisi le carton ondulé pour une carte nouvelle. Quand j'ai vu sa réalisation terminée, je n'ai pas pu cacher mon admiration : cette carte n'est-elle pas superbe ? Mais, cerise sur le gâteau, Isa me l'a offerte. Inutile de dire à quel point j'apprécie....
Et puis, de son généreux et vaste jardin, il est fréquent que Martine nous apporte un bouquet de fleurs ou quelques fines herbes. Cette fois, c'est moi qui ai été gâtée : cette période de la saison nouvelle voit s'épanouir les fleurs bleues, ce fut donc un bouquet "Mimiblue".... Et je les aime, ces bleus et ces mauve qui illuminent la mosaïque d'images ci-après.
Merci Isa, Merci Martine !!!
Les peintures de Joëlle Quilin que j'ai présentées il y a peu m'ont donné une furieuse envie d'aller faire une balade dans les Monts d'Arrée. Nous les avons parcourus déjà mais j'avoue que le Roc'h Trévézel avait échappé à mon appareil photo. L'oubli est à présent réparé.....
La roche se mérite et il faut grimper le mont pour la trouver à son sommet. Comme je n'ai absolument rien d'un mouflon ni même d'une chèvre, mes pensée sont allées droit au dahu, animal imaginaire dont la légende est à retrouver sur le site mis en lien. Mais le dahu est-il vraiment imaginaire ? Après tout ?
Et quand tu as terminé de galoper dans le massif, devine où tu peux aller te reposer tout ton soûl ? Dans les églises..... Donc, excellente occasion de se faire quelques enclos paroissiaux et les très belles églises qui s'ouvent derrière eux tels que St Thégonnec pour commencer, Guimiliau pour continuer et Lampaul pour finir ; à vrai dire, nous avons fait l'inverse : deux enclos paroissiaux pour commencer, le Massif Armoricain pour continuer et Lampaul pour finir car, devant l'église et son petit cimetière ceint d'un mur de granit, se tient une crêperie salvatrice. Nous y avons passé un bon moment histoire de récupérer de notre grimpette et aussi de nous réchauffer un peu car le vent, encore fort, n'était pas très chaud.
Je demande pardon à tous mes lecteurs ! Je mets énormément de photos mais que l'on se mette à ma place : comment opérer un tri quand chaque petit coin est rempli d'autant de décors époustouflants ? Pour ma part, je m'arrête sur chaque détail et je considère avec déférence le travail du sculpteur, l'application du peintre, la précision du doreur........ En cette veille des Journées Européennes des Métiers d'Art (JEMA), cet article est donc ma contribution !
L'histoire des églises nous a beaucoup intéressés. Entre incendies et destructions massives des statues, les édifices religieux ont beaucoup souffert au fil du temps. Celle-ci nous a aussi étonnés par son mur, complètement cintré, qui ne devrait pas manquer d'ici quelques temps de céder sous le poids de la toiture et la poussée latérale de la nef.
Une seule photo aura été permise depuis le cimetière de cette dernière église parce que la pendule tournait et que Crozon nous attendait. Il faut dire que le retour à la maison devait aussi être envisagé et pas trop tard en soirée si possible ....
Voici une partie de ce que nous étions venus voir à Crozon :
Il ne faut pas ignorer que ces figurines, ci-dessus et ci-après, sont à peu près d'une hauteur de 10 cm !
Une seconde Geisha, traitée avec un autre décor. Je laisse imaginer la taille du pinceau qu'il faut pour dessiner les motif. Il faut aussi s'arrêter sur les couleurs obtenues par mélanges, sur les ombres qui sont appliquées en fonction des reliefs que l'on veut majorer et les jus qui finissent l'effet 3 D.
J'espère que cette longue promenade dans les Monts d'Arrée t'aura plu ? Moi je vibre déjà d'envie de retourner dans cette région âpre et si prenante à la fois pour visiter une autre partie du massif. Si tu veux revoir d'autres images de la première balade que nous y avions faite, il suffit d'appeler l'album "Paysages"....
Hé oui, en fait il s'agit d'un faux cartonnage car je n'ai pas réalisé cette boite !
Souvent, pour Noël, notre fille et son mari nous offrent des sucreries Provençales. Elles sont contenues dans une jolie boite en carton à trois tiroirs. Une fois les calissons, nougats et autres clémentines confites dégustés, il reste une très belle boite que je n'ai pas eu à coeur de jeter cette fois.
J'ai consolidé les assemblages avec une bonne colle, j'ai renforcé les surfaces en y collant un carton solide puis j'ai recouvert le tout de deux papiers assortis dans les tons de violet-mauve. Je n'avais pas de quoi tout faire dans le même graphisme mais je ne le regrette pas. Un peu de masking-tape vient cacher les jointures sans onglets de collage et le joint au dos que j'ai malencontreusement décentré. Du coup, j'ai fait sensiblement le même décor sur la face avant des tiroirs qui, par ailleurs, sont restés dans leur jus. Ceci pour assurer la glisse et la bonne dimension du tiroir qu'on ne peut pas épaissir avec papier et papier collant...... Le résultat me parait suffisamment convenable pour être montré !