Malgré son jeune âge, le jardin m'a fait le grand plaisir d'exploser en couleurs et en plantes qui, malgré bien des misères, ont toutes superbement repris. Les rosiers, presque tous issus de boutures (hormis trois ou quatre seulement) me réservaient de bien jolies surprises car quand il s'agit de boutures, on ne sait pas toujours de quel original est issu le petit morceau de tige qui a fait des racines. Alors, des roses d'un rose pâle ou plus vif, des roses blanches, des roses jaunes et même orangés. Finalement, tout me plait. Je garde tout !
Tout à fait à gauche, c'est le Pierre de Ronsard qui, pour la troisième fois, est reparti du pied. Il fait une multitude de fleurs, bien rondes, bien serrées, au coeur rose et aux pétales de tour presque blancs. Superbe et en tellement bonne santé ! Tout auprès, venu d'une bouture, un rosier tout petit encore qui m'a cependant offert trois magnifiques roses dont je ne sais s'il s'agit de roses anciennes ou de roses anglaises. Il me semble que ce qui différencie ces deux espèces est le parfum. Ce rosier ne sent pas, je pense qu'il s'agit donc d'un rosier anglais.
Plus loin vers la droite, un rosier très rose dont le parfum est envoûtant. Il s'agit d'un rosier que nous avions acheté pour un anniversaire de mariage. D'ici un an ou deux, je pourrai me faire un énorme bouquet de roses. Les fleurs sont très grosses, bien tournées et s'ouvent lentement sans trop. Et finalement, à droite, un rosier rouge qui était précédemment près du troëne, à l'entrée de la cour. Il fait de belles roses mais je crois m'être trompée car celui remis près du troëne me semble être le plus florifère. Or, c'est celui-là que j'avais l'intention de déplacer. Mais cela n'a pas la moindre importance, au final....
En clair, à la base de mon rosier Pierre de Ronsard, un oranger du Mexique et, nettement plus grand sur tige et devant la clématite (qui a d'ailleurs souffert de pucerons d'où cet aspect grillé), un Pittosporum. Il grandit dangereusement. Il faudra sans doute que je le réduise si je veux continuer de profiter de ma clématite "Ville de Lyon". Décidément, cette clématite, qui démarre toujours très bien sa floraison, connait les pires difficultés à se maintenir. Cette fois, c'est une infestation de pucerons qui a eu raison de près de la moitié des tiges. J'ai été obligée de traiter. On verra si la plante se remet de cette attaque...
Comme posé sur un rond-point, Gimmick surveille les alentours. Il a l'art de se poser sur mes fleurs. Mais comment l'en empêcher ? Si j'étais chat, moi, il me semble que je viserai plutôt la pelouse pour poser mon auguste derrière. Pas toi ? Lui, non ! Il préfère mes plantes et mes fleurs.... Derrière lui un rosier grimpant, blanc. On le voit mal sur fond de mur clair...
Ma suspension de Surfinia sent délicieusement bon. En fait, seules les fleurs bleu foncé sentent. Les autres ne sont là que pour donner du relief à la potée par leurs coloris plus clairs. En bas, deux jardinières blanches qui contiennent des geranium blanc et rose et puis un pot tout en hauteur contenant, lui aussi, un geranium très odorant. Quand je passe à proximité, je plonge mes mains dans son feuillage rien que pour l'odeur qui s'en dégage et qui imprègne ma peau. J'adore....
Et puis donc, près du troëne, ce rosier qui m'a déjà fait sept très grosses roses rouges. Derrière, une clématite commence l'escalade de la palissade. Et au sol, au premier plan, une boule de campanules bleues. On distingue mal, derrière, une petite touffe de fleurs blanches. Je les montre un peu plus bas dans mon article.
Sur le "rond-point" de Gimmick, j'avais planté une petite touffe de cette vivace rose pâle dont la fleurette, un peu en gueule de loup, exhale un délicieux parfum. Ca y est, j'ai encore oublié le nom..... Quelque chose comme nemeusis ou un truc du genre.... Pffff cette mémoire, j'te jure....
A l'opposé, la même chose dans des tons plus affirmés de rose, de blanc et de violet ; trois couleurs réunies sur un même plan qui portent le nom de Nemeusis aussi mais Confetti cette fois. Confetti j'en suis sûre. Nemeusis, beaucoup moins.
Et enfin, cette tache blanche dont je parlais plus haut. Je connaissais déjà cette fleur pour en avoir planté un pied dans le pot qui contient les giroflées odorantes. Je montre le pied ci-dessous. C'est si peu exigeant et si florifère que j'en avais racheté deux pieds. L'un blanc, donc, l'autre dans les tons orange. Sauf que Gimmick me l'a scalpée en l'entourant de sa laisse sur laquelle il a tiré. Les racines, en terre, auraient certainement redonné des tiges florales mais je suis assistée d'un jardinier aux méthodes.... euh..... disons .... radicales. Alors je verrai au printemps prochain comment auront évolué ces deux plants et, peut-être, en remettrai-je en terre en prenant garde, cette fois, que ni chat ni mari ne m'arrache ma plantation.
Cet été je referai des boutures de rosiers. Il me semble que je les réussis plutôt bien, non ?