Le beau temps avait chaviré hier et nous avions même, en soirée vers 19 h 15, essuyé une belle averse d'orage. Je redoutais que le beau temps soit compromis mais dès ce matin la réalité remettait le moral au beau fixe. Sortie de bonne heure pour un vide-grenier en retrait du front de mer. Dommage, la plage était d'un calme olympien et la mer était une vraie flaque d'huile.... Pas un souffle, pas une vague...

Vide-grenier dans le beau temps, un vrai plaisir.... Il y avait pas mal de choses, j'ai trouvé des verres pour me plaire. Mais à presque 11 heures, nous avons rejoint le port car une voiture-annonces venait de beugler dans les rues : 600 véhicules anciens participaient au Tour de Bretagne et approchaient de la ville....

Vous pensiez que j'allais vous mettre 600 photos, peut-être ? Ma nan.... D'ailleurs moi j'avais un oeil dans le dos : mer calme, soleil à la verticale, pas un gramme de vent et quelques voiliers au-delà de la digue. L'attirance était trop forte, j'ai quitté le défilé et me suis rendue là-bas, tout au fond, près de l'école de voile....

Les bacs à fleurs posés le long du port d'échouage ont pris des couleurs.... J'adore !!!

Par contre, le manque de vent n'arrange pas tout le monde : les bateaux sont scotchés derrière la digue. Certains sont debout et s'agitent comme pour faire avancer leur coque, d'autres ont renoncé et attendent, penauds, que le vent veuille bien se lever, d'autres enfin tentent de profiter du remoud provoqué par un chalutier venu pêcher au milieu du groupe. Défi ? Mécontentement ? Habitude ? Je trouve quand même curieux qu'un bateau de pêche soit si près de la digue et prenne des risques d'éperonnage au milieu de voiliers.... Mais la vue que l'on a depuis la digue est peut-être faussée par l'éloignement ?

Le seul qui ait tout compris et qui soit à même d'aller là où il veut, quand il veut, avec ou sans vent, c'est ce pêcheur à la ligne qui a modifié un kayak de mer en y installant un pédalier.... Pédali-pédalo, flop-flop-flop, il s'en va à belle cadence de coups de pédales !

J'ai eu le plaisir d'une visite ou plutôt d'un coup de fil m'appelant à aller visiter des amis car Daniel souffrant d'un lumbago, mieux valait qu'il ne bouge pas trop et que ce soit nous qui fassions le trajet...

Outre les retrouvailles qui font toujours du bien quand on apprécie les gens, j'ai eu la surprise très agréable de me voir offrir quelques présents :

Un joli sac avec poche à bord plissé. Je trouve le tissu ravissant avec ces impressions à la planche. Un rien folklorique.... j'adore !

Dans son joli petit pochon de tissu, un pot de confitures home-made avec les oranges du jardin ('Odile06' ne pouvait pas être le pseudo d'une fille du nord, n'est-ce pas...) et, et, et.... Quelques dentelles anciennes qui trouveront place dans quelque ouvrage à venir...

Je les ai laissées dans leur protection de plastique afin que les poussières "ambiantes" ne les atteignent pas. Mais ce n'est pas tout : j'avais aussi à ramener chez moi

une Tillandsia (ou Fille de l'air) que je me suis empressée de mettre quelques instants la tête dans l'eau pour lui redonner un peu de l'humidité qui commençait à lui manquer.

J'adore ces plantes épiphytes qui vivent accrochées à n'importe quoi et qui n'ont pas besoin de racines pour se nourrir, profitant de la moindre particule d'humidité en suspension dans l'air (d'où leur nom !). On dit qu'elles vivent de l'air du temps mais elles ont tout de même besoin de retrouver une humidité ambiante de temps à autres pour se refaire une santé.

Sur les marchés, on nous les vend souvent le pied pris dans une grosse goutte de colle pour les fixer à une écorce. Mais la colle, quelle qu'elle soit est plus ou moins toxique d'une part et, d'autre part, le pied doit pouvoir laisser naître quelques racines qui, si elles ne servent pas au nourrissage de la plante, sont très utiles pour l'aider à se fixer sur un support. Donc, il est préférable de les installer tête en bas ! Un simple fil fait l'affaire...

Encore faut-il la placer dans un espace ensoleillé sans, pour autant, que le soleil ne la touche. L'ombre d'un arbre, d'un parasol, d'un auvent sera bienvenue.

Et, chose que j'ignorais, la Tillandsia fleurit.... Celle qu'Odile m'a apportée porte des fleurons roses qui sont en fait des bractées la fleur étant bleue....

Et comme Odile avait lu que mon Choisya (oranger du Mexique) était mort, elle m'a gentiment apporté trois petits des siens. Je n'ai pas tardé pour les mettre en terre afin qu'ils s'installent tranquillement...

Celui-ci aura le soleil du matin mais sera à l'abri des rayons dardants de l'après-midi,

Celui-là est plein sud mais aura l'ombre dispersée du petit olivier pour le protéger sans être à l'ombre pour autant,

et le troisième, celui qui avait un peu souffert du voyage et qui portait ses feuilles en "berne", est plein ouest. Plein soleil jusqu'au soir.... On verra si le traitement lui redonne l'énergie perdue.

Il pleuvait tant pour votre arrivée que ce grand et beau soleil que nous avons eu aujourd'hui, que cette chaleur estivale qui nous a baignés toute la journée, vous aura peut-être permis de voir la Bretagne sous un meilleur jour. Je sais que vous êtes sur le départ et que demain matin vous reprendrez la route vers la Normandie cette fois mais, quand vous lirez ce post, vous saurez que vous m'avez vraiment fait très plaisir !

Alors, pour qui me connait, me reconnait-on ? Bon, d'accord, il y a longtemps que je n'ai pas enfilé une robe mais sinon ?

Vous aussi vous pouvez vous amuser et créer votre personnage à votre image...... ou pas !!! C'est ICI....

Il y a quelques années, alors que je passais régulièrement auprès, j'avais repéré cette très belle maison un peu en hauteur qui surplombe la route de Kerity en Paimpol, juste devant l'Abbaye de Beauport.... Une belle villa rose, vaste, élégante, altière et tellement bien située....

Le jour où la maison fut mise en vente, je lorgnai le panneau le coeur serré : je n'avais pas les moyens et puis c'était un peu prématuré dans notre programme....

Le hasard a voulu que, dernièrement, alors que je retrouvais une amie "virtuelle" rencontrée via internet et les blogs, j'aie en réalité  fait la connaissance de Sergine du blog "la Villa Kerhuel".... Et sa maison c'est justement cette superbe villa qui m'a tant fait rêver....

Mais la vie est ainsi faite qu'elle tricote et détricote vos rêves et vos envies sans que vous y puissiez grand chose. Des obligations familiales obligent Sergine à renoncer à cette splendide maison (au moment où j'ai trouvé la mienne et quand la rénovation est à la moitié du programme).... C'est bête, hein !!!!!

Alors si vous cherchez à acquérir une belle maison, une très belle maison, dans les Côtes d'Armor, à Paimpol, c'est le moment où jamais. Sur son blog, Sergine vous présente la propriété plus précisément.... Allez visiter la maison et laissez un message à Sergine. J'espère que mon billet contribuera à aider la Villa Kerhuel à trouver de nouveaux propriétaires..... Elle mérite des gens bien sous tous rapports, des occupants capables d'apprécier toute la magie de cette jolie maison et des alentours.

Post Scriptum : en Breton, Ker signifie "maison" et Huel signifie "haute"....

Regardez-moi ce joli Lemon Curd que j'ai fait !

Oui, bon.... Faut que je sois honnête : ce n'est pas moi qui ai réalisé celui-là.... Voyez comme il est lisse, onctueux, à la bonne épaisseur.... Non, cela ne pouvait pas avoir été fait par moi !!!!

En réalité, cette crême au citron a été réalisée par Danièle qui nous en donne la recette ICI .

Donc n'écoutant que mon courage ma gourmandise, j'ai tenté l'aventure. Eh oui, car en pâtisserie, tout est aventure pour moi. Ceux qui me connaissent bien le savent : je suis nulle !!!! Je rate l'inratable (n'est-ce pas ma Fille ?), je jette la poële avec la pâte, je ne réussis que les gâteaux "beurk".... Mais si : ceux que vous croquez en faisant "Beurk !".... (snif)....

Bref, Danièle a dit que c'était facile alors j'ai tenté et j'ai suivi pas à pas la recette, respectant les proportions au gramme près (chez Top Chef, ils ont dit que la pâtisserie était affaire de précision !)

J'ai tout bien battu mon sucre et mes oeufs, j'ai ajouté mon citron frais pressé puis j'ai dissout ma Maïzena comme il fallait et zou, au MW une première minute. Là j'ai .... touillé, puis enore une minute au MW et j'ai re-touillé et enfin, une dernière minute au micro-onde et c'est là que ça a dû ratatouillé rater sans doute car voici ce que j'ai obtenu :

Aucun rapport avec ce que je vous ai montré ci-dessus (oui je sais, vous l'aviez remarqué) mais, même si c'est d'aspect bien différent, même si c'est cuit et nettement plus compact que la crème que j'aurais dû avoir, ça présente une sérieuse qualité : c'est très bon !!!! Mais voui.... Même pas "beurk".... écrasé étalé sur une crêpe, c'est tout à fait fameux !!!!

Alors, dans mon élan pâtissier de l'instant, ne voilà-t-il pas qu'il me prend une idée de crème au chocolat ???? Si !!!

Un oeuf, même poids de sucre, même poids de Mascarpone.... J'ai mélangé intimement. Puis j'ai ajouté 100 gr de Mascarpone et deux cuillerées à soupe de café fort ainsi que deux cuillerées à soupe de chocolat en poudre....

Mais, (pourquoi ai-je eu cette fulgurance là ???? dites-moi donc ???) j'ai aussi ajouté une cuillerée à soupe de crème fraîche... Le tout s'est bien liquéfié... J'ai mis en coupelle et au frais mais ça n'a pas durci..... C'est liquide !!!!!!!!    Bon (si, si !!)  mais liquide !!!

Mais c'est bon.... mais c'est liquide.... oui mais c'est bon.... Certes, mais liquide.... Bon mais liquide .... liquide mais... bon !!!

Bah non.... Arrêtez de pouffer, on a dit qu'on ne devait pas rire !!!!

Après de tour de jardin, j'ai donc choisi, pour promenade familiale, d'aller au Chateau de la Roche-Jagu.... Peu après Paimpol, à hauteur de Lézardrieux, sur les hauteurs d'un plateau que le soleil inondait à notre arrivée.

Les 5 et 6 mai derniers, s'y donnait la "Fête des Jardins" qui m'avait tentée mais le temps était maussade et moi aussi. Un trop de fatigue avait atteint le moral, le courage m'avait abandonnée et je sentais que nous nous y gèlerions. En nous y rendant hier, j'espérais au fond de moi qu'il subsiste quelques reliefs de cette fête....

L'arrivée au château se fait par une allée rectiligne mais ce que j'aime par-dessus tout, ce sont ces clôtures naturelles faites de branches de saule. J'en rêverais pour le jardin... Derrière cette clôture, quelques jolis exemplaires de rhododendrons dont ce rose vif.

Le parc du château est aussi le site d'expositions artistiques, d'installations variées et d'organisations de spectacles. Hier, deux chapiteaux étaient érigés non loin du parking pour donner un "bal équestre" .... Un couple de voltigeurs et leur imposant percheron pommelé, un fildefériste évoluant avec aisance au-dessus de la piste, une écuyère et son petit cheval gris qui déambule entre les tables, un jongleur maniant chapeaux et balles rebond, un danseur et sa bête noire, un superbe frison noir de jais traversant la piste en liberté, un couple de danseurs de tango arrivé en direct de Buenos Aires et quatre musiciens aux accents métissés : tels sont les ingrédients du Bal des Chevaux , cabaret équestre et dansant dont les répétitions redémarrent en mars sur notre territoire......  Mais entre 8 et 13 euros l'entrée, nous avons préféré la promenade d'oxygénation que nous nous étions promise !

Il reste une foule d'objets, meubles ou sculptures, qui ont été exposés là et qu'on a laissés pour le plaisir des visiteurs...

Le château est également renommé pour ses arbres, ses fleurs, ses légumes même et, quand vient l'été, une démonstration de récolte de lin est proposée pour revivre les choses comme autrefois quand la Bretagne était un territoire voué au textile avec une "route du lin" à suivre, que je vous recommande. Elle vous emmènera à Quintin pour la visite d'un musée très bien organisé et très instructif.

A cette époque de l'année, toutes les activités du château n'ont pas encore repris. Les visites de l'intérieur, par exemple. Néanmoins je vous laisse profiter de l'architecture, des périodes de construction et d'agrandissement, des détails de cette bâtisse rose qui surplombe le Trieux, fleuve par lequel voyageaient le lin et les toiles que l'on avait travaillés ici.

Tout autour du château s'étire le parc dont une partie est cultivée tandis qu'une autre est entretenue dans un esprit naturel et sauvage. Les visites se font au rythme du promeneur qui choisit son itinéraire en fonction de ses possibilités devant la distance à parcourir ou le relief, plus ou moins accidenté, même si le chemin est soigné, irrigué, tondu, taillé.... pour un confort exceptionnel.

A deux ou trois endroits du paysage, des terrasses ont été aménagées qui permettent de s'accouder au-dessus de la vallée du Trieux. Les planchers de bois, les rambardes, la forme en pointe de ces terrasses donnent des envies de hurler "I am the queen of the world !"... Sauf que dessous, les bâteaux qui passent quand la marée remontent ne sont pas du tonnage du Titanic... Tout au plus voit-on circuler de jolis voiliers, de vieux gréement de travail. Pour une autre vision des lieux, je vous conseille une autre manière de voyager  : le train. Voyez-vous ces arches, dans le méandre du fleuve ? Il s'agit du pont du "petit train". Une série de wagons anciens, en bois, que tracte une locomotive à vapeur. Le train part de Paimpol pour aller jusqu'à Pontrieux et passe là, donnant une vue extraordinaire sur le château qui domine le lit de la rivière ! Un circuit très......   pacifique !!! Mais ceci est une autre histoire....

La nature a bien profité des heures d'arrosage que nous avons eues les jours précédents. Les pelouses ont verdi, les haies ont fait plein de pousses tendres, les arbres fleurissent et les hirondelles font les folles dans l'air cru....

Si le lin poussait sur le plateau, il était traité plus bas une fois récolté. L'eau est un élément principal dans le traitement de la tige dont sont extraites les fibres. L'eau dégringole de rocher en rocher, court dans des canaux étroits, alimentent des bassins à rouir. Désormais, l'eau est ici guidée pour devenir un élément rafraîchissant que les promeneurs apprécient par les temps chauds de l'été. Dans le sous-bois ils trouvent la fraîcheur de l'ombre, dans les jets d'eau l'humidité désaltérante....

La descente se fait en douceur sur le tapis douillet de l'herbe tondue ras que surveille le chateau en surplomb. Les murs de pierres sèches sont les refuges de plantes miniatures (fougères, nombrils de Venus, erygerons, mousses...) et d'animaux qui se cachent dans les anfractuosités. Toute une vie grouille dans ces murs presque plans.

Des arbres fruitiers préparent l'arrivée des fruits que cueilleront les enfants riant et courant dans les allées. L'espace est sûr et sans grands risques, les petits s'en donnent à coeur joie... Parfois, il y a même des surprises qui les font réagir et rire à gorge déployée.

Fleurs roses venues sur le bois, feuilles tendres et nouvelles aux tons beige presque saumon : ne s'agirait-il pas alors d'un arbre de Judée ? Les feuilles en forme de coeur sont assez typiques.

J'ai raté ma photo de la fleur sur l'arbre, je suis allée vous en chercher une sur internet :

L'avant-dernier bassin réserve une petite surprise à quiconque s'approche du jet remontant..; effets garantis !

Le parcours est balisé de piques perlées de turquoise et des panneaux indiquent les directions à suivre. Impossible de se perdre dans le dédale des allées....

Arrivés tout en bas des fossés, nous sommes arrivés au "port départemental du Trieux", là où graines et fibres étaient chargées à bord des bâteaux fluviaux. Il ne reste plus qu'à remonter par l'un ou l'autre des chemins...

Tout le long du chemin de remontée, des sculptures de terre cuite ont été installées dans le talus. Au fil des ans, la végétation les a absorbées et elles sont parfaitement intégrées au paysage, crachant l'eau de leurs joues rebondies.

J'aime beaucoup l'intégration des éléments métalliques et rouillés dans la nature. Ici ou là, on rencontre aussi des sièges soudés pour une petite pause réparatrice.

Les genêts en fleurs se reflètent à la surface des bassins et l'on continue de croiser les murets de saule tissé que j'affectionne.

Ortie jaune , Nom scientifique: Lamium galeobdolon L.   [Lamium, Lamiaceae]

En fin de promenade, le soleil avait bien baissé sur l'horizon. A l'ombre du sous-bois, la lumière commençait à manquer.

Les éclaboussures sont largement profitables aux scolopendres encore légèrement enroulés en ce début de saison.

Les couleurs printanières donnent au paysage des allures de miniature ou de tableaux naïfs...

Les jardins ont été dessinés avec des lignes harmonieuses qui leur donnent un caractère très graphique tout en respectant leur côté naturel.

Au pied des arbres, une couronne de feuilles d'acanthes d'ailleurs cultivées dans l'un des petits jardins pédagogiques. Tous ne sont pas encore ouverts en cette saison car il s'agit de les garnir, de planter les boutures ou les semis préparés...

Les pentes sont sculptées et facilitent l'escalade.

L'entretien est minutieux et sans indulgence inutile. Ici, une série d'arbres a été tronçonnées mais les souches laissées en place pour devenir sculptures naturelles où s'asseoir.

Les genévriers ont été érigés, deux à deux, comme autant de vigies qui scandent le passage vers le château.

Cependant, les haies bordant les allées sont parfois peu accueillantes pour une main qui traîne. Un joli houx dont les pousses de l'année prennent des couleurs de bronze contrastantes. Un bien bel effet !

Les bâtiments de l'entrée de la cour du château sont affectés, d'un côté, à un restaurant où les promeneurs aiment terminer leur balade, confortablement installés en terrasse. Hélas, la très récente Fête des Jardins a laissé là un barnum de plastique blanc qui s'associe assez peu aux pierres anciennes à mon goût.... A côté, une librairie ou chacun peut trouver des ouvrages traitant du jardinage, des jardins de curés, des plantes médicinales etc... On y retrouve les plantes que l'on a croisées sur le parcours.

Avant de rejoindre la voiture au parking, il reste les jardins à visiter. Jardins des saveurs, jardins des senteurs.... Pour l'instant, tout n'est pas regarni mais thym, mélisse, coriandre occupent des carrés de damiers dans un jardin aux herbes aromatiques,

avec plusieurs hôtels à insectes qui referont certainement l'objet d'ateliers à la fin de l'été,

Et puis, un jardin aux plantes annuelles que cerne une balustrade fleurie

Les jolies prêles que j'aimais tant employer en art floral pour les cassures nettes que l'on peut faire à la tige. Un bon moyen d'obtenir des effets graphiques à peu de frais....

La clôture est faite d'arbres fruitiers dressés en espaliers qui mêlent leurs branches et leurs fleurs.

Et comment sublimer une partie du paysage ? Le mettre en cadre !!! Pour ce faire, la recette est simple : vous créer un cadre en branches tissées, vous ménagez une ouverture au milieu et vous placez le cadre devant une partie de votre paysage pour n'en prélever que l'échantillon qui vous plait le mieux et ainsi le mettre en valeur. Autrement plus joli que de joindre les mains à la manière du photographe, non ?

Voilà donc un tableau naturel que vous pourrez changer à l'envi !!!

De quoi faire venir à vous les hôtes des jardins, papillons et coccinelles....

Je ne sais pas quel temps vous avez eu aujourd'hui ? Chez nous il a fait doux, peu ensoleillé et relativement venté. J'espère que cette longue promenade que j'ai faite hier vous aura plu et vous aura dépaysé ?

Il a plu tellement ces derniers jours, qu'on ne se voyait même pas sortir de ce temps. Pourtant, aujourd'hui, après les pluies de la matinée, le soleil est arrivé. Timide d'abord, plus franc ensuite.... Alors je suis sortie au jardin histoire de refaire le tour de mes plantes. C'est inouï ce que cela a pu profiter en quelques jours seulement !

La clématite Montana a prospéré. L'avoir libérée de ses entraves de plastique lui a donné des ailes.... Je crois bien que l'alternance eau/soleil y est aussi pour quelque chose.

La sauge aussi a bien progressé.... Greenye m'avait annoncé des fleurs bleues, elles arrivent !!! Il parait qu'une raviole à la sauge et aux épinards est un régal...

Les geranium vivaces sont très en forme et très prometteurs ainsi que les pommiers qui, décidément, laissent espérer plus de fruits cette année s'il est vrai que l'on compte un fruit par fleur ?

Mais ce qui évolue merveilleusement et dont je vous avais promis des nouvelles, c'est la pivoine. Elle est belle et j'avoue un certain plaisir à la photographier !

Les Erygerons mis en terre ont parfaitement repris. L'arrosage leur a convenu. Et puis, une petite surprise fort agréable : les "bombes" de terre que j'ai envoyées sur le mur arrière portaient des graines qui semblent avoir germé.

Certes, les preuves ne sont pas très visibles mais j'espère bien que ça ne s'arrêtera pas en si bon chemin....

La clématite bleue semble se décider à fleurir. J'aime l'idée de l'hortensia rose à son pied mais l'hortensia n'annonce pas de fleurs.... Curieux ! La taille n'aurait-elle pas été faite au bon moment ?

Et puis, là, juste sous le solanum, une tige s'est dressée qui porte bonnet violet... Je n'aime rien tant que ces fleurs au port altier mais je n'en aurai qu'une semble-t-il....

Les ancolies ont une élégance particulière, j'espère que celle-ci fera tomber quelques graines pour en faire naître d'autres dans l'avenir !

Avec une lumière pareille, l'envie de sortir m'a chatouillée, le déclencheur de l'APN m'a démangée....

Attention, je vous emmène dans une longue promenade sous le soleil et en pleine nature mais étant donné l'heure à laquelle je finis de rédiger ce billet, mon compte-rendu de promenade et la centaine de photos que j'ai faites seront pour .... demain !

C'était hier lundi.... Avec toute la pluie tombée, j'avais l'impression que nous étions retournés en automne ou même pire, en hiver.... Mais, revenant du supermarché, l'attirance pour la mer a été la plus forte et j'ai voulu aller marcher un peu au port

Le plaisir de voir les bateaux rentrer de pêche, tellement alourdis par leur matériel et leur cargaison qu'ils en penchent sur l'eau.... La mer passera-t-elle par les sabords ?

Un demi-tour à toute berzingue.... Pffff moi je fais pareil avec mon auto.... Ils te manoeuvrent ça comme si c'était une mobylette. En marche avant comme en marche arrière.... Des crêneaux à te faire pâlir d'envie (surtout moi !!!).... Incroyable...

Et tout cela sous l'oeil intrigué des oiseaux de mer qui guettent la moindre tripe jetée à l'eau.

Ciel chargé, couleurs de plomb. Le fond de l'air est frais, on fait mine d'être au printemps....

Plus que timide, l'éclaircie est médiocre.

Hep Monsieur, z'auriez pas une petite étoile de mer accrochée quelque part dans vos filets ? Ils ont l'air à la bourre. Si je leur demande ça, ils vont m'envoyer bouler....

Dans les grilles de chalut, rien que des coquillages.... J'irai demander à d'autres... Mieux vaut attendre un moment plus opportun. Que dit la météo pour demain ? "Pareil qu'aujourd'hui !".... Bon, ça promet ....

Martichat a finalement trouvé que ma petite fleurette mauve était celle d'une sarriette... Il en existe plusieurs sortes dont dépendent la hauteur des tiges mais, de toutes les manières, c'est bien une sarriette.... D'où le parfum très particulier.... Je vais même pouvoir cuisiner avec.

Martichat a trouvé la fleur en fouillant un blog proche de la nature qui vaut bien un petit tour. C'est ICI

Merci Martichat !!!

Une petite nouvelle réjouissante pour qui savait le petit "incident" dont a été victime la maquette de bateau que je transportais voici quelques jours....

Ouf !!!!