C'est tout de même fou : lorsque la tempête Joachim est passée, la Bretagne, particulièrement exposée, a fait l'objet d'alertes rouges et les côtes sud et ouest ont été brutalisées par les vents. Ici, nous n'avons pratiquement pas vu une feuille trembler.

Depuis deux jours, alors que Pas-de-Calais et Nord sont frappés de plein fouet et qu'il n'est nullement question de Bretagne, tout vole autour de nous ! Mais comme nous sommes orientés plein est en bordure de mer, le vent arrive de.... terre et contrecarre juste les vagues qui tentent de remonter la marée. De ce fait, je suis bien incapable de vous proposer des images aussi spectaculaires que celles actuellement proposées au journal télévisé et tournées sur la Côte d'Opale.

Avec une tempête, je pensais que les conditions étaient réunies pour me fournir en bois flottés mais hélas, j'ai fait chou blanc ! Pas le moindre bout de bois sur la plage balayée par le vent et arrosée de crachin.

A peine si l'on comprend que la mer est agitée et pourtant, je vous promets que quand il s'est agi de remonter au parking, faire face au vent n'a pas été une sinécure.

Les coquillages ne manquaient pas mais, hélas, pas le moindre morceau de bois, pas la moindre branche.

Il est amusant de constater comme les photos font croire au temps sec et sain alors que j'étais bien arrosée ! Obligée de cacher mon appareil photo dans ma poche pour l'exposer le moins possible à l'humidité, j'ai aussi dû nettoyer mes lunettes car les verres étaient opacifiés par le crachin salé et poisseux.

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Pas d'algues vertes mais beaucoup de goëmon. Odeurs de mer et rien que de mer.... J'ai pris un sacré bol d'air de vent.

Bredouille pour bredouille, je suis allée terminer ma sortie au port et dans les hurlements du vent dans les mâts, j'ai été poussée fermement par le vent jusqu'au bout de la jetée, près du phare.

Les drapeaux confirment le sens du vent et la couleur de l'eau, le remous du flot. Bien que l'occasion était excellente, je n'ai pas su photographier les oiseaux de mer qui s'en donnaient à coeur joie, jouant dans le vent, plongeant dans l'eau bec en premier, surgissant à quelques mètres plus loin et reprenant le vol depuis la surface de l'eau sans plus de difficultés.... Quel talent !

La mer remontait avec difficulté, la vague étant sans cesse repoussée par un vent contraire et violent qui hurlait dans les haubans, faisait cliqueter les mâts et claquer en coups secs les drapeaux ornant le long du quai.

12° et des nuages faisant une course folle dans le ciel, comme le prouvent ceux que j'ai photographiés au-dessus de mon jardin.

10 secondes séparent chaque cliché.... Cela donne une idée de la vitesse du vent dans le ciel, n'est-ce pas ?

Et dans notre jardin, si bien abrité, le vent secouait le portail qu'il a fallu bloquer car, bien qu'électrique et durci par des bras-vérins, il s'ouvrait et battait des ailes... Il y avait de quoi à voir la bâche de plastique qui protège les derniers carrelages posés sur la terrasse ou les arbres de l'arrière-plan

Et, pendant ce temps-là, installé bien au chaud, Gimmick suit un programme télé avec beaucoup d'intérêt si on en croit son geste et son regard passionné

Encore et toujours des visites de blogs dont certains, comme celui-ci, sont associés à des boutiques où dénicher de jolies petites choses à installer chez soi. Moi, chez Argile & Barbotine, j'ai repéré des étiquettes numérotées avec une étoile qui rendraient très bel effet sur les portes des chambres à l'étage. Allez les voir et dites-moi si elles vous plaisent aussi ?

Et, bien sûr, un petit jeu pour gagner ceci sous condition de relayer l'information et de laisser un commentaire sur le blog en question. Ne tardez pas : c'est jusqu'au 10 janvier seulement....

parmi mes liens : e-mag déco pour retrouver des intérieurs, des boutiques, des blogs créatifs.... etc...

Vous ne trouvez pas que le titre de ce blog est attirant ?  " Buis et Hortensia", cela irait bien à notre nouvelle maison, non ?

Bon,  on n'en est pas encore au décor extérieur et vous vous rappelez sans doute que mes plantations ont dû être bousculées faute d'avoir une terre saine ? Donc, pour les buis, comme pour les hortensias, je crains que l'année 2012 soit "blanche" à plus d'un titre.

En fait, "Buis & Hortensia" fête son troisième anniversaire et lance également le jeu du tirage au sort pour gagner cette superbe housse de coussin. Oui, je sais, elle irait sûrement très bien chez moi mais laissons faire le hasard.... Et si vousjouiez, vous aussi ? Allez-y de ma part mais faites vite, vous avez jusqu'à dimanche 8 seulement....

On me demandait, tout à l'heure, comment trouver le lien quand je parle d'un jeu sur un autre blog ? C'est tout simple, il suffit de cliquer sur le nom ou le groupe de mot désignant ledit blog. D'ailleurs, à l'approche de la flèche de la souris, elle se convertit en une petite main avec index qui désigne bien que, là-dessous, un lien s'est caché.

Recommençons donc :

Je vous présente 1,2,3 Tables et Compagnie, un blog qui fête son .... 5ème (!)   1er anniversaire (j'ai failli me tromper car l'anniversaire exact tombe le 5 janvier). Cela dit, vous avez jusqu'au 20 du mois pour participer. Là encore, je suis bien persuadée que l'ambiance vous plaira tout autant qu'à moi. Il faut laisser un message sous le post concernant le jeu de l'anniblog, il faut s'abonner aux nouveaux articles à venir et relayer l'information. Simple, non ?

Et, à votre avis, que représente l'illustration ci-dessous, représentative du blog ?

C'est un objet actuellement très en vogue que beaucoup convertissent, comme ici, en photophore sur table ou encore en luminaire à suspendre.... Si vous avez une autre idée d'emploi, n'hésitez pas à la soumettre dans les commentaires.

Alors, il s'agit donc de....... d'un....... d'une muselière à veau !

Cela fait des semaines que nous sommes plus ou moins enfermés dans notre maison et dans notre chantier. Certes, j'ai un peu plus de liberté mais faire une petite sortie à deux, sans précipitation, ne nous était pas arrivé depuis longtemps. Profitant du temps décidément toujours clément, nous avons poussé jusque sur notre ancien fief avec plaisir : Paimpol !

Ah ! Le voyage par les falaises, en surplomb de baie, et les retrouvailles avec Bréhec, notre plage.... Une petite pointe de nostalgie peut-être, encore que nous en sommes si proches désormais qu'il nous est possible d'en profiter à l'envi, sans qu'il s'agisse d'un long déplacement.

Admettez que lorsque je dis qu'il fait beau.... Je ne mens pas. N'est-ce pas ?

Et puis, l'originalité des lieux où fêter Noël pour certains :

Le tour du port, avant d'aller rendre visite à la brocanteuse qui a mis sa maison en vente mais qui semble continuer son commerce (fort heureusement pour nous !). Un instant d'hésitation devant un service de vaisselle bleue mais l'envie d'attendre encore. Attendre d'avoir où le ranger, surtout !

La Tour de Kerroc'h à l'entrée de Ploubazlanec qui me donne, soudain, des envies d'Arcouest, là où l'île de Bréhat nous tend la main pour nous faire traverser le chenal....

Reflets de l'eau sur la coque qui hypnotisent et apaisent.... J'adore. Je repense à l'été, aux matins quand le port se tait et que tout est calme....

Et puis le soleil qui se couche en rosissant le ciel, encore une fois. Le ciel doit être merveilleux à l'embarcadère, j'en suis sûre. Il faut y aller voir....

J'avais raison !

Mais, en Normandie, l'adage fonctionnait :

Soleil rouge du soir

promet beau temps le lendemain

Soleil rouge du matin

met l'eau au chemin....

et Ici, pas du tout ! Malgré notre retour sous un ciel enflammé, ce mercredi nous fait vivre l'alternance averses-éclaircies... Comme quoi, il faut savoir changer dans ses convictions et ne pas s'accrocher à ce que l'on croit savoir. C'est un conseil sage !

D'abord, on a préparé Noël et l'arrivée des petits avec quelques décorations :

Et puis il y a eu le réveillon et le grand repas de famille du lendemain midi. Dès lundi, une invitation nous remettait à table mais, heureusement, le temps doux et favorable a permis quelques promenades en bord de mer. Ouf !

Le samedi après-midi :

avec un joli coucher de soleil,

les oies, souvent annonciatrices d'une chute des températures, ne sont arrivée que depuis peu

mais le couchant, qui rosissait le ciel, nous annonçait un dimanche convenable. Il n'a pas eu tort.

Et les oiseaux de mer, un peu en avance, avait commencé leur réveillon :

Mieux valait nous en aller fêter Noël à l'intérieur, au chaud...

Le lendemain, c'est de l'autre côté de la baie que nous avons fait notre promenade digestive :

Un joli coucher et des promesses ensoleillées pour le lendemain encore ?

Et vous ? Avez-vous passé un joyeux Noël avec promenades ? Je l'espère puisque je vous l'avais souhaité.....

Je crois que les vraies paroles de la chanson sont "Fais dodo, Colas mon p'tit frère" mais voilà : on m'a toujours dit que mon baigneur était un Colin or il n'y a aucune signature qui le dise. Cependant, dans le haut du dos et dans la nuque, quelques indications peuvent peut-être aider à préciser s'il s'agit effectivement ou pas d'un baigneur Colin ?

Etonnant que je ne le sache toujours pas, me direz-vous. Mais c'est que j'avoue ne pas y avoir regardé d'aussi près jamais. Mon baigneur avait, je pense, coûté très cher à mes parents aussi les consignes étaient-elles très strictes : ne pas le sortir de la maison pour jouer dehors, ne pas le laisser en plein soleil, ne pas le manipuler trop brutalement, ne pas le mouiller.... Un jour, n'y tenant plus, j'ai installé mon baigneur sur mon porte-bagage de bicyclette et je l'ai attaché avec des tendeurs. A peine cinq minutes après, le baigneur se retrouvait pendant le long de la roue arrière et la cuisse, dans l'effort, avait légèrement craqué.... Wouah... Je savais qu'il était en celluloïd (on me le répétait tout le temps) et particulièrement fragile. Je l'ai donc assis sur une chaise et je n'ai plus joué avec ou presque.

Je ne me suis pas attaché à ce baigneur que j'avais prénommé Didier en hommage à mon premier fiancé. (Nous avions 3   ans et je me rappelle sa brosse blond clair, ses yeux bleus et un gros cache-nez bleu lavande qui cachait sa bouche ; mais comme il était beau !!!)

En lui donnant son premier bain depuis des dizaines d'années, je viens de retrouver les couleurs d'origine de mon baigneur qui, parce qu'il n'est jamais sorti dehors ou presque, a gardé ses joues roses et sa bouche rouge. Soudain je lui retrouve un peu d'intérêt et je me dis qu'une robe de baptême ancienne lui irait merveilleusement. Qu'en pensez-vous ?

Le haut des cuisses est assez abîmé car le celluloïd, en séchant, est devenu très cassant et s'est déchiré autour des attaches à ressort. Mais si on ne le manipule pas trop, je pense que ce baigneur pourrait durer une cinquantaine d'années encore.... ou presque !

Entre ce que je lis des dégats que certains ont connu à cause de la tempête et ce que je vois des patinoires sur verglas que certains autres ont pratiquées, je me sens presque "à part" ici. Durant le passage de Joachim, nous n'avons pas ressenti la tempête. Vraiment ! 5° certes et c'est assez peu pour le bord de mer mais le vent ? Rien... ou presque... Enfin pas grand chose. Vendredi dernier, alors qu'Aurore déplorait la destruction de sa clôture en claustras, voici ce que je photographiais :

Ciel noir et pluies fréquentes, dont des averses de grêle mais voyez par vous-mêmes, la mer n'est pas très agitée. Et même, si vous y regardez de plus près.....

Ce point noir que vous apercevez en limite de plage, ce n'est pas un cormoran comme je le pensais mais c'est, bel et bien ....

       un nageur !!!!!!!

Chaque fois que je vais prendre une photo à cet endroit, je trouve quelqu'un qui se baigne. Un entraînement, sans doute ? En tout cas, c'est la meilleure preuve du calme des éléments, non ?

A peine s'il y avait plus de vagues qu'à l'accoutumée. Un peu de mousse, un peu de flot mais pas de tempête en vue...

J'admets qu'en Normandie, j'avais nettement plus de vent dans les terres car, étant à une quinzaine de kilomètres de la mer à vol d'oiseau, le Cotentin est très plat et, comme toutes les presqu'îles, il est particulièrement éventé. Je faisais face à l'ouest, la maison s'en prenait de plein fouet.

Les Côtes d'Armor (jadis Côtes du Nord) sont peut-être moins bien exposées pour bonzer l'été mais admettez que l'hiver, cela présente un avantage indéniable. Non ?

Il sera trop tard pour que vous puissiez participer au jeu proposé sur le blog de SÔ à l'occasion de son anniblog mais au moins ferez-vous connaissance avec un très joli blog, créatif et frais comme vous les aimez.

Pour vous faire une première idée :

Et pour creuser un peu plus le sujet, CLIC !