Depuis le temps que je voulais le faire, me voici en plein rangement de mon atelier....  Lors de notre emménagement, j'avais simplement entassé mes affaires sur les étagères du placard mais aujourd'hui, parce que je sais ce que je possède mais que je suis incapable de le retrouver, j'ai décidé de tout sortir, de tout trier, de tout ranger, de tout étiqueter. Je vous montrerai ça lorsque ce sera terminé mais, en attendant, je ne résiste pas au plaisir d'une caissette bien particulière : mes dentelles....

Ce n'est qu'un tout petit aperçu sachant qu'une seconde caisse est également pleine mais n'est-ce pas agréable à regarder ?

Paimpol est en effervescence : les bateaux sont arrivés qui prendront, dimanche, le départ pour la course en solitaire avec, pour première étape, l'Espagne avant une remontée vers la Normandie et une arrivée à Cherbourg.

Outre les bateaux colorés, les mâts ont accroché les pavois qui battent au vent et tout un village blanc a été construit sur le quai : restaurant, club-house, vente de vêtements, vente de chaussures, vente de sacs faits à partir de voiles réformées, vente de produits régionaux etc... Et puis, des artistes ont créé des menhirs superbes que l'on a placés le long des rues menant au port...

Veuillez observer la couleur du ciel, je vous prie !!!

Picasso, Klimt et Nikki de Saint-Phalle planaient au-dessus des menhirs décorés.... Ce support leur aurait parfaitement convenu. Nos artistes d'aujourd'hui ont fait des petites merveilles : menhir philosophique, menhir de Vinci, menhir cachette, menhir Barbapapa.... Ils sont tous superbes. Pour ma part, j'ai adoré !

Non, sur la gauche du menhir, il ne s'agit pas d'une statue équestre mais bel et bien d'une jeune policière qui sillonne la ville à cheval....

Cette personne ne réglait pas la circulation, elle prenait une photo elle aussi. Mais à la différence de moi, elle était en plein milieu de la rue et de mon objectif....

Ce travail est signé Lionel Le Calvez, peintre et vraie figure de Paimpol qui, aimant les rondeurs féminines, a choisi de se faire implanter des seins et de porter des "petits hauts" aux décolletés flatteurs. Cette originalité ne change rien à son talent qui est immense et je ne passe jamais à Paimpol sans passer par sa galerie. Ses oeuvres sont tendres, colorées, pleines d'humour et leur modernité n'a d'égale que la gentillesse de l'artiste, très accueillant.

Numérotés, hauts en couleurs, les bateaux semblent prêts à prendre le départ..... On les sent dans les starting-blocks. Pourvu qu'ils aient beau temps !

Bateaux de pêche et bateaux de promenade cherchent des petits coins tranquilles où se mettre à l'abri. Les emplacements habituels sont occupés. En fin de semaine les vieux gréements viendront s'ajouter aux effectifs des bateaux accompagnateurs qui feront un bout de chemin avec les concurrents. Et puis les uns reviendront au mouillage tandis que les autres fileront sur Gijone.

Recto

Verso

Je n'allais pas tous les prendre en gros plan mais j'avoue que l'idée m'a effleurée.... Alors qu'en pensez-vous ?

Première journée de beau temps depuis longtemps, il ne faisait pas forcément très chaud mais qu'est-ce qu'il faisait beau !!! En plus, j'ai parfaitement supporté le trajet aller et retour.... Même pas mal !!!!

Dimanche, au titre de la fête des moulins, Saint-Quay Portrieux (ou du moins l'association qui s'en occupe) fêtait son moulin. Ailes voilées mais peu agiles faute de vent, le moulin protégeait de son ombre une petite fête bon enfant où l'on pouvait se restaurer, acheter du pain fait avec la farine produite lors de la démonstration de fonctionnement. Le public pouvait visiter le moulin et monter dans le toit pivotant...

Hélas, il faisait bien gris !!!!

C'est en multipliant les clichés que l'on peut s'apercevoir que le moulin tournait au peu de vent qu'il y avait. Pour une fois .....

Vue sur mer et sur l'autre côté de la baie de Saint-Brieuc (pour qui a de bons yeux toutefois !!)

Et une polka ou une jacquotte ?

Le matin, le moulin avait donc moulu quelques grains pour donner un peu de farine et, bien sûr, le pain était à l'honneur sur les stands...

Il ne faisait pas chaud, le ciel était même menaçant et cette première sortie à moins d'un kilomètre de la maison n'a pas été agréable. Alors, pour me remettre et me faire du bien, il fallait bien faire un petit crochet par le port.... Juste récompense à l'effort que je faisais;

Au début de l'histoire, les bains n'étaient guère appréciés : on croyait que l'eau contenait des bestioles qui entraient dans le corps au travers de la peau et qu'elle apportait des maladies.

Puis, parce que certaines personnes se sont rendu compte que le soleil, associé à l'iode marin, était particulièrement bénéfique sur la santé et l'énergie, la mode des séjours en bord de mer a pris son essor. Les dames venaient passer l'été à la mer et y amenaient leurs enfants que l'on accompagnait à la plage afin qu'ils profitent du soleil. Les maladies pulmonaires étaient ainsi soignées, les rhumatismes également et les douleurs de croissance se calmaient.... Très rapidement, les tenues que portaient les marins ont été copiées. Pour les enfants tout d'abord, pour les adultes ensuite car ces vêtements, moins lourds et moins guindés que ceux que l'on portait en ville, s'avéraient aérés, rafraîchissants, faciles à porter. Mais, pour autant, pas question de laisser l'élégance de côté.... Le Petit Echo de la Mode nous raconte....

Une petite robe d'été en coton léger, entièrement cousue à la main et bien joliment brodée,

des détails ravissants sur des tenues "décontractées" qui n'ont rien à voir avec les tissus rigides, épais carcans, que l'on porte à la ville,

Un chapeau superbement relevé sur une nuque enviable... C'était quand même bien élégant, ne trouvez-vous pas ?

Une exposition simple mais raffinée, joliment présentée avec ce chemin de lames de bois qui n'est pas sans rappeler les "planches" de Deauville...

Et puis tout un discours didactique sur les marinières, du 19e à nos jours puisque les plus grands couturiers y reviennent très régulièrement, sans parler de Jean-Paul Gaultier qui en a fait son étendard..

et avec, pour exemple, le meilleur, celui qui laisse des souvenirs définitifs... la définition même de la beauté.

Cette exposition était présentée à Saint-Quay Portrieux et, pour rester dans l'ambiance, je vous engage à aller faire un tour sur le site du Petit Echo de la Mode qui ne manque pas d'idées ni d'inspiration pour perpétuer le souvenir de ce magazine de mode que nos mamans, voire nous-mêmes, ont bien connu !

Enfant, si j'étais malade et n'allais pas à l'école, je prenais un vrai plaisir à ouvrir la boite à couture de ma maman. C'était un monde secret et merveilleux. Il n'y avait pas tant de choses que ça mais ranger les boutons, rembobiner le fil en goguette, aligner les dés était un vrai plaisir....  Sans être malade aujourd'hui mais stoppée dans mes mouvements par un mal de dos, je me suis installée.....

L'est pas joli, mon coffret à trésors ? Et dans la malle, savez-vous quoi qui n'y a ? Il y a tout un monde d'autrefois, une vraie petite brocante :

Derrière, une longue bande de fin coton brodé main et un col d'organza également brodé ainsi qu'un rond de dentelle au fuseau qui encadrerait superbement un médaillon textile. Deux plioirs en os et un troisième objet, en os ou en ivoire, représentant un crocodile happant un oiseau ; peut-être était-ce un ouvre-lettre ? Je n'en suis pas sûre. Sous ces objets, une navette à passementerie et, sur l'enveloppe ancienne, un ruban tissé à mes initiales. Au premier plan, une série de bobines anciennes collectées au fil des vide-greniers visités.

La bande brodée a fait l'objet d'une préparation très minutieuse : chaque motif est logé dans un triangle défini par un faufil placé précisément. Je n'imagine pas qu'on ait pu compter les fils mais il y a une régularité de métronome dans le placement de ces zones cernées.

A l'avant de la photo, cette petite poupée ancienne que je cherchais sans savoir où je l'avais rangée. Il ne reste plus beaucoup de cartons qui n'aient été ouverts mais tout n'a pas trouvé sa place pour autant alors elle pouvait tout aussi bien n'avoir pas encore été trouvée depuis le déménagement.

Toujours à l'avant-plan, deux pampilles parmi une série de six que j'avais achetées. Elles sont en plastique et donc très légères. Les tampons et tambours à imprimer font partie de tout une série que j'ai héritée de la famille de mon gendre. On brodait beaucoup chez eux. Deux plaques de boutons de nacre que j'hésite à employer chaque fois tant ils sont jolis et bien rangés sur le support où le fabricant les a cousus. Parmi les bobines de fil, quelques fusettes avec une tête à chapeau : il s'agissait d'une collection de "coiffes régionales". J'ai offert la Normandie à une amie.

J'ai aussi collecté pas mal de petits ciseaux de brodeuses auxquels j'ai ajouté le "Petit Monstre" de chez Sajou. Et puis, outre les nécessaires de voyage qui, comme dans un obus, contiennent fils, aiguilles et dés, je possède aussi quelques crochets à dentelle extrêmement fins, en argent pour certains. Petite curiosité, un dé à pouce au premier plan à gauche. Il est totalement ouvert au bout car c'est l'anneau qui sert à pousser l'aiguille.

Dans le couvercle du coffret, quelques pique-aiguilles que j'ai reçus en cadeaux. Parmi mes amies et mes correspondantes, nombreuses sont celles qui brodent divinement bien. Il y a quelques réalisations d'une finesse inouïe. Tout n'est d'ailleurs pas là car certains autres sont en service. Avez-vous vu, sur le bord du coffret, mes mitaines grises et mes gants écrus ? Je m'étais promis de les porter lors d'une cérémonie et, pour la petite communion de mon petit-fils, j'ai totalement oublié ce projet.... Dommage !!! A droite, un coffret "Toblerone" pour glisser aiguilles, enfile-aiguilles, cartonnette de fil....

J'aime beaucoup cette mode désuète des gants d'été.... D'ailleurs, à propos de mode, je vous proposerai sous peu un autre article qui devrait vous plaire. Il y sera question de mode de bord de mer du temps jadis.... J'adore !!!

Sur le fond noir d'une mantille en dentelle (on se posait cela sur les cheveux, autrefois, pour entrer dans une église.... Enfin : les dames seulement, les enfants portaient un béret, les jeunes filles un foulard), juxtaposition de jouets du 20e et du 21e siècle.... Vous avez vu la poupée précédemment, je voulais que vous puissiez jauger le réalisme de l'ourson et la qualité de sa fabrication malgré sa toute petite taille.

Gros plan sur la petite poupée. Elle mesure environ six centimètres de haut et porte des cheveux naturels (ce n'est pas ce que je préfère....). Petite anomalie, elle a dû être autrefois réparée et porte une jambe légèrement plus longue d'un côté que de l'autre... Les pièces détachées ne doivent pas être si faciles à trouver, j'imagine. Pour ma part, j'ai cette poupée depuis quarante ans au moins ; une de mes grand-tantes l'avait tout simplement trouvée, posée sur une poubelle, sur le trottoir !

Voici une collection d'enfile-aiguilles. Aviez-vous remarqué comme les figures embouties dans le métal étaient différentes d'un modèle à l'autre ? Il y a aussi plusieurs pays fabricants dont le nom se trouve gravé en haut de la languette. En revanche, je n'ai pas vraiment observé si certains étaient plus solides que d'autres car, désormais, ils cassent vraiment trop facilement !

J'en profite pour faire un clin d'oeil amical à celle qui, pour m'envoyer ceux qu'elle ajoutait à ma collection débutante, avait choisi de me fabriquer cet étui... Tu vois, je le conserve précieusement. Il est parfaitement adapté !

Pour finir le contenu de ma boite, je vous montre une pile de "coins"... Petits carrés de dentelle à l'aiguille vendus tel quel : ils permettaient à celles qui ne savaient pas bien broder, d'orner les angles des taies d'oreillers.

Et, me direz-vous, tout ça entre dans ce coffret ? Mais oui, ce n'est qu'une question d'organisation.....

Cela a été une telle galère pour mettre cet article en ligne (commencé à 17 h 40 et achevé à 21 h 08 après dîner) que je pense ne mettre celui sur la mode marine que demain.... Vous allez devoir faire preuve de patience mais je vous promets que ça vous plaira....

J'ai cueilli un petit bouquet pour mon Hom qui aime beaucoup les fleurs :

Bonne fête à tous les papas !

Je parle du jardin.... Je n'y suis pas allée pendant deux jours et je suis très étonnée de la vitesse à laquelle ça va.... J'ai très peur de voir arriver très vite la fin de la floraison des rosiers sans avoir eu le temps de déguster doucement, lentement, délicieusement le plaisir de voir les fleurs.

Malgré mon lumbago, j'ai réussi à me baisser pour aller humer le seringat.... Petit mais parfumé ! Un parfum fort, preignant, légèrement poivré. J'adore !

Et puis le rosier jaune qui rosit à la lumière, qui jaunit avec le temps, qui s'enroule langoureusement et me fait un bouquet ravissant :

Mais, plus que tout autre, celui dont j'attendais tant et qui me l'apporte, c'est mon grimpant : Pierre de Ronsard.... Tout en rondeurs, en douceur, en tons légers et poudrés. Comme il me plait !!!!

J'espère que vous ne m'en voudrez pas de vous remettre le même menu sous le nez ? Mais je n'ai guère pu sortir et mon projet "architecture" est reporté à une date inconnue. Je vous montrerai les jolies villas du bord de mer dès qu'il me sera permis de bouger un peu plus. Pour l'instant, je n'apprécie guère la voiture et encore moins la marche à pied....

Petits rosiers grimpant et sur tige, qui ne sont plus que des bouquets tant ils fleurissent et puis les boutures qui prennent sans mal avec ce temps affreux que nous avons : du soleil depuis hier après une petite semaine de grisaille ponctuée d'averses fines. Ce sera l'effet positif qu'il faudra retenir de ces conditions atmosphériques lamentables pour cette période !

Et des fleurs lumineuses pour éclairer les parterres....

Parmi mes lecteurs fidèles, il y a Domie dont le grenier grouille de réalisations soignées, élégantes, faites avec le coeur....

Une petite spécialité toutefois, les "coeurs".... Elle en fait de toutes les couleurs, acoquinés de gris-gris, de poupées, de nounours... Des coeurs de mariage, des coeurs de naissance, des coeurs d'amitié....

Ce joli coeur mauve brodé d'Amitié, est le petit cadeau que Domie vous fera peut-être gagner si vous participez à son jeu d'Anniblog. Quatre ans de blog et plein de merveilles à découvrir dans le "Grenier de Domie" que je vous engage à aller visiter.

Bonne chance à vous !

Bon anniblog à Domie !!!!!

Je suis toujours intéressée par les mues. Parfois je les trouve belles, d'autres fois simplement intéressantes, d'autres fois encore inquiétantes quand elles sont quasiment la copie conforme de la bête qui les a occupées....

Il y a toutes sortes de mues. Ce peut être le pansement autour du doigt que l'on enlève d'un seul tenant et qui semble encore habité, ce peut être le corset d'une crevette qui reste rose et transparent....

Mais je reste tout de même préférer des mues plus gourmandes et moins impressionnantes :

Parce que derrière, il y a une préparation toutes simple, au beurre salé, qui vaut son pesant de cacahuètes.... Une récompense quand le printemps n'est pas un cadeau !

N'êtes-vous pas d'accord ?

Oh la la.... Il y en a un qui ne se lasse pas des câlins. Un gros besoin d'amour ces jours-ci.... Il saute sur les genoux à tous moments, se pose sur le dos pour se faire gratouiller le ventre et ne redresse la tête que pour chercher notre regard des yeux : déclaration d'amour silencieuse s'il en est !

J'aime bien la position !!! Et l'appareil photo qui nous met des papattes de huit mètres de long.... Voyez l'oeil vif de la bête !

Petit bonhomme mignon.... Tellement gentil, tellement câlin, tellement patient : il s'est quand même fait 1400 kilomètres en trois jours la semaine dernière quand nous sommes partis du côté d'Arcachon... Tantôt sur les genoux, tantôt à mes pieds sur le sol, il n'a jamais rouspété ni miaulé ! Pourtant la voiture n'est pas son activité préférée comme c'est souvent le cas. N'est-il pas adorable ?