Ben dis-donc, pour un petit sac à billes bien ordinaire, celui-là m'aura donné du mal. Le jean, bien que fin (tissu au mètre acheté par ma belle-mère pour faire une jupe d'été), n'a pas permis que le cordon de serrage ferme correctement le sac. Les billes auraient tout à fait pu s'échapper par le trou impossible à fermer mieux que ça. Smaranda et Marie-Laure se sont accordées pour me conseiller une bande de tissu plus fin dont les plis, moins volumineux, aideraient à une meilleure fermeture. Première bande ajoutée, trop fine sans doute, je n'obtiens pas de meilleur résultat. Il faut ajouter une seconde, plus large. Ah, couture sur couture sur re-couture... Ca n'a pas la finesse de travail que j'aurais aimé mais ça contiendra bien les billes, non ? J'aurais dû mieux penser mon chantier et prévoir d'y consacrer un peu plus de temps. A vouloir faire les choses trop vite, on les fait mal. CQFD !

Hier dimanche, l'été indien s'est renforcé. Il a fait une journée magnifique et je n'ai pas raté l'occasion d'aller faire une grande promenade à pied histoire de m'oxygéner. Le Tshirt, sous la tunique, s'est rapidement avéré en trop et j'ai opéré un discrêt streap tease pour finir la marche, les bras nus et en nage.... Mon Dieu qu'il a fait beau et chaud ! Si les champs qui nous entourent n'ont pas un intérêt esthétique vibrant comme je l'ai déjà montré, nous avons toutefois l'avantage d'avoir la rivière tout à côté. La Vire passe là et un chemin de halage permet une longue, très longue promenade le long du fleuve. Eh oui, la Vire n'est finalement pas une rivière mais un fleuve. Le saviez-vous ? Et le long de l'eau, nous avons été observés... Les vaches normandes, laitières et tachées de marron, sont dites "vaches à lunettes" à cause des tâches qu'elles ont autour des yeux. Je les trouve plutôt sympathiques et j'aimerais faire une série de photos avec des vaches pour sujets. Encore un projet ! Il y a pas mal d'animaux, le long des rives : poules d'eau, hérons... et quelques canards. Ceux-là n'ont guère l'air sauvages ! Profitant, comme nous, des derniers rayons de soleil, un papillon a choisi de se poser entre quelques feuilles mortes. Un bon moyen pour passer inaperçu. Sans vent, la surface de l'eau ne se ride pas. Miroir du ciel, elle transmet l'image et trouble l'esprit. Vous n'êtes pas d'accord ? Une très bonne surprise le long de la balade : des chevaux (tout à fait indifférents à mes claquements de langue et à mes sifflets) et des moutons. J'aime bien les moutons ons ons... C'est sympa, c'est rond, c'est chaud... Mon délice ? Voir tout un champ de mouton. Mon cauchemar ? Voir tout un champ de mouton à la veille de Pâques.... Quelques vélos nous ont doublés, quelques piétons nous ont croisés. Ca m'amuse toujours qu'on me dise bonjour sans cesse sur le chemin de promenade quand, ces mêmes personnes, ne diront pas bonjour en entrant dans la boulangerie. Mais, enfin, si c'est une occasion de se saluer et de faire preuve de courtoisie, après tout.... Voilà, la balade s'achève, le chemin de halage arrive à hauteur du village. Un petit regard encore sur la dernière courbe de la rivière, sur ce petit chalet "idéal pour vos vacances les pieds dans l'eau vous qui aimez la pêche" (on croirait lire une annonce immobilière ! Les propriétaires ne sont pourtant pas vendeurs...) On atteint le pont, c'est ici que nos chemins divergent. Je quitte le halage pour reprendre la direction de la maison Et j'ai drôlement bien fait d'en profiter parce que ce matin, le ciel n'est pas vraiment bleu.... L'été indien serait déjà fini ?

Je l'ai déjà dit, je ne suis pas pâtissière du tout. Mais quand il s'agit d'une recette salée, je la réussis. Allez comprendre.... Je vous invite donc à réaliser ce cake, facile et rapide à confectionner et qui fait vraiment plein d'effets à table. Dans un saladier mélangez : 75 gr de farine - 3 oeufs entiers - 1 cuillerée à café de levure en poudre (en sachet Alsa). Puis ajoutez : 60 gr de lait - 1 cuillerée à soupe d'huile d'olive. Ensuite vous allez mettre ce que vous voulez. Moi j'ai mis, coupées en petits morceaux, des olives dénoyautées (1/2 bocal) et des tomates séchées et conservées dans l'huile (bocal acheté lors de la semaine italienne chez Aldi Marché). J'ai ajouté un bol de courgettes cuites à la vapeur mais j'aurais pu mettre deux tranches de jambon coupées en morceaux tout aussi bien. Terminez avec 100 gr de gruyère râpé. Inutile de saler ni de poivrer, les olives et les tomates s'en chargent. Le tout est versé dans un moule à cake beurré et cuit au four (180°/200°) durant une trentaine de minutes. Le cake se coupe en tranches épaisses qui, une fois réchauffées, accompagnent votre viande tel un légume ou bien se mangent seules, juste accompagnées d'une petite salade verte. Essayez donc la salade de pousses d'épinard, salées, poivrées, arrosées d'huile d'olive et d'un rien de vinaigre balsamique et venez me donner votre avis !

Au moment où j'allais sélectionner les photos à mettre dans mon article, j'ai aperçu un papillon posé sur le tronc de l'arbre du jardin. Pleine de prétentions, j'ai attrappé l'APN pour me rendre au jardin et, bien entendu, le papillon s'était envolé. Quoi ? Où ? Je l'ai aperçu voletant au-dessus d'un des parterres de fleurs de ma voisine...... Tant pis ! Ce sera pour une autre fois.... Quel manque de foi en ma chance, vraiment ! Il suffit de se rappeler que ces fleurs viennent de chez moi et que j'ai les mêmes dans un parterre. Eh oui, si ces marguerites d'automne bleues attirent les papillons chez elle, elles doivent les attirer chez moi. Logique ! Et oui... C'est un enchantement. Plein de papillons pour que je fasse plein de photos.... un parterre de papillons dans la lumière douce et orangée d'une fin d'après-midi d'automne. Un parterre de papillons je vous dis !

Et l'on pourrait assembler les couleurs du jardin pour en recouvrir la palette d'un peintre, assembler les couleurs par familles : les rouges, les jaunes, les orangés...

Gigi a juste eu le temps d'apercevoir les photos du jardin sur ce blog qu'elle a bondi sur sa boite à ouvrage pour réaliser ce CD superbe, tellement représentatif de mon jardin où, pourtant, elle n'est jamais venue.... Maintenant que vous avez vu les images et que vous regardez ce CD, n'êtes-vous pas, vous aussi, surpris d'une si bonne et si juste représentation ? Et, bien sûr, le héros de cette histoire commence à perdre sa jeunesse de toute évidence. Il reste très beau mais songe à se reproduire et prépare ses jupons à laisser échapper la descendance. Qui peut bien me le grignoter ? Quelqu'un qui n'a pas peur de mourir, c'est sûr....

La dernière édition de ce salon intéressant, qui se déroule auprès de Flers dans l'Orne et qui regroupe de multiples professionnels et artistes brodeurs autour d'une exposition thématique (cette année : corsets d'autrefois), avait, semble-t-il, intéressé de nombreux lecteurs et visiteurs de ce blog, lesquels avaient déploré en avoir été informés trop tardivement pour organiser leur emploi du temps. Cette année, vous ne pourrez pas me faire le même reproche : je vous annonce officiellement les dates du prochain salon de La Chapelle-au-Moine (2 kms à la sortie de Flers) qui se déroulera les 28 février et 1er mars 2009 ! Annonce_Hommage_aux_grands_m_res_2009 !

Qui ne connaît pas Marie-Sophie Brou, artiste textile talentueuse, qui s'entoure d'un univers qu'elle fabrique et se concocte où le règne animal rejoint le végétal qui rejoint le textile. C'est beau ! Elle vient de créer son site, allez-y et visitez-le à fond !

Je me promène, je vous montre les haies qui changent mais "et les tissus dans tout ça ?" me demanderez-vous.... Eh bien, voilà. J'y arrive. Pour autant que je me promène un peu le matin s'il fait beau, je n'en ai pas moins continué l'habillage de mes CDs sur le thème de la fée, thème du mois d'octobre. Cette fois, j'ai préparé trois disques et, comme chaque fois, il n'y en aura pas deux pareils. Ma série s'intitule "Suggestion" car je n'y ai point représenté de fée. Juste l'idée de la fée, une idée de féerie. Après Suggestion recto et verso, voici Suggestion 2 Et puis, très logiquement, arrive enfin Suggestion 3. Quoi de plus normal ? D'abord il y a les dentelles. La première, cuivrée marquée d'or, pourrait suggérer la jupe d'une fée tandis que l'autre morceau de dentelle, blanche celle-là, serait le bustier de la robe. A moins que ce soit le haut du corps et qu'on veuille y voir une tête ?Les perles, blanches et accrochant particulièrement bien la lumière, seront la chevelure pour certains, le pétillement d'une poudre de magie pour d'autres... Mais c'est sur la baguette magique que je souhaite attirer votre attention. Un cure-dent s'avérait trop gros et puis ses extrémités, taillées en pointe, présentent une différence de taille qui ne me convenait pas. Si j'avais tronqué mon cure-dent de ses parties amincies, il devenait alors trop court pour être une baguette magique convenable. C'est un spaghetti qui m'a rendu le service. Oui, oui, vous lisez bien : un spaghetti.... Cru, n'est-ce pas, pas cuit bien sûr !!! Un bon spaghetti que j'ai coupé au ciseau de la longueur idéale, que j'ai enduit de colle et que j'ai roulé dans la poudre argentée d'abord puis cuivrée pour marquer d'une autre couleur. Les paillettes sont très brillantes et capturent très bien la lumière. Elles sont vraiment argentées et non de couleur, c'est l'histoire du prisme de la lumière transformé qui les fait paraître bleues, vertes, roses, violettes.... un véritable arc-en-ciel, quoi ! Et puis le verso. Parlons un peu du verso. J'ai posé, sur mon fond de satin crème, un morceau de voilage qui emprisonne, entre ses deux épaisseurs transparentes, des fils d'argent. Pour maintenir mon morceau de voile en place, j'ai brodé un zig zag doré librement autour en donnant une forme de... nuage ? Puis j'ai cousu plein de petites étoiles a priori transparentes mais qui s'avèrent avoir des reflets teintés de bleu pâle et de rose clair. Une qualité de plastique différent, peut-être ? Jolies petites étoiles qui tombent en pluie et accueillent, au milieu d'elles, des étoiles dorées plus grosses qui apportent un peu plus de lumière encore. Et puis, et je ne suis pas peu fière du résultat, j'ai écrit le titre en piqué libre. Je suis contente parce qu'au fil du temps, mon écriture à l'aiguille de machine à coudre s'affine, s'améliore, se régularise. Il reste probablement encore quelques réglages de tension à mieux maîtriser !

J'ai déjà présenté nombre de mes locataires mais il manquait celui-ci dont le territoire assez éloigné de la maison lui fait explorer un autre côté de la cité. Ce petit fantôme répond impeccablement à mon sifflet et me fait des câlins à tomber par terre. C'est un amour de chat au beau regard clair.