Est-ce que ça se mange au moins ?
Bien que les journées ne cessent d'égrener leurs averses, nous avons de nombreuses éclaircies, parfois très agréables et qui réussissent même à me pousser sur ma terrasse pour un "bain de soleil" qui, hélas, n'a encore jamais dépassé la demi-heure. Dès son lever, le matin, Nelson n'a qu'un objectif : aller dehors pour surveiller les oiseaux. Il revient à la maison dès que la pluie se fait trop forte, dès que sa fourrure n'est plus étanche mais refuse d'admettre que s'il pleut devant la maison, il pleut aussi derrière.
La traque lui enseigne des astuces de camouflage. Il y a eu le voile d'hivernage (qui a dû être enlevé à présent), il y a les pots de fleurs et, depuis hier, il y a le dessous de la table de salon de jardin qui offre toute l'ombre idéale pour disparaitre à la vue des moineaux qui, remis en confiance, n'hésitent plus à descendre au sol pour y chercher quelque graine à manger.
Parfois, au hasard de la collecte des publicités dans la boite à lettres, un petit escargot se retrouve au salon ; découverte !!! C'est drôle, ça bouge, ça disparait, ça ressort, ça glisse, ça se cache et cette coquille qui roule comme une bouboule....
Mais au fait, est-ce que ça se mange ? Je n'ai jamais vu ça auparavant...
Le mieux serait peut-être de ........ goûter ?
Que les amis des bêtes et les âmes sensibles soient rassurés : je me suis occupée de récupérer le petit esargot à temps, après juste une petite léchouille (qu'il aurait peut-être même sembler apprécier !?!? L'humidité, sans doute..) et je suis allée remettre le pauvre petit égaré dans la nature. Espérons qu'il me soit reconnaissant et qu'il évite de grignoter mes plantes !!