J'aimerais toujours trouver des merveilles dans les vide-greniers que je visite mais ou bien je manque de chance, ou bien j'y vais trop tard, ou bien je me limite à une région moins prodigue mais je trouve assez peu de vraies belles choses sauf auprès des professionnels or si j'aime les vide-greniers, c'est qu'il s'agit d'un moment convenu pour s'amuser entre particuliers. Selon moi, les professionnels n'ont pas à y faire, il y a bien assez de brocantes en salle ou en plein air pour qu'on les retrouve sans qu'ils soient sur les vide-greniers.... Mais ça, c'est mon avis...
Sur un drap monogrammé que j'ai acheté 5 euros sur le vide-grenier de Binic, on peut trouver :
- 2 crochets en métal argenté, l'un trouvé dans la vitrine d'un brocanteur installé sur le vide-grenier de Binic, l'autre dans la vitrine du "Vieux Chaudron", une brocante plutôt orienté evers les meubles anglais du début du siècle dernier. On y trouve des meubles d'hôtel, de paquebot, d'écoles etc... un vrai dépaysement. C'est à Lanvollon et il y a de quoi voir !
- 1 paire de ciseaux en métal sombre trouvée sur le vide-grenier de Plouëzec, un mini ciseau normalement logé dans le petit nécessaire de voyage en plastique rouge que j'ai trouvé sur le vide-grenier de Binic encore. Dans ce petit nécessaire, il y a une série de petites bobines de fil mais pas d'aiguilles ni de porte-aiguilles.
- Le dé doré fait partie du petit nécessaire en métal tandis que l'autre dé, agrémenté de quelques fleurs poinçonnées sur le bord, a été trouvé sur le vide-grenier de Plouëzec, en même temps que les ciseaux cités plus haut.
Il faudra que je vide mon petit coffre à merveilles anciennes car j'ai d'autres nécessaires ou porte-aiguilles qui commencent à me constituer une collection sympathique. Comme j'ai mis de côté un tiroir à casse d'imprimeur, j'aimerais en faire une sorte de vitrine à curiosités couturières d'autrefois.
Là c'est tout différent car ce n'est pas ancien. Il s'agit, au contraire, de mitaines fraîchement réalisées dans un fil gris et brillant assez rare pour l'exercice. Au début de l'été, je me suis rendue dans le sud-Finistère, à St Guénolé où j'avais vécu quelques mois d'un été fort en souvenirs et où j'avais fêté mes 14 ans. J'en conservais une image totalement sublimée et n'ai rien retrouvé des sensations de ma jeunesse. Dommage ! Mais, avant d'en repartir, il a fallu que je passe par l'incontournable phare d'Eckmühl qui m'arrosait jadis de son rai lumineux, la nuit (je faisais exprès de laisser mes volets ouverts pour me laisser caresser par ce rayon de lumière ! Chut !!!).
Au pied du phare, comme jadis mais en moindre quantité, des bretonnes (qui ont hélas ôté le costume traditionnel) continuent de vendre leur picot. Outre les napperons bien connus, elles réalisent aussi d'autres pièces comme des nappes, des chemisiers et des gants. Les mitaines ne font pas partie de la collection usuelle, aussi ai-je craqué d'un coup, d'un seul ! Sont pas belles, mes mitaines ?