Revenir en longeant la côte et rencontrer quelques petits moutons à tête noire....

S'amuser à les voir rappliquer à fond de train comme si je leur apportais un foin nourrissant ou de l'eau mais hélas, je ne suis pas la bienfaitrice qu'ils imaginent. What did you expect, boys ?

J'adore les champs de moutons.....  Repartir après avoir bêlé trois mots par politesse et ralentir au port pour profiter un peu de la lumière dorée du soir.

Se dire que le ciel est optimiste pour la journée de demain et repartir sans se presser....

Regarder rosir l'horizon et demeurer tranquille devant cette mer d'huile.

Et repartir pour rentrer en se promettant de revenir dès demain car le jeudi, à Binic, c'est le jour du marché !

Jeff Bizieau, chorégraphe et Pascal Renault auteur et metteur en scène, invitent une artiste plasticienne, un vidéaste, comédiens et danseurs pour construire de nouveaux paysages transversaux...
Un voyage sensoriel entre terre et ciel empreint de sérénité, parsemé de turbulences et de variations climatiques.

Une installation sur 250 m2 au Centre International d’Art Contemporain / Château de Carros (06), transformé pour l’occasion en espace de liberté où chacun trouvera sa place et évoluera au coeur des sculptures textiles, autour des corps des interprètes et des projections vidéos.
Une traversée d’une heure ponctuée de performances dansées, de récits de vie fragmentés...  Un voyage poétique et singulier, un monde imaginaire, un espace mental à découvrir, assis, debout, couché, penché... comme il vous plaira. Bon voyage !

Faites passer de blog en blog !!!

Hélas, entre grosses chaleurs et sècheresse, le jardin a dû se défendre avec véhémence mais, à cette heure, les forces commencent à lui manquer malgré les arrosages et la rosée du matin.

En effet, depuis quelques jours, les matins comme les soirées sont frais et génèrent beaucoup de rosée. Rosée qui se pose sur les meubles de jardin, sur les végétaux, sur la paille qu'est devenue la pelouse..... Il ne reste que peu de fleurs mais j'imagine qu'elles apprécient cette humidité salvatrice !

Demain j'essaie de vous offrir de jolies vues faites ce soir en longeant les marais et la mer.... Patience !!!

Avec ce beau temps, il fallait vraiment ne pas laisser passer l'occasion d'aller au port. Depuis deux jours le vent nous portait le son de commentaires dits par haut-parleurs mais le besoin de repos était primordial. Ah, ces migraines à répétition.... Enfin, à peine une petite éclaircie cérébrale, et....

Il s'agissait de la régate "Prince de Bretagne" qui se déroule chaque année. Une occasion d'apercevoir de près quelques très gros multicoques et d'entendre quelques noms célèbres du parc des navigateurs en solitaire. Ceux-là même qui participent à la Route du Rhum, par exemple.

Les bateaux filaient sur l'eau malgré le peu de vent. Le remonter n'était pas facile mais dès que la voile passait sous le vent, le bateau semblait glisser sur l'eau en ne laissant que peu de trace derrière. Un bien joli spectacle, même si on n'était pas au faîte des stratégies idéales de navigation ni des classements à obtenir en fonction des points déjà accumulés la veille.

Entre deux runs, les bateaux de plaisanciers venaient se mêler aux chevaux de course, histoire de se frotter à quelques gros volumes peu habituels dans notre port. Et, au milieu de cette joyeuse ribambelle, trois fringants petits poulains cherchant à en découdre avec les grands coursiers, trois libellules légères toujours prêtes à s'envoler.

Des chiffres faciles à retenir : 35 cm de large pour la coque, 35 petits kilos et 32 noeuds de vitesse au meilleur de la performance. Autant dire près de 60 km/heure pour une embarcation tellement légère et prête à quitter le flot.......

Deux ailes pour stabiliser l'envol ou pour se reposer car l'engin se pilote comme une planche à voile. L'exercice est très physique et certainement épuisant.

Evidemment, le format, confronté aux grands catamarans de compétition, semble infiniment petit. Mais pour qui sait manipuler ce dériveur volant, je suis bien persuadée que les sensations sont géniales. Autrement plus éblouissantes que celles éprouvées à bord des jetskis polluants et bruyants. Ceux-là ne demandent guère de compétences et de qualités sportives tandis que ce petit "presque" voilier....

Voyez comme il décolle et effleure juste la surface de l'eau, lancé à pleine vitesse. Un petit coléoptère qu'on aime regarder évoluer et qui en a étonné plus d'un dans les rangs et les enrochements !

Le geste n'est-il pas élégant ?

Au fond à gauche, une vedette remplie de passagers permettait d'approcher les participants. 45 minutes en mer pour...... 3 euros !! Une super proposition que je n'ai pas sue. Dommage !

Le Saint-Quay, toile affalée, participait en contrôlant les bons départs et les trajectoires des participants. Il y en avait du monde à l'organisation !!!

Arkema, le vainqueur de la régate.

Ici l'on perçoit bien l'agitation fébrile des hommes d'équipage pendant la course.

En jaune, le seul bateau de bois. Il n'a pas démérité...

Un dernier regard au port d'échouage vers le large car ce n'est pas si souvent que d'aussi grandes voiles se détachent sur l'horizon. C'était ma première régate et j'y retournerai ; j'ai beaucoup aimé !

Et voilà ! Il ne s'agissait pas d'un oeil mais simplement du coeur de.........

et je suppose que j'aurai bientôt des graines ? En tout cas, vous avez eu bien du mal avec la photo truquée, semble-t-il....

Je ne résiste pas au plaisir de vous proposer le "chat d'attaque" de Marie-France Dubromel, l'Ambuleuse, la Mercière curieuse...

Oh la la ... je suis débordée et j'ai bien du mal à faire face à mes engagements. Mais, bien que nous soyons déjà vendredi, je vous propose la série de photos truquées du jeudi... Ben tiens...

Ci-après ma préférée, traitée en "peinture" et qui s'apparente vraiment à des plaques de lichens sur un mur...

Celle qui suit vous permettra certainement d'identifier mon sujet du jour. En tout cas, je sais que l'une de vous saura me dire de quoi il s'agit pour m'en avoir déjà parlé il y a peu....

Le temps vacille, les grandes marées ont repoussé le soleil vers d'autres horizons. Rassurez-vous, si le ciel vire de temps en temps au gris, les éclaircies sont à la fois nombreuses et superbes. La Bretagne aura connu un été d'exception et elle n'a pas dit son dernier mot !

L'eau était si haute qu'on avait l'impression, sur le quai, d'être sous le niveau de la mer.... Les photos rendent assez bien cette sensation de niveau particulièrement élevé et prêt à passer par-dessus bord...

Je trouve l'éclairage du soir particulièrement joli...

C'était la bouffée de repos, en soirée, après une journée bien remplie. De l'autre côté de la baie, plus tôt dans l'après-midi, nous n'avions pas résisté à l'envie d'un petit tour à pied.

Hillion : vous en avez entendu parler la semaine dernière. A l'occasion d'un journal télévisé, un sujet a été consacré aux algues vertes d'Hillion. Je tenais quand même à vous soumettre la photo que j'ai faite à Hillion, justement. Il faut qu'il soit dit une fois pour toutes que les algues vertes ont disparu de nombreux endroits à Hillion. Il y en a eu, et beaucoup, mais il n'y en a plus tout au moins dans une partie de la côte. Le problème des algues vertes en décomposition existe bien mais il est localisé et en quantités moindres. Les choses ne peuvent pas s'arranger en deux coups de cuiller à pot, il faut laisser le temps au temps.

Mais, si j'ai connu ces rochers complètement engloutis sous une épaisse couche d'algues vertes, avouez que ça s'est bel et bien arrangé, non ? En tout cas, à cet endroit précis. Mais à la façon dont certains disent qu'Hillion est carrément sous les algues vertes, on pourrait croire qu'il n'y a pas un centimètre carré de plage intact et fréquentable. Je voulais rétablir la vérité, limiter l'effet de psychose et montrer la réalité tout au moins de la proximité de la Maison de la Baie, tout comme, dernièrement, je vous avais montré la plage de Lermot (vous vous souvenez ? Là où il y avait des kite surfers)http://mimiweb.canalblog.com/archives/2013/06/24/27496672.html (Il m'est désormais impossible de mettre des liens dans mes articles. Désolée).

Les oiseaux ne s'y trompent pas et peuvent continuer de fréquenter l'estran. En revanche, au lieu de parler des algues vertes qui se situent plus à l' Est, il serait mieux d'évoquer les boues, quotidiennement prélevées derrière le nouveau quai du port d'en face, que l'on répand à l'entrée de la baie de sorte que les courants les amènent au fond de l'aber qui s'ensable inexorablement. Là, bien sûr, on ne dit surtout rien !!!! L'armée ne serait-elle plus la seule "grande muette" ?

Les algues vertes sont du côté de Saint-Maurice, à la limite d'Hillion et de Morieux. Il faut que cesse cette diabolisation du village d'Hillion. Venez voir par vous-mêmes !!! Ma maman y vend sa maison et cette mauvaise réputation, tout à fait injustifiée dans sa généralisation, est tout à fait préjudiciable !

Notre promenade, sur le GR34, était aussi colorée et parfumée de fruits préparant l'automne. Puisse-t-il être aussi ensoleillé que notre été ! Sur le chemin de notre retour, nous avons fait une halte au port de Saint-Brieuc. Juste pour un petit coup d'oeil....

Une journée bien remplie qui s'achevait par une soirée douce qui commençait bien. Kenavo !

Vous vous rappelez "Fleur de Lin et Bouton d'Or", la mercerie ancienne que vous rencontriez sur les salons ? Vous vous rappelez Claude Le Guen, que vous rencontriez dans les grandes expositions ?

Désormais, à Dinan, c'est une tasse de thé ou un bol de café que vous trouverez dans la jolie maison de pierres. Mais pas que.... Il y a aussi, et je vous les recommande vraiment, des gâteaux à tomber par terre ! J'ai testé pour vous le Cheese cake au citron qui est un régal de fraîcheur et le Carrot cake aux noix qui me réservait la surprise d'une délicieuse touche de cannelle. Mmmmm... La prochaine fois, il faudra que je goûte d'autres gâteaux encore et que j'en achète à ramener à la maison.

Sous les cloches de verre, les gâteaux variés et multiples, dans les tiroirs de l'ancien meuble de mercerie, des couverts, des serviettes, des tasses.... Sur les étagères, des bobines anciennes de fils de soie, des boutons, de petites dentelles que l'on retrouve sur des cartes faites maison que Claude vend aux passionnées des fils et des chiffons. Un petit accent nostalgique pour l'ancienne activité des lieux....

Au fond, dans les bocaux, des bobines de fil rangées par couleurs : une palette qui évoque l'attachement que Claude garde pour les choses de couture et de broderie. Elle conserve tout de même sa marque "Bleu Lin & Rouge Griotte" pour ne pas perdre le fil tout à fait et vous proposer, par vente en ligne, quelques créations faites à partir de tissus anciens.

Elle aimait tant cette activité de brocante mercière mais la matière première venant à manquer, les choses étant de moins en moins abordables en prix, Claude a préféré renoncer à son métier pour changer radicalement de cap. Elle adore la Bretagne et l'Angleterre, elle mêlera donc les traditions, les goûts, les coutumes pour vous accueillir au coeur de la ville de DInan, dans cette rue médiévale du Vieux Fort qui fait le lien entre cité et port fluvial.

Et si vous en avez le temps, faites donc la balade sur l'eau pour aller découvrir les secrets qu'on ne découvre qu'en bateau.

En lisant mon article sur la teinture végétale avec des myrtilles, Monique a eu l'idée de transposer la recette et d'employer des mûres. C'est vrai que c'est la saison ou presque !!!

"J'ai remplacé le cassis prévu par des mûres ;  après séchage à l'ombre il reste un gris bleuté qui me plait. Les pochons synthétiques qui contenaient les fruits sont d'un joli bordeaux." (commentaire de Monique T. sur mon article d'origine).

Et, pour preuve, elle m'a envoyé ces deux photos :

Merci à Monique de m'avoir envoyé ces photos. Le bleu grisé qu'elle a obtenu est plutôt joli, légèrement moiré du même violet que l'on retrouve sur la pochette d'organza. Moi je suis ravie d'avoir donné l'envie à certaines de se lancer dans des expérimentations de teintures végétales.... Monique ne me dit pas si elle avait préparé son tissu préalablement (en le lavant à la lessive St Marc, par exemple) ni si elle a employé un mordanceur pour favoriser l'imprégnation des pigments (de la poudre d'alun que l'on peut se procurer en pharmacie, tout simplement). Quoi qu'il en soit, le résultat est très sympathique et je suis ravie de le présenter ici.