Exposition collective « En Dé-coudre » 

à l’Abbaye de Léhon 22100

du 5 au 20 septembre avec les artistes textiles: 

Ariane de Briey, Tiphaine Nicoleau, Corinne Cuenot, Dominique Moreau, Sophie Touret.

J'avais beaucoup aimé le site au printemps dernier, je retournerai avec plaisir !!

Je relaie souvent les expositions intéressantes que j'aimerais aller voir. Cette fois, non seulement j'irai mais, en plus, je te la recommande. L'artiste fait des merveilles depuis fort longtemps et j'ai eu la chance d'échanger avec elle du temps où je faisais des ATCs. Alors je sais d'avance que tu ne seras pas déçue.

Claudine Janik exposera cet été et, en plus, propose deux causeries au cours desquelles elle expliquera la technique du Shibori (Tie & Dye) - ou teinture sur tissu noué - associée à la teinture ou à la décoloration. Son travail, inspiré par ses voyages au Japon, en Inde et en Corée, réserve quelques jolies surprises. 

Les causeries sont programmées le 26 juillet et le 9 août à 15 heures. Elles dureront 1 heure. Les pièces seront exposées :

du 1er juillet au 30 août

à la TISSERIE

rue Vincent Renaud

56700 BRANDERION

tél. : 02 97 32 90 27 - www.la-tisserie.fr

de 10 h à 18 heures

sauf le Samedi.

Cela fait un moment que j'avais commencé cet ouvrage. Cela fait aussi un bon moment qu'il était quasiment terminé sauf que j'avais le trac de couper les bords. Il faut dire que c'est souvent sur les finitions qu'il m'arrive un souci. Etre sûre de mon équerrage, couper l'ouvrage sans l'incliner et lui conserver son aplomb perpendiculaire, couper les excédents mais ne pas aller trop loin... Bref, je redoute toujours la fameuse histoire du "manque de fromage pour finir le pain et le manque de pain pour finir le fromage....". A ce compte-là, comme quand on se coupe les cheveux, on a tôt fait de couper en biais, trop court etc.. etc... Heureusement, quand on appartient à un groupe, il y a toujours une bonne âme pour venir à notre secours et ne pas nous laisser seule en face de nos angoisses.

Alors, je te rassure : le panneau ne gondole pas, il est posé dans un fauteuil plus étroit de dossier....

Ben.... C'est quoi ce fond vert ? Pas du tout, il est gris.... Mais si, regarde au-dessus...

A mettre mes images sur Picasa le soir, je finis par perdre mes couleurs en essayant de les affirmer.... Pfff.... Mais, en même temps, cela laisse un peu de mystère à l'ouvrage. Il sera à découvrir lors de notre exposition les 13 et 14 juillet prochains.....

Les couleurs ne sont pas toutes très claires certes, mais les brillances ne devraient pas sembler aussi sombres (?).... A retrouver bientôt, mieux photographié.

nb. Cet article est programmé, je ne pourrai pas répondre aux commentaires ; ne m'en veux pas !!!

D'abord, il y a l'arrivée à l'Abbaye de Léhon. Les vieilles pierres majestueuses nous kidnappent et nous transportent dans un autre temps, dans un autre lieu. Il y a quelque chose de divin magique dans cette sensation.

Et puis il y a ce jardin, au coeur des bâtiments, au centre du péristyle. Un merveilleux petit jardin de plantes médicinales, de fleurs en devenir, que l'on a habillé de sculptures de rotin qui se balancent, s'inclinent. Les chemins sont ponctués de mobiles et d'épis de faîtage émaillés qui prennent des airs de statues...

La progression vers les salles d'exposition est difficile. On est happé par les artistes au travail, par les pièces exposées que l'on contourne, que l'on caresse. Et puis l'oeil est attiré par des panneaux qui flottent au vent, légers, japonisants.... C'est Corynne Labas, graphiste, qui expose là des tableaux, des panneaux mais aussi un siège de sol car son travail consiste à proposer du mobilier d'extérieur ou d'intérieur décoré. Elle dessine, elle peint et ses peintures en mélange sont nacrées, pétillantes, effervescentes. On devine tout un réseau argenté qui occupe le fond tandis que les sujets s'éclairent de couleurs vives et douces à la fois. Bien sûr, l'unité choisie pour le catalogue est un dessin zen dessiné pour un jardin zen mais rien n'est définitif ni obligé. L'artiste s'adapte et réalise le décor qui se marie à l'intérieur du client, qu'il s'agisse de réaliser un pouf, un fauteuil, un écran de fenêtre, un paravent ou encore un abat-jour. Tout est possible, il n'y a qu'à demander. Le "tissu" support est indéchirable, imputrescible, indestructible et peut supporter de demeurer en extérieur sans s'altérer. Il ne craint pas non plus les UV et se travaille tel un textile classique (c'est d'ailleurs en cela qu'il m'aurait intéressée mais -et on comprend bien pourquoi- pas question de révéler de quoi il s'agit)..... Ce tissu, Corynne le nomme le CLStoff !

Dès en entrant dans la salle du rez-de-chaussée, on tombe sous le charme de ce que nous aimons par-dessus tout : le tissu ! Les artistes sont Françoise Grall, spécialiste de la teinture naturelle qui travaille beaucoup le Tyvek, Cosabeth Parriaud, qui présente des oeuvres tout en couleurs avec des superpositions, des transparences, des mélanges de couleurs qui créent une nouvelle palette, Maryvonne Deville-Guillot. Nombreuses sont les artistes textiles qui n'ont pas de site ou de blog. Pour lien, je choisis alors de mettre tel article où l'artiste est évoquée et son oeuvre analysée.

Cosabeth Parriaud

 Maryvonne Deville-Guillot

Et puis je me suis arrêtée longuement au stand de Geneviève Verrier-Adeux car voilà longtemps que nous aurions dû nous rencontrer et que les circonstances avaient empêché cette rencontre. Voilà qui est fait. Geneviève inaugure actuellement un studio où elle pourra multiplier les stages mais, pour autant, elle reste disponible pour aller au-devant des groupes qui l'invitent et répond à toutes les demandes concrétisables. Il suffit qu'il y ait cinq ou six personnes groupées pour constituer un auditoire et le stage peut être monté, en harmonie avec l'environnement afin d'apprendre à se laisser pénétrer par la nature, à laisser ses sens s'éveiller et l'inspiration s'inviter....

Pardon, pardon, pardon..... Les images sont détestables. Je n'ai pas fait de photos sur place et j'ai juste prélevé ces images sur le web histoire d'illustrer l'article mais rien à voir avec les oeuvres classieuses et fraîches à la fois que toutes ces artistes proposent sur place.

Alors quoi ? Je ne peux que recommander d'y aller voir sur place pour qui le peut... !!!

Et puisque je n'ai pas fait de photos, il n'y en a pas davantage de tous les autres stands qui occupent deux étages de plus : ils travaillent le tissu pour le convertir en bijoux, la porcelaine pour la réduire en une merveilleuse dentelle. Ailleurs l'on file la laine cardée et l'on tisse sur des métiers, plus loin, on peint sur papier ou sur toile, ailleurs encore on tourne le bois ..... etc.... etc......  Il n'y a, dans ce salon, que des productions de qualité.  En ce samedi après-midi, la foule était venue nombreuse malgré un ciel bien gris, bien chargé qui s'est même laissé aller à un crachin à l'heure du retour....

Je n'ai pas parlé du moment délicieux que j'ai passé près de Danièle Orhan-Horlick dont je connaissais le travail par ce que sa soeur, Annie Tannous, m'en avait montré. Un art singulier qui puise ses influences dans le Baroque, en Asie, en Russie et au Moyen-Orient ou encore en Chine. Un vrai personnage dont l'exotisme envoûte et j'aurais aimé prolonger l'instant pour mieux la connaître mais c'était sans compter avec son public, curieux d'avoir des explications pour comprendre ces boites vôtives, ces assemblages chamaniques.... Nous nous reverrons un de ces jours, c'est sûr !!

Une visite plus qu'intéressante. Il ne reste plus que demain dimanche pour découvrir le site et cette grande exposition de talents locaux.....

Suite au travail fait sous la houlette d'Irma lors de notre journée continue à mon club de patchwork, voici la petite carte postale que j'ai terminée :

Présentée avec son enveloppe à motif Celtique.... Voilà donc un petit phare en mer pour te rappeler où je vis si tu l'as oublié ou si tu l'ignores....

Si j'avais le temps, je ferais bien d'autres cartes comme celle-là. On verra..... Déjà que je viens de griller mon après-midi à mettre en ligne le très long article précédent et à compléter l'album photos intitulé "Grande marée du siècle".... Si tu veux revoir toutes les images faites samedi, demande ton diaporama et passe un moment en bord de mer !

..... saisis ta chance de pouvoir suivre un cours avec Lucile Dupeyrat !!!

Je savais mais j'avais oublié qu'il y avait cette exposition d'art textile. Au départ, j'avais envisagé d'aller sur place mais pousser jusqu'à Orvault, près de Nantes, me semblait un périple bien lointain.... Encore fallait-il être sûre que l'exposition en vaille la peine. C'est une amie qui m'a dit y être allée et en être ressortie émerveillée. Il ne m'en fallait pas plus.... Enfin, si : faire autant de kilomètres continuait de me chiffonner mais apprendre qu'il y avait une exposition de maquettes pour mon Hom à La Gacilly, sur notre route, a fini de me convaincre que la balade allait pouvoir se faire.

Le voyage a été d'autant plus digeste que j'ai fait un peu de crochet en route mais, surtout, que nous avons traversé une partie de la forêt de Brocéliande qui a l'art de me mettre en joie. Un dégagement d'ondes positives, très certainement.... Et, à notre arrivée au Château de la Gobinière, le spectacle nous a fait fondre de plaisir.

Deux oeuvres d'Ina Georgeta dès l'entrée dans le château. Ina Georgeta Statescu, Roumaine venue en France, est arrivée nantie d'une belle formation artistique et a travaillé en Haute-Couture avant de mettre ses talents de brodeuses au service de l'art textile.

Fleurs et papillons sont, le plus souvent, découpés dans des tissus imprimés. Leur intégration dans le travail est fait à partir d'un punchage machine et d'un piqué libre discret pour fixer le sujet au fond. Ina travaille la soie, teinte la dentelle et pose ses bandes verticales sur un fond aquarellé dont les couleurs s'aperçoivent par transparence. Un travail tout en légèreté, en élégance.

Cette exposition, intitulée "Dentelles et Kimonos", est en fait la réunion des pièces envoyées pour un concours. Les participantes ont reçu une pochette contenant des morceaux de soie de kimonos anciens et des coupons de dentelles de Calais, créés par la Société Noyon. Il s'agissait donc de réaliser une pièce qui contiendrait ces éléments en totalité. Le principe du concours, organisé par France Patchwork, explique que nous ne détenions ni le nom des créatrices, ni le nom de leur oeuvre....

Parfois Ina emploie un fil iridescent, d'autres fois, elle opte pour le fil nylon très fin et invisible ou bien elle utilise un fil de coton et joue avec la tension de la machine afin que tout le relief créé par le fil accroche la lumière.

Quelques kimonos symboliques ont été suspendus dans la salle télé où est diffusé un film présentant le Japon et son histoire dramatique. On n'oubliera pas que le partenariat entre France Patchwork et le Japon s'est resserré après le dernier tremblement de terre et le tsunami associé. Aux blessures infligées par le bombardement d'Hiroshima ou celles faites par les fuites radio-actives s'oppose la délicatesse de ce vêtement luxueux qui se pare de dentelles à peine colorées.

La broderie main, aussi minimaliste soit-elle, est toujours un plus dans l'ouvrage. Cela tient au relief, plus imposant, et au travail manuel toujours très apprécié.

L'oeuvre qui suit est très attachante avec ce visage d'enfant piécé et les poissons dont les nageoires sont en organza bordé d'un feston rouge qui roulotte le bord et lui donne de la tenue.

Ci-après, une bourse de soie violette assortie à une ceinture serre-taille. Un très bel ensemble qui a fait renouer Ina avec la Haute Couture...

L'un des patchworks avait été accroché à l'arcade séparant deux pièces du château. Il ne s'agissait pas d'un choix dû au hasard mais le but était bien de montré le dos de l'ouvrage particulièrement intéressant dans ce tissu Japonais aux visages de Geishas. Très beau montage et travail soigné jusqu'à l'étiquette intraduisible pour moi !

Sous le Sashiko blanc sur fond indigo, les fils de soie ont été laissés pendants. Avoir placé le quilt au-dessus du radiateur faisait danser ces fils légers sous l'effet de l'air chaud s'élevant du radiateur... Un effet à la fois amusant et très poétique.

Peut-être l'ouvrage que j'ai préféré : son sujet aérien me plait infiniment, la profondeur de champ donne une impression étonnante à la vue générale et le chiku-chiku réalisé au coton variable (il va du gris au noir en passant par le brun) ajoute un aspect traditionnel très émouvant.

Les papillons découpés sont fixés par de minuscules points réalisés au fil transparent tout au bord de la coupe franche.

Et enfin un nouveau terrain d'expérimentations pour Ina Georgeta : la transparence. Ici, pas d'aquarelle, pas de couleur, juste de la gaze de soie, des éléments découpés dans la soie et dans le tissu lamé doré. Le tout est très sobre et d'une grande délicatesse.

Et ici s'arrête la visite. Oui, je sais, c'est brutal mais je suis tombée en panne de batterie.... Mon appareil photo avait pas mal servi les jours précédents, j'aurais dû le mettre en charge avant de partir ce matin.... J'avoue, je n'y ai pas songé un seul instant. Moralité : même quand on aborde un monde aussi merveilleux, on reste toujours tributaire de la technologie et il ne se produit jamais de miracle !!!! Pardon, pardon, pardon.... J'espère que tu as eu de quoi te régaler avec toutes ces photos tout de même ?

Eh bien je préparais une journée au club de patchwork où je proposais que les intéressées fabriquent une petite boite textile orientale.... Pour trouver la méthodologie de fabrication, il suffit de te rendre sur le blog du club : sqpatch... Allez, vas-y, clique sur le lien et tu verras les merveilles que les adhérentes du club ont faites aujourd'hui ...

Si l'exposition du printemps dernier, au Mans ou à Rennes n'a pas pu être à votre programme, il est alors possible de bénéficier d'une session de rattrapage puisque l'exposition sera visible prochainement à Laval, dans la Mayenne....