J'aime ce moment où le soleil timide commence à dessiner, sur les murs, des ombres dansantes qui évoquent les chaudes après-midi bourdonnantes de l'été... C'était comme si j'y étais et, pourtant, il ne s'agissait que d'une petite lueur seulement....

J'avais déjà mis son site en lien ci-contre dans la rubrique photo mais voici que Bermary y ajoute un blog où il relate les voyages, où il propose ses toujours magnifiques photos. Un bel endroit à visiter si vous aimez le dépaysement et tout un univers sorti tout droit de l'oeil du peintre que Bermary restera derrière son objectif !

Une vignette "photo-coup de coeur" à retrouver parmi toute une collection d'images magnifiques sur cette planche.

Le comble de la situation est que c'est une nulle en maths qui vous pose la question mais quand on vieillit, on se penche facilement sur des interrogations que l'on a eues et que l'on a éludées.

C'est toujours étonnant, cette merveilleuse combinaison de lignes et de formes que la nature semble n'avoir aucun mal à reproduire à l'infini.
Enfin, moi, ça m'étonne. C'est beau !!! C'est parfait !!!

Comme moi, vous l'avez certainement observée, cette magnifique réussite naturelle ?

Houla, non..... Moi je n'explique rien, j'en serais bien incapable. Si vous voulez des explications, le mieux est de vous rendre ici car c'est un blog sur les maths et, au moins, vous aurez affaire à quelqu'un qui sait de quoi il parle !

En revanche, moi, je vous propose une superbe illustration de ces propos :

Vous, je ne sais pas mais moi, je ne m'en lasse pas. Le chou Romanesco est un mystère que j'adore regarder et observer....

Un grand beau soleil, plus de deux dizaines de degrés au thermomètre et l'annonce d'une arrivée de froid pour la semaine prochaine. Non, décidément, il n'y avait pas de temps à perdre aujourd'hui pour profiter des derniers rayons.... et je témoigne, ceux-ci étaient chauds, doux, agréables....j'ai même repris des couleurs !!!

Donc, petite virée pas bien loin, sur un rivage que je ne connaissais absolument pas où des moteurs de tracteur s'ajoutaient aux cris des goëlands....

Sur la carte, voyez comme la côte forme un V entre Carentan et Isigny-sur-Mer (bien sûr je parle du Cotentin et du début de la côte du Calvados à partir de la Manche). Montez légèrement à droite en direction de Grandcamp-Maisy et arrêtez vous sur un village nommé Géffosses.... Là une pancarte avec un sigle représentant un parasol et une personne allongée dessous. Je traduis "plage" puis "Le Casino".... Je crains qu'il s'agisse du nom de la plage car, à mon avis, il n'y a jamais eu de casino ici.... ni de rumba dans l'air... Et, pour le tas de pierres, une casemate datant de la dernière guerre : on n'en manque vraiment pas, par ici !

Grande marée d'équinoxe, coques à gratter.... La baie est vide de son eau : on ne voit même pas la mer au loin !

D'un côté le territoire de l'eau, les pêcheurs à pied, les tracteurs au travail et les ostréiculteurs au ramassage des poches d'huîtres,

De l'autre, une rangée de petites baraques entourées d'une clôture, les volets fermés. Elles attendent le retour de leurs propriétaires, qui venant passer le week end, qui venant passer son été....

et puis des marais, des prés en contrebas, plus bas que le niveau de la mer et très souvent envahis d'eau. Pour preuve, les bouquets de joncs semés partout.... Au passage, pour certaines qui avaient aimé sur un CD précédent, une clôture à piquets de bois pour un jeu d'ombre et de lumière !

Agrandissez l'image en cliquant dessus et respirez ! Vous sentez cette bonne odeur très légèrement iodée, ces effluves émanant des algues qui sèchent au bord ? Vous les entendez ces cris d'oiseaux et ce râle un peu bizarre du héron que l'on dérange ?

L'endroit n'est pas si propre. Un peu sauvage, certes, mais pas mal pollué de plastique (venu tout droit des poches d'huîtres éclatées) et de mille restes que la marée rejette ou que les riverains ont laissé s'envoler.... C'est dommage. Ce n'est pas touristique, certes, mais c'est dommage....

La marche d'un kilomètre vers le large se termine ici et nous opérons un demi-tour pour faire face au soleil et revenir sur nos pas.

Au loin les maisons d'Isigny, peut-être, là où la Vire et l'Aure inférieure se rejoignent pour foncer droit dans la mer.

Et, côté marais, un gabion qu'on appelle "hutte" dans d'autres régions. Un bâtis caché et engazonné où planquer pour chasser le gibier d'eau avec les appelants attachés sur l'eau juste devant.... Une cage où un canard va cancaner jusqu'à ce que les canards sauvages descendent voir un peu de quoi il retourne.... et .... pan !!!! Imaginez-vous que ces "gabions" sont vendus des sommes astronomiques ? Ils valent bien plus cher que la pauvre maison que j'essaye de vendre.... Si, si... je vous assure !!! Et il existe une foule d'histoires autour de ces "propriétés", une foule de rancoeurs, une foule de vengeances qui arrivent parfois jusqu'à tuer.... Hélas, ce n'est que trop vrai...

D'un côté, je savais la Fête du Dahlia au Lycée Agricole de Coutances, de l'autre, il y avait les Jar'dingues prévus à Coutances du 23 au 25 septembre et, enfin, il y avait la météo qui annonçait un revirement du temps et l'arrivée de la pluie. Alors l'envie de faire d'une pierre deux coups a basculé, la visite du Festival du dahlia est devenue une urgence : tant qu'il faisait encore beau, il fallait y aller pour voir les fleurs chauffées de soleil tous pétales dehors et pour faire des photos lumineuses. J'ai bien fait : depuis hier, il pleut et les averses en rideau se succèdent.... de quoi voir plus d'un pétale de dahlia s'effondrer sous la tourmente.

Après 2882 essais pour prendre en photo une libellule effrontée qui ne tenait pas en place (quoi ? 2885 ? Ah oui, peut-être bien...),

nous avons enfin pu nous éloigner de ce petit plan d'eau (hommage à Monet et à ses nénuphars) pour sillonner les jardins à thèmes : jardin Andalou, jardin zen, jardin Hongrois, jardin Normand.... Et nous avons voyagé pendant deux heures et demie guidés par des tournesols, entre dahlias Vulcan et châtaignes rouges de Ricin, parmi les têtes ébouriffées et roses, vers un arbre au squelette blanc, en djinn déguisé et laissant le jardin asiatique pour les chaos moussus que caressent les scirpes et les herbes de la Pampa ou d'ailleurs. De beauté d'écorce d'arbre en simplicité d'un pétale unique et plat, nous avons sillonné le territoire des dahlias avant d'être terrassés et vaincus par une fatigue saine mais brutale.

Fête du dahlia à Coutances 2010 - diaporama photos

On me dit que ce silence devient longuet ? Bon, alors je m'incline et je vous raconte ma..... quinzaine passée.

D'abord il y a eu beau-frère et belle-soeur, venus à Grandcamp-Maisy et que nous avons rejoints, le temps d'une dînette en bord de mer. Le temps était très médiocre mais la pluie nous a un peu épargnés, le temps de notre promenade ....

Juste de quoi renouer avec la mer et une vision qui me reste chère. Espérons qu'elle ne disparaisse pas trop vite !

Ensuite des amis nous ont rejoints à la maison pour quelques jours de séjour et de visites multiples. Sauf que nous n'avions pas prévu que le ciel serait si capricieux ! On a eu beau un jour sur deux... C'est déjà ça.

Alors visite d'Arromanches et, au retour, arrêt au musée des épaves marines avec, pour moi, une visite d'épaves moins militaires...

Puis passage par Courseulles-sur-Mer pour une balade à dos de canard... Je m'explique : l'été, une association permet quelques sorties à bord du Duckw, véhicule amphibie qui servit durant le débarquement et à bord duquel est monté le roi d'Angleterre.... Pour moi, ce fut, encore une fois, un peu moins militaire mais tout aussi marin !

Une grande balade à pied en front de mer, le soleil de face, un vent frais histoire de ne pas me sentir cuire et quelques jolies photos à la clé (le soir, j'étais rose fuchsia... Il paraît que le rose sied bien au teint des dames de mon âge. Chouette !)

Malgré le vent frais et la houle, les baigneurs ne manquaient pas et les plagistes non plus. D'ailleurs, ....sur la promenade ....

Je suis restée, ne sachant ce qu'il se passait car on ne voyait rien d'autre qu'un pompier faisant une partie de plat ventre sur le muret et un autre jouant à la pêche à la ligne dans un trou d'évacuation d'eau de pluie... Alors quoi ?

Et dans le sac poubelle ..... un serpent !!! Une dame a eu la désagréable aventure de croiser un serpent qui remontait sur la promenade depuis la plage. Manifestement, les marches de l'escalier n'était que pure formalité. Inutile de préciser que les surveillants de baignade ont appelé les pompiers à la rescousse mais personne ne semblait très alarmé. Du rififi à Courseulles...

Ensuite, au nombre des sorties traditionnelles et des visites "culturelles" : Bayeux !

Ses vieilles pierres, son vieux canal et le moulin, les lavoirs et, bien sûr, la cathédrale. Pas même eu le temps de pousser jusqu'à la Tapisserie de la Reine Mathilde mise au programme d'une autre visite (si on est encore là !).

Quitte à marcher dans les rues et à regarder les clochers, il valait mieux qu'il fasse beau car pour aller dans les musées ou visiter les installations en intérieur, peu importe s'il fait beau ou mauvais. Il vaut mieux être philosophe car, pour notre arrivée à Cherbourg, on avait droit à un léger crachin .... (hum, hum...) :

Si, si, c'est bien le port de Cherbourg dans la brume de crachin, je vous promets. Fort heureusement, notre propos, ce jour là, n'était pas la visite du centre ville mais celle des tunnels de la Montagne du Roule où des prisonniers devaient creuser afin de pouvoir placer, à flanc de rocher, des batteries défensives allemandes. Alors..... L'avez-vous vu ?

Un écouteur pour suivre une explication des lieux et des évènements, 12 "stations" à observer pour recevoir les explications des lieux et des travaux et puis une énigme chaque fois avec la quête manifeste de quelqu'un qui s'enfuit, qui se cache... Quelqu'un de furtif qu'il conviendrait de chercher ... mais où faut-il regarder ? On ne sait pas....
Et puis tout à la fin du périple, après avoir rendu casque et écouteurs, un trou dans la paroi et, fugace, l'image d'un soldat qui vous observe. Le voilà donc celui qu'il fallait retrouver, les voilà donc ceux dont il a été question par douze fois....
Hélas, les hologrammes ne sont pas photographiables. J'ai fait ce que j'ai pu !

Voilà donc à quoi ont été employés ces jours passés....

Et puis il y a eu visite de la maison. Oh pas beaucoup : deux !!! Mais vous savez comment c'est quand on passe un examen, on se lave les cheveux pour qu'ils brillent, on se les fait coiffer joliment et puis on repasse sa plus belle tenue afin d'être nickel et on cire ses souliers.... Pour la maison, nous avons fait de même : du jardinage durant sept heures pour couper le moindre petit bout d'herbe qui dépassait, du ménage pour que ce soit nickel, du lavage de carreaux et de rideaux pour que ça sente bon... Bref, on a mis la maison sur son 31.
Alors, pour se remettre de tout cela, un petit à Granville, avec un soleil timide mais suffisant pour marcher un peu, se réoxygéner et reprendre quelques forces pour..... recommancer trois jours plus tard...

On m'avait prévenue qu'en fin de semaine dernière, il y aurait deux lunes à voir !!! Deux jours avant la date (mais à la bonne heure : minuit et demi), j'ai photographié un superbe clair de lune derrière les branches d'un arbre. Et puis, sur l'un des clichés, oh surprise : deux lunes !!! Mais je pense qu'il s'agit d'un effet de reflet sur l'objectif car la seconde lune était probablement Venus, plus visible que d'ordinaire et peut-être un peu plus proche de nous.
Le jour dit j'ai raté l'heure et deux heures plus tard, il n'y avait pas grand chose de bien à regarder. Maintenant il faut attendre deux cents ans pour avoir une nouvelle occasion de voir ça.... Ca va faire long, non ?

Savoir lever le nez et regarder en l'air.... Ce n'est pas donné à tout le monde, ce n'est pas un réflexe automatique. Et pourtant, il y a de bien jolies choses à voir, parfois...

La petite Eglise Saint-Nicolas de Coutances, désormais désaffectée et abonnée aux expositions artistiques.

Voilà. C'était le week end dernier. Sur l'article du journal, il était question d'exposition d'artisanat d'art et nous avons trouvé des bidons de lait peints (pas très bien), une vietnamienne qui vendait des tableaux de là-bas (très jolis j'avoue), une dame qui présentait des bijoux home-made (un peu trop chers à mon goût compte-tenu de la moindre originalité de la collection), des patchworks (des tops essentiellement) et des broderies au point de croix assortis de quelques vitrines à miniatures (le tout était de bonne facture. "Bien cousu" comme dirait mon Hom) et enfin les pièces apportées par un potier qui réalise des copies d'anciens avec, notamment, des plaques à border les plate-bandes tout à fait sublimes mais à un tel prix que si je ne peux m'en acheter qu'une par trimestre, on n'est pas près de voir la plate-bande bordée !!!! Donc il restait l'église, une vraie et jolie oeuvre d'art de jadis qui méritait un coup d'oeil appuyé.

Les jours passent et, à peine songe-t-on à faire quelque chose, que le remettre au lendemain nous met définitivement en retard. C'est ce qui s'est passé. A peine les photos étaient-elles engrangées que je ne prenais pas le temps de m'en occuper et zou... c'est la semaine qui a filé !

Donc, samedi dernier et dimanche, nous étions à Morlaix pour une exposition de maquettes. Pour le coup, le soleil était avec nous ; de quoi jouer les estivants et les touristes pour visiter Morlaix, le Dourduff juste à la limite de l'estuaire et Carantec dont je ne me rappelle pas pourquoi je connais si bien le nom car, à ce que j'en sais aujourd'hui, je n'y étais jamais allée.... Alors ????

Morlaix, une ville du Finistère, logée tout au fond d'un long aber, dans le fond d'une vallée glaciaire. Morlaix, une petite ville ancienne avec quelques jolies architectures et, surtout, un haut viaduc spectaculaire qu'on vous propose de visiter en accédant au premier étage mais attention : prenez vos renseignements car pour nous l'accès s'est trouvé cadenassé et, après la grimpette qu'il a fallu faire pour arriver là-haut, on aurait aimé trouver le passage ouvert. Croyez-moi !

Morlaix, une ville chauffée de soleil qui propose le marché tout au long du samedi et une église pour s'y marier. Le samedi de ce week end de Pentecôte avait dû faire rêver plus d'une fiancée car nous n'avons vu que.... 4 mariages sortir de la mairie et les cloches n'ont pas arrêté de sonner !

Nous n'avons donc pas pu visiter l'église. Sur le côté, toutefois, une entrée latérale peu commune avec des peintures particulièrement esthétiques. L'entrée est condamnée par une grille et j'ai pris la photo du plafond un peu au hasard d'où le cadrage .... hasardeux !

Quelques belles maisons médiévales dont cette maison de la "Reine Anne" que l'on peut visiter. Nous venions de monter sans résultat au premier étage du Viaduc, l'idée de nouveaux escaliers nous a un peu rebutées.... Surtout moi, je le reconnais !

Tout au fond, là où s'élargit l'estuaire pour devenir mer, le Château du Taureau que l'on verra de plus près le lendemain.

Sur cette rive droite, un sentier pour faire une jolie balade à pied. En Bretagne, la verdure descend jusque dans la mer et nous avons même passé une zone de marécage où croassaient quelques grenouilles que nous n'avons pas pu voir (ni photographier).

Et puis, nous avons aussi longé le terrain d'une "petite maison de pêcheur".... enfin.... je crois ???? !!!

Mouais... Ca représente quelques heures de ménage à faire, non ? Vais peut-être rester plus modeste encore et prendre la maison du pêcheur du pêcheur... ça ira mieux à mes petites muscles et mes faibles forces !

Au retour, nous comptions nos coups de soleil, mesurions notre bronzage de randonneuses et avions bien besoin de nous réhydrater car il a fait drôlement chaud.

Le lendemain, à la pointe al Lann, vue sur le Château du Taureau où l'on peut faire escale pour une visite.

A cet endroit, le vent du large était vif et la mer un peu agitée. Pour un peu, nous aurions eu .... froid !!!

Quelques voiliers faisaient des ronds dans l'eau et profitait de ce bon vent pour filer sur l'eau,

Il flottait comme un parfum de vacances,

La vue que l'on a depuis l'entrée de certaines maisons laissent envieux !!!

Notre décision : aller voir là-bas, cette jolie plage blonde qui est celle de Carantec.

Nous arrivions en fin d'après-midi mais il faisait encore drôlement chaud.

A partir de 18 heures, l'exposition s'achevant, nous allions repartir en Baie d'Hillion et, sans doute, apercevoir un coucher de soleil comme chaque fois que le jour se prolonge ainsi dans une chaleur quasi estivale.... Effectivement, la suite allait montrer que je ne m'étais pas trompée...

Alors, ce n'est pas joli chez ma maman ? Jolie vue prise juste au bout de la rue sachant qu'elle voit la mer depuis toutes ses fenêtres de maison, que ce soit en façade ou à l'arrière : avantage d'habiter une presqu'île....

L'endroit est fréquenté par une foule d'oiseaux marins et l'hiver un ronflement envahit la baie : les cris des oies sauvages qui descendent vers l'Afrique.

Et la nuit est tombée sur ce superbe week end Breton qui m'a fait tant de bien.

A propos, la maison de ma maman est en vente : si le coucher de soleil vous fait envie.... C'est ici !

Partis le vendredi matin de bonne heure, nous avons pris la direction de Bourges sans nous presser. Nous avions un beau souvenir de cette ville où, voici deux ans déjà, nous avions séjourné lors du week end de la Fête de la Musique ; cette fois, le temps était moins chaud (nous avions deux mois d'avance par rapport à notre première visite) et, le dimanche, un petit vent frisquet nous a même poussés à enfiler une grosse veste, voire à remettre l'écharpe. Pour autant il n'a pas plu et nous avons pu nous promener tout notre soûl notamment le samedi après-midi car il faisait tout à fait bon dans les rues des vieux quartiers....

Bourges vieille ville - Diaporama

Les spécialistes de Bourges auront reconnu au passage "Les Trois Flûtes" où j'ai goûté de bien bonnes meringues ! Il nous fallait bien un petit réconfort car nous avions d'abord grimpé les marches de pierre de la tour de la cathédrale pour un petit périple sur la terrasse avec une vue imprenable sur tous les environs... Je vous épargne le 360° que j'ai pris mais si vous passez du côté de Bourges, faites cet effort : il vaut le détour... La prochaine fois, ce sera la crypte.

Bourges la cathédrale - Diaporama

D'ailleurs, si quelqu'un parvient à traduire les bandeaux qui entourent le grotesque que j'ai photographié dans un angle sous les marches de l'escalier.... La construction a pris beaucoup de temps et les ouvriers, le soir, manquaient de télé pour s'occuper l'esprit. Donc, avant de dormir, ils se taillaient quelques figures dans la pierre et les ont installées dans la tour, marquant ainsi l'étage dont ils sont les constructeurs. Le lendemain, dimanche, nous avons fait un petit tour dans les environs. Nous avions déjà vu Sancerre, nous avons opté pour le Bec d'Allier avec une bien belle vue depuis le pont-canal à écluses et deux rencontres : une aigrette et un héron que j'ai tenté de photographier .... de loin !!! Pardon pour la qualité des photos mais je m'amuse beaucoup à zoomer. Je vous préviens les photos à suivre seront moins bonnes encore.

Bec d'"Allier et Charité sur Loire Bourges sancerroise - Diaporama

Je n'ai pas pu photographier les animaux que j'ai croisés dans la campagne : pas mal de chevreuils, un joli renard un peu maigrichon qui, apercevant la voiture, a d'abord opté pour une branche pas encore suffisamment feuillue pour le cacher. On s'est observé de part et d'autre du bosquet et le renard, se sentant repéré, a opéré un quart de tour pour filer à travers champs... Après cet agréable week end passé en charmante compagnie, il s'est agi de reprendre la route car notre voyage n'était pas terminé et nous devions rejoindre la Côte d'Azur. Donc, descente vers St Etienne et nuit du côté de Montbrison avant de prendre un terrain de plus en plus ensoleillé du côté de Valence avec ses arbres fruitiers en fleurs. Mais, par ce chemin, c'est la route Napoléon qui nous attendait : des kilomètres de virages et de tournants (ou de tournages et de virants car à la fin on ne sait plus très bien...). Pour un peu, d'ailleurs, on n'en voyait pas la fin car un camion, sachant que la voûte de la montagne accrocherait le haut de sa remorque, avait choisi de rouler à gauche et, croyez-moi sur parole, au détour d'un virage ça fait très drôle de piler pour éviter un camion.... Heureusement, nos freins sont bons et nous nous sommes arrêtés à quelques centimètres du parapet tandis que le camionneur, en côte, s'est arrêté brutalement aussi. Il n'a d'ailleurs pas pu repartir aussitôt : un frayeur rétrospective sans doute ?

Descente de Bourges à Cannes - Diaporama

Que l'on suivre la Drôme ou que l'on longe le Rhône, toutes les photos ont été prises en roulant ! Soyez indulgents avec la médiocre qualité de certains clichés ou avec les reflets qu'il peut y avoir parfois. Le diaporama que vous venez de feuilleter se termine par un très vaste lac auprès duquel habitent ma fille et sa famille. Pour autant, en route nous avons retrouvé la neige qui, parfois, ne se contentait pas des sommets et bordait la route mouillée sur laquelle nous roulions. Notre thermomètre passait de 5° à 18° avec des chutes spectaculaires sur quelques kilomètres seulement de temps en temps. Fort heureusement, à cette période de l'année, les jours tardent à finir et nous sommes arrivés avant la nuit. En revanche, la soirée a été courte, nous coucher nous a fait beaucoup de bien ! Dès le lendemain, visites au programme ! Petite-fille à la main, nous avons commencé par la mer... Je l'aime tant, elle me manquait. La veille j'avais pris ma dose de montagne et je voulais bien voir comment elle est bleue la Méditerranée. Alors direction La Napoule et Cannes avec sandwich à midi et glace à quatre heures. Entre temps, essayage de maillots de bain (bah non pas moi... notre petite fée aux yeux sombres), choix d'un sac à main (il me le faut très, très léger Madame ! ) puis retour dans la montagne par une route tellement étroite qu'on a choisi de s'arrêter chaque fois qu'il arrive quelqu'un. Il sera toujours temps de s'habituer à flirter avec la paroi et le précipice demain... Là-bas, ils sont habitués mais pas nous... On a essuyé quelques mots d'oiseaux mais je ne traduirai pas, je ne parle pas couramment le provençal.

Ne pas perdre de temps, profiter du beau temps, se lever tôt pour accompagner les enfants et prendre la route pour mettre une visite le matin et une autre l'après-midi.... Ainsi, Gourdon le matin : un petit village perché sur un piton où les artisans et les artistes se partagent les petites boutiques et St Paul de Vence l'après-midi. De St Paul j'avais un souvenir délicieux car nous y étions allés le seul jour de beau temps que nous avions eu lors de notre premier séjour fin octobre. Cette fois, j'étais sûre de moi, avec un temps pareil ça allait être un régal ! C'est le seul moment où nous avons eu trois gouttes de pluie et une chute des températures.... Mais nous avons bien visité tout de même !

et puis St Paul

St Paul de Vence - Diaporama

Ensuite nous avons fait une virée niçoise. Le vieux Nice, une pizza chez un Italien, les jardins dans les remparts.... une marche à pied sérieuse mais sous un ciel tellement clément !

Chaque jour a été illuminé d'un radieux soleil et chaque jour nous avons rempli chaque heure de visites, de balades, de photos. J'en ai ramené des centaines.... Je sais que vous me croyez sur parole ! Juste à côté de la maison, la montagne s'élève à 600 m et la maison est perchée, elle, à 400 m. Il y a donc un petit mont à aller visiter : le Mont Vinaigre où les bruits de la ville s'éteignent, où les moindres conversations entre deux randonneurs résonnent en toute indiscrétion. Des fleurs, du soleil, de la tranquillité et là-bas, tout au fond, la mer où se noie le ciel.

Visite au Mont Vinaigre - Diaporama

J'avais déjà eu l'occasion d'aller dans les parages mais en m'arrêtant à Cogolin, au ras de St Tropez, c'est à dire avant le massif de l'Esterel. En promenade de pèlerinage, nous sommes retournés à St Tropez que j'aime définitivement. Dommage que ces gros bateaux prennent toute la place devant Senequier et qu'en plus, ils grattent une partie du trottoir en s'organisant des vestibules cernés de plantes vertes en gros pots. C'est vrai, ça, on ne peut même plus marcher tranquillement le long de l'eau....  Mais du côté de la Citadelle, beaucoup moins de volontaires pour grimper jusque dans les jardins ; il est vrai que ça essouffle, j'en témoigne. Mais quelle vue ! L'aller étant "mer à ma gauche", prendre les photos n'était pas évident sans prendre au passage le nez de mon Hom ou le volant de la voiture. J'ai donc procédé inversement : nous voici d'abord à St Tropez (les maisons, la Place des Lices, ...) avec, au passage, le sauvetage d'un escargot bien menacé par la circulation et puis retour par la route départementale côtière qui distribue St Aygulf, Fréjus, St Raphaël etc...

St Tropez et retour - Diaporama

Finalement on s'y fait très vite à ce changement de paysage. Si, si, je vous assure.... Moi qui ne prêche que par la mer, la Grande Bleue me va comme un gant ! Qu'il s'agisse de la photographier depuis les hauteurs de Nice,

Nice - Diaporama

qu'il s'agisse de la photographier du côté de Villefranche... ou depuis Biot

Avant notre départ, nous sommes allés aussi visiter Eze, un très joli village perché au sommet d'un piton quasiment à la frontière italienne. Avant d'y arriver, une vision magique sur la Méditerranée et, sur place, un jardin exotique à explorer au plus haut du village, là où les vertigineux commencent à se sentir un peu mal.

Eze - Diaporama

Et puis, il fallait bien s'y attendre, le jour J, le jour du retour a sonné un matin très tôt... Nous allions profiter de la reprise du travail de tous et de l'école pour quitter les lieux en même temps que les autres occupants. Pour rentrer, direction Aix-en-Provence d'abord puis tracé à travers les Cévennes avant d'accéder au Massif Central encore enneigé en bien des endroits. Puis, après une pause, la remontée s'est faite d'un coup plus rapidement : il n'y avait plus de montagnes à franchir ! Donc voici les photos du retour et vous réaliserez rapidement, en accédant à la plaine, que nous avons changé de paysages et d'habitats. Les fleurs se raréfient, les pommiers ne fleurissent plus, on retrouve les primevères dans les talus ... Bref, on remonte un peu le temps ! D'abord le retour par Aix jusqu'aux Cévennes avec un départ au petit matin aux lueurs d'un soleil matinal plein de promesses...

Le retour par Aix jusqu'aux Cévennes - Diaporama

Et puis le retour des Cévennes à la Normandie via le Massif Central avec, au fond des oreilles, le bruissement des vagues le long de la plage de la Napoule ou dans le port d'Antibes....

Le retour par les Cévennes et le Massif Central - Diaporama

Une de mes amies s'adonne à la photographie. L'heure, le lieu, les circonstances lui ont donné le souffle génial de l'instant t, celui que tous les photographes espèrent à un moment ou à un autre...

Vague dans le couchant par Tinimona _ 2010