Odile me faisait remarquer que les appareils ne permettent pas tous des photos à très grande vitesse. Elle faisait référence à mon article intitulé "quelle dextérité". Alors je me demandais si ceci :

ou encore ceci :

ou encore cela :

lui sembleraient plus faciles à photographier ? Il s'agit, cette fois, de photographies de peintures jetées dans l'eau. C'est le dossier "Aqueous" à retrouver dans le Portfolio de Mark Mawson.... et moi qui suis très "méduse" depuis quelques temps, je trouve cela très beau et très inspirant aussi....

Il est Japonais. Il lance la peinture à la main et son photographe saisit le mouvement de la matière avant qu'elle ne tombe. Cela paraît tellement simple, non ?

Et parfois, il ne s'agit que de minuscules gouttelettes.Il faut savoir lancer, il faut avoir la réactivité du doigt sur le déclencheur pour que l'oeuvre existe.

C'est superbe, admirable et tellement éphémère qu'il faut aller voir dès à présent le site de Shinichi Maruyama.

Merci à Maria-Rosalia qui me l'a indiqué !

Aujourd'hui, ma palette joue avec le rouge foncé.... Je n'ai pas eu à courir bien loin pour réunir quelques clichés ayant cette nuance en dominante :

C'est un petit village de campagne nichée dans la verdure Briochine, à environ 15 kms de la Préfecture des Côtes d'Armor et à un jet de caillou de Chatelaudren où siège le très fameux "Petit Echo de la Mode", oublié du monde de la presse mais toujours bien présent sur le plan muséal.

C'est une petite église de village que la commune a entièrement restaurée puisqu'elle fait partie de ces biens transmis par le Clergé à l'Etat, une petite église qui s'est refait une toilette de fond en comble....

Même le ciel s'était mis sur son 31 pour la journée Portes Ouvertes offerte au public en ce samedi après-midi.

Les pierres ont été nettoyées, rejointoyées et les corniches ont été réparées. Toutes les écorchures ont été cicatrisées, tous les éclats ont été comblés.

Même les canalisations et les sytèmes électriques ont été revus et corrigés, courant autour de l'église sous les dalles de trottoir.

A l'intérieur, idem... Les Compagnons se sont relayés pour travailler la pierre, le bois, la fonte. Tout a été refait, réparé, restauré :

Plâtres et stuc ont été refaits ou réparés, les murs, les plafonds ont été peints et redonnent à l'église une atmosphère telle qu'on devait en avoir dans toutes les églises à leur construction : colorée, joyeuse, chaleureuse....

On sait qu'au Moyen-Age, les églises étaient des refuges où l'on traitait des affaires, où l'on discutait, où l'on pouvait se mettre à l'abri des intempéries ou des colères.

Celle-ci n'est pas si ancienne, elle date de la moitié du 18ème siècle. Un pierre tombale gravée atteste que Marie Thomas y est enterrée, décédée en May 1771 quand l'église a été contruite en 1766.

La cloche étant fêlée, elle a été descendue, posée sur des étais afin de rester en tant qu'élément de mémoire tandis qu'une nouvelle cloche a été coulée par les ateliers campaniles de Villedieu-les-Poëles dans la Manche. Un atelier où, moi-même, j'avais eu le grand avantage d'assister à la naissance d'un Bourdon parti à l'autre bout de la France (un évènement chargé en émotions).

Même un système de chauffage installée en lustre a été mis en place. On ne sait pas encore si des messes seront dites dans cette église (les prêtres ont plusieurs églises à utiliser déjà et une de plus serait peut-être une de trop ?) mais il est envisagé de mettre le lieu au service d'artistes qui pourront y installer des expositions ou y donner des concerts. La location, peu élevée, du local pourra être couverte par un prix d'entrée modique.

Pardon de mettre autant de photos mais avouez que moins serait trop peu, non ? Et puis si jamais vous avez une envie d'y exposer, autant que vous appeliez la municipalité en toute connaissance de cause, non ?

J'aime bien ce rouge brun qui m'évoque un peu la Chine d'autrefois....

A présent, la meilleure chose que l'on puisse faire pour cette petite église, c'est la faire vivre !!!! N'hésitez pas à prélever les photos qui vous plaisent pour diffuser l'information sur vos blogs, auprès de vos amis, auprès des artistes que vous croiserez dans les expositions que vous visitez ..... 

Cette petite église "Saint-Pierre & Saint-Paul" se trouve à Plouvara !

Une de mes amies lectrices, fleuriste, me disait que rien qu'en regardant le bouton floral, on pouvait savoir quelle serait la couleur de l'amaryllis. Pour mon nouvel achat, elle me disait qu'effectivement, ma fleur serait blanche et elle l'est bel et bien ! Mais drôle de fleur que je ne reconnais pas aisément comparativement à l'amaryllis rouge montrée voici quelques jours sur un autre article.

Je ne suis pas déçue en tout cas car cette fleur, qui me semble double, est superbe.... Voyez plutôt :

L'autre amaryllis est en fin de floraison. Comme je l'ai lu, son système reproductif fonctionne en décalage : quand les étamines sont à maturité, c'est le pistil qui ne l'est pas et, en fin de floraison, quand le pistil serait réceptif, les étamines ne sont plus là. Mais si je mêlais le pollen de l'amaryllis blanche au pistil de l'amaryllis rouge..... Mouais, sauf que l'amaryllis blanche, comme vous pouvez le constater, n'a ni pistil ni étamines. Du moins, qui soient visibles.... A moins qu'il me faille patienter quelques jours ? Le pistil actuellement prêt pourra-t-il patienter, lui ?

Il y a quelques temps, j'avais bravé l'air vif pour tenter de trouver des bois flottés sur la plage. J'étais rentrée bredouille et j'attendais un vent d'Est un peu fort pensant qu'il pousserait, sur le sable, quelques branches ou plus.... Le vent violent des jours derniers m'avait donné quelques espoirs nouveaux et, ce matin, malgré le froid piquant, je suis descendue sur la plage.

La plage est en contrebas et, sur la photo ci-dessous, on croirait bien que la marée est haute. Il n'en est rien, le niveau du sable nettement au-dessous des structures dégage une vraie large plage à marée basse.

Le vent a laissé des traces comme ces vagues formées sur le sable :

Je me croyais équipée pour aller au Pôle Nord mais le froid m'a rapidement gelé les mains et les cuisses. Je n'ai pas pu rester bien longtemps. De toute manière, pas le moindre bois flotté à l'horizon ! Une fois de plus, je suis rentrée bredouille. Toutefois, quitte à être équipée comme il convenait, je suis descendue au ras de l'eau.

Les oies sont là, elles signalent le froid et elles repartiront dès qu'il commencera à faire un peu meilleur.

Mais elles ne sont pas les seules occupantes de l'estran, il y a aussi les mouettes, les goélands et autres oiseaux, pas forcément marins.

Pas sûre qu'ils veuillent bien me laisser approcher, j'ai commencé à photographier la troupe de loin en zoomant tout en continuant d'avancer lentement, armée d'un grand sac de supermarché aux couleurs criardes qui ne pouvaient que les mettre en garde contre le drôle de personnage que je représentais.

La mer remontait et un peu vite pour que je reste très au bord. Mieux valait remonter et, de toute manière, je ne sentais plus du tout mes mains (je ne retrouve plus mes gants) ni mes cuisses cinglées par le vent glacial. Je saurai un peu plus tard qu'il ne faisait que 1° à cet endroit.

De toutes les manières, vu ce que le vent m'avait apporté....

Le vent commençait à se renforcer, il était temps de regagner la voiture.

Cette promenade s'est donc achevée avec 3° seulement marqués au thermomètre extérieur de la voiture mais je sais que nous sommes privilégiés avec nos températures positives et que bien des personnes sont moins bien loties que nous ! Alors, impression finale :

En regardant mon amaryllis de près.... :

j'ai pensé reproduction - mariage - variété... bref, j'ai craqué et j'ai couru m'en acheter un second. Celui-là devrait être blanc.... mais pour le moment :

Patience !!!! Mais en faisant cohabiter, dans un même pot, des bulbes de coloris différents, qui sait si je n'obtiendrai pas un produit totalement différent des parents ? A moins que, comme ce poivron que j'ai ouvert, l'extérieur d'une couleur cache, en son sein, un autre légume de couleur différente.... Une bizarrerie que je voulais vraiment vous montrer :

Sans flash puis avec pour mieux apprécier. Amusant, non ?

Je l'avais promis, j'attendais un coup de soleil et, le ciel ne voulant pas s'illuminer, je vous livre quand même cette photo de mimosas en fleurs en témoignage de l'approche du printemps....

Et, bien sûr, à la manière de Nedj :

Pour faire ces photos, je suis allée longer la mer.... Pourtant, ce mimosa, comme le lierre panaché, se trouvent juste devant la maison. On va, parfois, un peu loin pour tenter de trouver mieux que ce que l'on a sous le nez....

C'est ainsi que j'ai constaté que la marée devait être de fort coefficient parce que nombreux étaient les pêcheurs à pied qui longeaient le bord de l'eau.

Et, encore à la manière de Nedj.... :

A moins que vous préfériez le côté "chantier naval" avec ses bateaux, certes, mais surtout ses portiques et autres berceaux à coques et la vue que l'on a sur le port à marée basse.... :

Et, pour finir avec cette promenade haute en couleurs..... :

Forcément vous allez aimer. Si, si ! Je commence à vous connaître et à connaître vos goûts..... 

Mon premier pourrait être une photographe renommée,

Mon second pourrait être un peintre Hollandais,

Mon troisième est calligraphe pour sûr,

Mon quatrième serait bien une source de partage d'inspiration et je connais quelques textileuses qui vont adorer....

La preuve ?

Mon premier............

Mon second

Mon troisième

Et mon tout sent bon le "Coeur Cannelle".

Alors ? Ne vous avais-je pas prévenus ? Superbe, non ?