Samedi était si beau, si ensoleillé et si doux (18°) que tout le monde semblait s'être donné rendez-vous..... dehors. Restait à savoir comment s'habiller : la crainte de prendre un vêtement trop léger ou l'habitude de porter son manteau sans réaliser qu'à la marche, la température ferait monter la moiteur...
Outre le ciel très bleu et les premières fleurs de printemps déjà épanouies, d'autres couleurs ont accroché l'objectif de mon appareil photo même si, au départ, deux petites exceptions avaient orienté différemment le titre de mon article :
Une sorte de poule d'eau grise à face blanche que l'on voyait à peine sur le Gouët aux eaux noires,
Et ce chalutier aussi gris que la sterne dont il porte le nom.... Mais alors où est cette couleur ?
Peut-être ici, sur cet autre chalutier bleu, posé en premier plan d'une perspective qui laisse apercevoir le haut viaduc qui enjamble le Légué, port de Saint-Brieuc,
ou bien sous le préau du quai des pêcheurs où je voulais photographier les tas de filets, parfois étendus à terre pour les réparations, qui représentent une belle harmonie de couleurs vives. Le mur est devenu page blanche pour quelques graffiti que je trouve plutôt réussis. Pas toi ?
Oups.... Erreur de casting, celui-ci est blanc et noir...
Mais la couleur est aussi sur les maisons du port. On les aperçoit bien depuis la route du viaduc et l'effet est des plus réussis sur fond de baie toute bleue ou plutôt verte...
Je les trouve particulièrement pimpantes, ces façades colorées. Et la couleur fait du bien quand la grisaille se fait insupportable en fin d'hiver.
Alors, du coup, on la voit partout la couleur.... Elle parvient même à réconcilier les bateaux et les maisons...
Du côté du Carré Rosengart, la couleur s'est posée avec légèreté sur le verre de préaux,
Et, sans qu'on la cherche, la couleur vient s'imposer devant nos yeux... Même le cygne, qui a passé là tout l'hiver, semble s'assortir à son environnement...
Et puis là-bas, dans les virages de Plérin où elle a son pré de décollage, s'élevait la mongolfière jaune venue concurrencer le jaune éclatant du soleil.
Dommage, le ballon ne s'est pas reflété dans l'eau pour jouer à la Mondrian avec les coques des bateaux et leurs mâts.
Pour autant que le port soit coloré et pétillant, comment ne pas jeter un oeil sur le Gouët, là-bas, de l'autre côté du pont ? Certes les couleurs manquent et le vert domine mais je trouve l'ambiance un peu mystérieuse et très attirante.
Alors pour que mon ode à la couleur s'achève sur une note vivement colorée, voici une petite nature morte du dimanche matin.... Nelson vient toujours vérifier ce que je fais et, quand je sors les pommes, le beurre n'est jamais très loin ni la pâte feuilletée qu'il aime beaucoup !!!