Suite et fin des aventures de Frimousse
Il m'aura fait écrire un véritable roman, ce Frimousse ! Le miracle a eu lieu vendredi soir. Incapable d'obéir à sa maîtresse qui m'avait demandé de cesser toute recherche et d'attendre, je suis retournée auprès de cette maison inoccupée où je l'avais cru enfermé. Je l'ai appelé dans le silence crépusculaire et .... il m'a répondu. Il était, bel et bien, resté enfermé dans la maison malgré la visite du propriétaire le mercredi et bien que celui-ci ait ouvert portes et fenêtres tout l'après-midi durant son entretien du jardin. Pourquoi Frimousse n'a-t-il donc pas profité de l'aubaine de la porte ouverte pour se sauver ? J'étais presque plus inquiète encore me demandant où il avait pu se glisser qui le rende incapable de mouvement.
J'ai rappelé le maire de la commune où habitent mes anciens voisins et me suis fait expliquer où se trouvait leur maison et m'y suis rendue directement. Non seulement j'ai été très bien accueillie mais ils m'ont confié la clé de leur pavillon pour que je fasse toutes les recherches utiles. J'étais ravie car sans doute y aurait-il aussi quelques traces à faire disparaître.
Frimousse a été facile à trouver, il était roulé en boule dans l'escalier. Tout simplement. J'ai eu de la peine à le reconnaître, il avait les yeux exorbités et la bouche ouverte (sans doute par la soif). Mais, dès qu'il m'a vue, il s'est de nouveau sauvé et s'est glissé, par une fente de quelques 10 cm de hauteur seulement, sous les meubles de la cuisine ! Il m'a fallu faire un sitting de quelques minutes et lui parler un moment pour qu'il accepte de sortir. J'avais, fort heureusement, prévu sa cage de transport pour l'y emprisonner et faciliter son transfert vers ma propre maison où je lui ai présenté à boire et à manger, ce qu'il a refusé contre toute attente. Il était d'une grande nervosité, complètement stressé, incapable de s'arrêter de bouger et d'agiter sa queue comme un fouet. J'ai donc pris le parti de le remettre dans sa valise de voyage et de l'emmener dans sa maison, dans ses meubles, auprès de sa colombe familière. Je lui ai mis à manger et à boire sur place et l'ai laissé refaire connaissance avec ses lieux, avec ses objets.
Hier, si je n'ai pas mis de message sur le blog, c'est que je lui ai consacré tout mon temps. Je l'ai câliné tout l'après-midi sans vraiment parvenir à le calmer au point qu'il s'endorme mais j'étais une référence affective et sans arrêt il est venu se faire caresser et poupouiller. Quand il a bu, il a vomi. Je lui ai donc plutôt proposé un sachet de nourriture en gelée pour l'apport hydrique indispensable mais sans lui donner à boire directement. Il est vrai que l'eau, en cas de stress, fait vomir. Ce matin, il commence à refaire son territoire extérieur tout en revenant chez moi régulièrement. Ce message a commencé d'être tapé avec Frimousse sur les genoux qui, ensuite, s'est installé sur mon établi avant de sauter dans un lit. Le voilà reparti au jardin.... Un truc à faire, sans doute.
En tout cas, me voilà soulagée et réconfortée. Quelle aventure !!!!! ..............
Toujours pas de chat à l'horizon...
Frimousse faisait-il partie ou pas des deux chats que j'ai fait libérer de la maison fermée ? Pas sûr ! En tout cas, je n'ai pas vu quels chats sont sortis alors...
Toujours pas de Frimousse à l'horizon et j'ai retourné tout le quartier : champs, lotissements, jardins, appentis, bosquets, broussailles, fossés le long des route, égouts... je ne sais plus où aller regarder et je n'y comprends rien. Ca me rend malade. Oui je sais : faut pas ... mais il ne me fallait vraiment pas CA après la perte cruelle de ma Zouzou.
Tracas de chat...
En passant par un ami maire, j'ai joint celui de la commune où habitent mes ex voisins et ils sont venus ouvrir la maison. Manifestement, les chats (ils étaient deux : un noir et un gros (sic)) auraient filé sans demander leur reste sauf que je n'ai toujours pas vu réapparaître celui que je cherche. Fatigué ? Caché ? Je lui donne l'après-midi pour se manifester sinon, ce soir, j'appelle sa "maman" en vacances... Embêtant !
Zouzou nous manque
Fichtre que c'est dur... J'en parle, je raconte, je prends sur moi mais bon sang de bonsoir, c'est difficile. Il faut tourner une page mais l'histoire était si belle !