Je ne sais plus si je vous avais présenté Balthazar, crapaud de belle corpulence, installé sous le chalet de jardin en Bretagne ? Je prenais un certain plaisir, le soir, à le regarder se mettre debout contre le mur clair pour gober les limaces bien trop nombreuses. Il devait savoir que nous ne lui voulions pas de mal car il restait à proximité et ressortait chaque nuit tombée pour se régaler et nous débarrasser des encombrantes. Hélas, 2008 aura signé la fin de vie de Balthazar. En arrivant sur notre lieu de vacances, nous l'avons trouvé au milieu de la rue, plat comme une enveloppe et sec comme le coeur de... (non, pas de nom !). Pauvre Balthazar ! Mais qu'allais-tu donc faire de l'autre côté de la rue quand il y avait tant et tant de nourriture dans notre jardin ? Au fond du citerneau qui enferme le compteur à eau, mon mari avait repéré de très petits crapauds tout juste éclos. Balthazar était-il une dame crapaude ? Au début du mois d'août, un soir tranquille, j'ai vu un petit Balthazar se risquer sur la terrasse..... Au revoir Balthazar et bonjour, Petit Balthazar....

C'est un joli pic-vert que j'ai déjà vu posé sur les pelouses environnantes ou sur le gravier de quelque allée. J'imagine qu'il ne veut pas aller trop loin chercher sa pitance ou celle de sa progéniture ? Je l'ai photographié d'un peu trop loin mais... J'ai attrappé le premier appareil photo que j'avais sous la main, celui qui n'est pas très performant pour les photos zoomées. C'est quand même déjà ça ! Mais si vous souhaitez voir le pic-vert de plus près et mieux le connaître, voici l'adresse où aller le rencontrer. http://www.oiseaux.net/oiseaux/pic.vert.html Désolée, j'attends que le forum de mon blog me donne quelques indications quant au pourquoi de cette panne qui ne me permet plus de faire des liens directs dans le texte...

J'ai photographié, à Bayeux, un platane qui aurait fait son admiration ! Alors, pour toi, ma Zouzou, voici des feuilles et des branches et puis voici mon coeur, qui bat toujours pour toi... Et nous, en mémoire de toi, c'est un Fuchsia que nous avons planté au jardin !

Elle est apparue l'été dernier, sauvage et méfiante. Petit à petit, j'ai réussi à l'approcher mais une fois, rien qu'une. Elle a sans doute estimé qu'une caresse suffirait à me remercier des assiettes garnies que je fournis. C'est vrai que dans le même temps, une autre assiette était servie à un chat blanc au regard bleu et louche. En fin d'année dernière, elle est venue d'elle-même dès qu'elle nous a sus présents. De nouveau, elle n'a autorisé qu'une approche, répondant à la caresse par un frottement contre les jambes mais à la seconde tentative, elle s'est rapidement enfuie. Aux vacances de février dernier elle attendait, perchée sur le toit du cabanon de jardin, que je me lève le matin pour lui donner sa pâtée. Le chat blanc, souvent premier arrivé, mangeait d'abord et il fallait faire preuve d'astuce pour que chacun ait son assiette sans qu'il y ait de grognements. Le remède ? Un qui mange porte de gauche, l'autre est servi porte de droite. On s'aperçoit au travers de la véranda mais on ne se sent pas ou presque ! Et, sitôt le repas avalé, la petite chatte filait se cacher sous le cabanon. Il y a quinze jours, à peine étions-nous arrêtés devant la maison de vacances, qu'elle arrivait pour réclamer son repas. C'est la toute première chose que j'ai faite après avoir ouvert la porte ! C'est dire.... Mais quelle récompense !! J'ai pu tout mon saoûl la caresser, la câliner, la prendre dans mes bras et sur mes genoux. Cette fois la petite chatte ne s'est pas sauvée, elle n'a pas refusé la caresse, elle n'a pas eu peur de nous. Elle s'est laissé apprivoiser et je l'ai reçue chaque jour, la voyant sortir de dessous le cabanon ou la regardant repartir vers le bas de la rue, vers quelque maison de maître peut-être ? Je l'ai appelée Pépette et je pense à elle très fort en me demandant si elle va pouvoir attendre mon retour en juillet ? Le jour de notre départ, elle rapportait (à déguster sous le cabanon) un mulot tout rond et bien dodu. Voulait-elle me rassurer et me signifier qu'elle sait chasser et subvenir à ses besoins ? Je l'espère.

On ne s'y attend pas et un matin on se lève avec un avant-goût de printemps : ciel bleu pur, pas de vent, du soleil à ne pas croire et, même s'il gèle un peu le matin, l'après-midi est agréable et doux. Tout le monde apprécie ! Le soleil a même réussi à les réconcilier, ils étaient tous les trois dans la véranda cet après-midi. Chacun son fauteuil. Mais Félix-Samy joue quand même les tauliers. C'est vrai qu'il a laissé son odeur dans plein d'endroits et qu'il surveille les autres du coin de l'oeil. Faudrait pas croire que tolérance soit laxisme, hein ? Non, non, ce n'est pas la même photo de loin et rapprochée. Regardez-bien : ce n'est pas le même oeil qui s'entr'ouvre à peine !

Avant-hier, vers 17 h 00, nous sommes allés faire un petit tour (très petit tour) à pied, histoire de s'oxygéner un peu. Au détour d'un champ, voyant "quelque chose" au milieu de la prairie, nous avons commencé à imaginer ce que ça pouvait être : moi je tendais pour un chien en céramique (ben tiens ... dans un champ !!!) et mon mari pour une souche d'arbre. On aurait pu s'arrêter à cette seconde idée loin d'être idiote sauf que là où la souche était placée... C'était curieux. Alors j'ai zoomé avec l'appareil photo après avoir dansé la gigue devant 'la chose", après avoir vociféré, tapé dans les mains, sifflé... et voilà ce que nous avons découvert en envoyant la photo sur l'ordinateur : Un chat !!! Un chat statufié devant une motte de terre d'où allait sans doute surgir, d'une seconde à l'autre, une délicieuse taupe. Je serais prête à croire qu'il tient déjà quelque chose dans la bouche mais mon mari me dit que ce sont ses moustaches qui brillent dans le soleil couchant. Ah bon ?

J'ai eu le bonjour d'Alfred. Alfred est le petit chat, culotté dans tous les sens du terme, de notre voisine d'en face. Il vivait dans une maison à la campagne mais, m'a-t-on dit, avait pris la très mauvaise habitude d'aller goûter canetons et poussins dans la ferme voisine. Le fermier ayant mis un "contrat" sur sa tête, il fallait l'éloigner rapidement des fusils voisins devenus trop dangereux et ma voisine a levé le doigt pour l'adopter et l'amener dans un autre quartier. Quand je disais qu'il est culotté c'est qu'il porte des taches qui font penser à une paire de bas qu'attacherait un porte-jarretelles. C'est marrant comme tout. Et puis, sans me connaître, il a répondu à mon appel (je voulais le photographier) et, sans aucune invitation, s'est glissé dans la maison pour une visite improvisée. Une habitude à ne pas garder, jeune imprudent ! Je connais un certain Félix qui n'est pas d'accord. Il a élu domicile ici chaque fois que nous sommes là pour lui ouvrir la porte et lui offrir un fauteuil confortable et il n'est vraiment pas prêt à partager, c'est sûr. Aussi mignon sois-tu !

Il fait très froid depuis quelques jours et, même si les températures sont remontées, on plafonne à 0° au mieux de la journée. Le beau ciel bleu est devenu gris clair, envahi d'une brume ou d'un brouillard qui, le soir venu, givre les voitures dès 18 h 30. Les pauvres petits oiseaux ont plutôt froid et je remédie avec boules de graisses et graines. Ils apprécient.... Celui-ci, avec ses yeux maquillés, est bien joli. Un verdier, je crois. Et celui-là, est-ce un moineau ? Il a aussi des lignes en masque qui affinent sa tête par rapport aux autres moineaux. Alors ?

Les températures restent très douces, la grisaille a envahi le ciel et la pluie tombe à peu près chaque jour. Tout contribue à laisser en vie de nombreux petits insectes qui ne manquent pas d'attirer les oiseaux communs. J'ajoute des boules de graisse et des graines pour "oiseaux du ciel" et le restaurant fait beaucoup d'émules. Ils doivent se donner l'adresse ! Au nombre de mes résidents, je compte bien sûr de nombreux moineaux, des mésanges bleues, des mésanges charbonnières, des pinsons et des verdiers, un rouge-gorge et quelques merles. J'ai aussi le plaisir d'observer des grives musiciennes et voilà que sont apparus deux fauvettes à tête noire. J'aurais voulu vous mettre le lien vers la page web qui présente ces petits oiseaux gris à calotte, noir pour le mâle et rousse pour la femelle, mais mon message disparaît dès que j'indique la page web ! Que l'on m'explique ce phénomène étrange ! J'ai donc tenté de photographier mes abonnés mais ils sont vifs et peu coopératifs L'autre soir, vers 22 heures, quelqu'un est venu toquer à notre fenêtre de salon. C'était un joli petit oiseau que le vent avait rabattu et qui, voyant de la lumière, pensait pouvoir trouver un hâvre. Il a d'abord voleté partout dans le salon dès le battant ouvert et nous avons eu bien du mal à le capturer pour le remettre dehors. Je voulais rabattre un vantail de persienne pour le mettre à l'abri mais il a choisi de regagner le côté non protégé de la fenêtre pour taper au carreau de plus belle. Au bout que quelques minutes, de guerre las, il s'est endormi, accroché au barreau du petit carreau. J'ai quand même eu le temps de le regarder de près et de le reconnaître parmi mes habitués Pouvoir caresser la tête d'un petit oiseau vivant, le réchauffer et l'installer confortablement ensuite est un moment de pur bonheur. Ils nous font belle la vie.