Alors, que devient Sacha ? Par ces grands froids, lui qui ne sortait guère, ne sort plus du tout.

Nous découvrons nos qualités respectives : il a compris que le prendre dans mes bras n'avait rien d'agressif et il passe à présent beaucoup de temps la tête enfouie dans mon cou. Si le lui demande un "bisou", il me tend son front ou sa joue !!! Il ne crie plus comme un petit goret dès que je tends la main pour le prendre mais, au contraire, me rejoint au bureau pour grimper sur mes genoux et taper sur le clavier !!!!

Le voici grimpé sur le haut du dossier du canapé. Il a compris que perché, il pouvait voir dehors et la neige qui tombe, les oiseaux qui sautillent, le vent qui agite les branches le passionnent.

Assis sur le bord de mon plan de travail qui est appuyé au mur, il a les oiseaux qui viennent quasiment sous son nez. Les petits oiseaux ont découvert les graines mises pour eux sur le rebord de la fenêtre et il viennent régulièrement piquer dans la boule. Voyez les oreilles couchées du petit chasseur !

Attention quand tu bondis, Sacha, la fenêtre est fermée !!!! Si tu pouvais foncer de la même manière sur la trappe de ta chatière, comme je serais heureuse !

Car, que nous manque-t-il pour connaître le bonheur parfait ? Un peu d'éducation : quand Sacha mange, il trouve plus commode de vider son assiette par terre avec sa patte. D'une griffe précise, il chope les morceaux de viande, évite les carottes ou le riz et dépose à terre, d'un geste vif, ce qu'il va manger (peut-être) ensuite. Sur la nourriture, il se calme un peu mais reste quand même très accro aux repas.

Pour la caisse, il n'a pas bien compris : il y fait pipi et rien que pipi. Le reste est gentiment déposé à terre, le long du mur ou au ras de la caisse, tout près d'une sortie (sa chatière ou la fenêtre condamnée). Le matin, sachant le sous-sol miné, je fais dragueuse de mine. Sympa au petit déj !!! Comme les troubles intestinaux ne cessent pas, j'ai hâte d'aller voir le vétérinaire. Il faudra pour cela : 1 - qu'il ne neige plus, 2 - que je réussisse à mettre Sacha dans la valise de transport. Donc nous en profiterons peut-être pour envisager une autre intervention qui pourrait expliquer le besoin de mettre des spots odorants dans le garage ? L'idée horrifie mon mari mais comme Sacha vient de découvrir le jeu et qu'il se roule à terre avec une balle de papier d'alu, je pense qu'il n'est pas aussi âgé que je le croyais et qu'il pourrait bien être un jeune adolescent.
Zut, alors. Les ados, ce n'est plus de mon âge !!! Je croyais avoir donné sur les cri-crises, moi ....

Et c'est tant mieux sinon la vie deviendrait un long fleuve tranquille bien ennuyeux ! Après quelques jours de froid, aujourd'hui le chef vous propose : Neige au menu !

Il y a parfois, au petit matin, des lueurs blafardes qui ne trompent pas. Hier soir on attendait la neige, quelques flocons étaient déjà tombés sans tenir et voilà que ce matin, à 6 heures 00, il fallait prendre des décisions pour rouler et pour entreprendre les routes en pente. Moi non, je ne bouge pas de chez moi.
Donc ce matin, dédit du rendez-vous chez le vétérinaire.
Et cet après-midi.....

Pas vraiment mieux. En plus il semble qu'il regèle là-dessus et le gel sur la soupe, ça donne un verglas qui, demain matin, laissera peut-être bien la voiture en bas, dans le garage.

Et puis, pas de vétérinaire cet après-midi non plus. Ce n'est pas que la route glissait trop car à 14 h 00, un petit soleil nous aurait bien autorisés à tenter une sortie. C'est que l'on n'a jamais réussi à attraper Sacha pour le faire entrer dans la valisette de transport. Il crachait, il soufflait, il feulait, il voulait griffer et il hurlait. Un vrai rodéo ! Un truc à le traumatiser définitivement et à lui faire prendre la cage de transport en grippe !
Qu'est-ce que c'est mal fait, ce truc ! Que l'on me présente celui qui l'a conçue et je lui passe Sacha pour qu'il voie comment que ça ne rentre pas comme dans du beurre, un chat qui a décidé que non, il n'entrerait pas là-dedans !!!
Une seule porte grillagée devant. Une porte qui, si on l'ouvre complètement sur le côté, empiète sur l'espace d'entrée et le réduit à la taille d'un chaton tout au plus. Il faut ôter la grille complètement mais réagir très vite pour empêcher le chat de ressortir. De face, de dos, avec appât et sans.... Rien à faire !!!! Allo, Docteur... ça va pas aller... Nous viendrons vous voir un autre jour si vous voulez bien !!! Zut de zut.... Et puis le froid, et puis la neige (elle a bon dos celle-là !).

A propos de neige, heureusement que d'autres ont accepté leur nouvelle HLM, tout fraîchement fabriquée et au toit pentu pour éviter que l'eau (ou la neige) n'entre dedans !!!! Une idée prémonitoire...

Alors les uns au restau et l'autre.... à la diète !!! Mange trop, le petit goret braillard...

Il aurait dû voir le vétérinaire ce matin mais la neige nous fait remettre notre sortie à cet après-midi.

Sacha s'installe, définitivement semble-t-il. Il trouve ses habitudes et entame son sixième jour de présence sans sortie dehors. Non que je l'empêche de sortir mais il ne veut absolument pas mettre une patte dehors. Si je le laisse au garage, porte ouverte, il s'assied pour regarder dehors puis contourne le pavillon et revient me demander l'hospitalité en miaulant à la fenêtre. On m'a dit que les British étaient très "attachés" à leurs maîtres. Il n'est pas pure race probablement aussi est-il attaché à l'un surtout, à mon mari qui ne s'occupe jamais de lui mais lui offre ses genoux le soir.

Son endroit préféré ? Les chaises. Pourtant en paille, Sacha ne gratte pas. Il se pose sur les chaises et y dort même. Dans la cuisine, la chaise est approchée du radiateur. Mmmm un délice !

C'est plutôt un petit gabarit. Je pense qu'il a mal à une oreille et qu'il n'entend pas bien. Une otite sans doute ?

Il est amusant de trouver quelques traces rousses dans son pelage, notamment une tache sur le front qu'on aperçoit selon un certain axe d'éclairage et sur la queue où on devine aussi des anneaux. L'un de ses parents était peut-être British Shorthair Lilac mais l'autre pourrait bien être un coin de rue orange ! Le mariage des deux donne un petit je-ne-sais-quoi à Sacha que les autres n'ont pas ....

J'ai agrandi ce cliché afin de démontrer ma théorie de l'otite à l'oreille gauche. L'inflammation provoque vraisemblablement une dilatation de la pupille gauche aussi.

A l'heure de la sieste, il trouve sa place sur le canapé et s'écroule, petit à petit, sur son quilt. Manifestement, il n'apprécie pas les coussins trop rebondis, trop épais. J'ai ôté celui que était là pour Felix et Zouzou mais je referai un essai car ce serait plus douillet. Il me semble que le British n'est pas si rustique que ça et aimerait bien le confort, non ?

Petit à petit, même en luttant, le fauve s'effondre lentement.

Et il finit par s'endormir. Je n'ai pas eu l'opportunité de le photographier totalement écroulé, la tête renversée à l'envers et en train de ronfler. Il n'adopte pas encore des postures d'abandon total mais il y vient tout doucement.

Il est venu tout seul visiter le pied du lit de ma petite-fille et les peluches qui l'occupent. C'était une grande première mais dès que je quitte la chambre-bureau, il quitte le lit !

Je voulais vous présenter d'autres petits British Shorthair, gris silver ceux-là, qui ont un blog à eux !!! Si, si, Pauline, ils écrivent sur le clavier avec leurs petites pattes et, vois-tu, ils font attention à ne pas faire de fautes d'orthographe... Tu as remarqué ?
Va voir, c'est ici !

Finalement, avant-hier soir, le coquin est rentré. Il est arrivé par la fenêtre, vers 18 h 00, comme s'il n'était jamais parti.... Sauf qu'il empestait l'urine comme s'il s'était fait dessus. Ses pattes trempées ont eu tendance à me faire croire qu'on l'avait enfermé dans une cage de transport ou autre carton et qu'il y avait pataugé dans son pipi. Zouzou et Felix avaient fait ainsi, par le stress, quand je les ai portés chez le vétérinaire.

Un tantinet inquiet et sur la défensive (ici il est alerté par la présence d'un autre chat derrière la fenêtre), il a englouti une grosse assiette avant que, l'estomac plein et le ventre rempli, il se calme et se pose sur sa chaise. Puis....

il a testé les genoux de mon Hom pour s'installer confortablement. On sent qu'il se régale, non ?

Entre chaleur, caresses et digestion, Sacha a finalement trouvé le calme pour se laisser aller et s'assoupir, quoique...

le moindre bruit ou craquement, le ramenait aux aguets aussitôt. Je pense qu'il avait à l'esprit cet autre chat, présent à la fenêtre, qui le regardait au travers du carreau. Rien n'indiquait qu'il n'allait pas entrer à n'importe quel moment dans la maison, n'est-ce pas ?

Mais, sans doute convaincu qu'il fallait profiter de l'occasion pour récupérer un peu, il a joué la carte de l'assoupissement, allant jusqu'à manquer tomber au moment du vrai sommeil profond. Il semblait bien fatigué, le petit Sacha.
Pas la moindre petite blessure, pas d'autres salissures que ses pattes polluées de pipi pour nous indiquer qu'il aurait pu faire le siège d'une chatte ou combattre quelque rival. Alors, qu'a-t'il fait pendant ces huit jours d'absence ?

Quand je l'ai senti prêt à sombrer dans un sommeil profond et sachant que la dernière fois j'avais eu toutes les peines du monde à le réveiller pour m'en aller coucher moi-même, j'ai opté pour un déménagement en douceur vers le sous-sol où il a son coin aménagé (grosse couverture pour le dodo, petite maison de tissu pour l'isolement, une caisse de gravier d'un bord, une caisse de gravier de l'autre pour quand il va voir "comment on pourrait s'enfuir par la fenêtre"), son coin repas avec assiette, croquettes et bol d'eau.
Pour autant, au matin, j'ai eu à nettoyer quelques dégâts une fois encore. Manifestement ses problèmes digestifs ne sont pas terminés mais, au lieu de chercher à quitter la maison au plus vite, il est remonté avec moi, s'est installé sur sa chaise le temps de mon petit déjeuner dans la cuisine et n'est parti se promener qu'à l'heure où j'allais filer pour mon ravitaillement hebdomadaire. Je n'ai pas osé le tenir enfermé, seul, dans la maison car je redoute les essais d'escapade et les manifestations intestinales intempestives.

Hier soir, Sacha n'est pas rentré ! Va-t-il revenir ce soir ? J'ai allumé les lumières pour qu'il nous sache disponibles et présents mais....

Je viens de lire les commentaires sous le texte relatif à l'absence de Sacha. Je suis un peu plus réconfortée et je vais aller voir si je le retrouve. Il est peut-être effectivement en poste devant la porte d'une donzelle....

Parmi les commentaires, on me dit qu'il ne s'agit pas d'un Chartreux mais d'un British Shorthair et à voir les sites de la race, effectivement, je veux bien le croire. En voici un exemplaire :

Pourtant, le Chartreux lui ressemble bien quand même !

Visage plus rond ? Couleur des yeux ? Ceux du Chartreux sont-ils toujours caramel ? La robe me fait pencher pour le British, les reflets de la queue aussi mais le comportement "causant" (même et surtout avec la queue) me fait pencher pour le Chartreux.
Y a-t-il un spécialiste du chat dans la salle ?

En allant à un vernissage vendredi dernier et en mettant ton assiette sur le bord de la fenêtre parce que je ne serais pas là à 19 heures, ai-je mal fait ?

En te gardant la veille au soir parce qu'il tombait des cordes sur la campagne et que tu dormais à pattounes fermées, ai-je mal fait ?

En te donnant un peu moins en quantité parce que tu commençais à trouver tes marques et que tu n'avais plus besoin de te rassurer en mangeant, ai-je mal fait ?

En sortant de son tiroir la petite brosse qui attrape bien les poils morts dans la fourrure, ai-je mal fait ?

Je ne sais pas si j'ai fait quelque chose de mal ou si la rupture d'un rythme quotidien a été fatale mais je n'ai pas revu Sacha depuis jeudi soir dernier. Au petit matin il a quitté la maison. Est-il venu le soir pour manger ? A-t-il été désappointé de ne trouver personne ? N'y avait-il plus rien à manger dans l'assiette à l'heure de son passage ? Ou bien Sacha a-t-il fait une mauvaise rencontre ?

Pourtant, il commençait à se sentir chez nous comme chez lui ; je n'en veux pour preuve que cette photo "posée" et le coup de flash dans les yeux qui ne l'a pas fait fuir !
Tout ce que j'espère c'est qu'il n'a pas croisé la route d'une voiture un peu trop rapide, ni le trajet de quelque chasseur...

Depuis la fin du mois d'août, un jeune chat, croisé de Chartreux, rôde dans le quartier.

Comme avant lui, Frimousse avec moi l'avait fait,
Felix, chez ma voisine, avait pris l'habitude d'aller 
un petit plus à son ordinaire, quémander.
Par l'odeur alléché,
Sacha, dans notre quartier,
était alors arrivé....

Mon joli Felix, s'en étant allé,
Anne-Marie voulut me consoler.
Mon Frimousse n'est pas partageur,
dit-elle,
Veux-tu accueillir ce voyageur
avec une gamelle ?

Ainsi dit fut fait et Sacha,
à ce nom répondant plus qu'à tout autre,
de maison changea
Profitant des largesses de ses hôtes.

Bavard comme un Chartreux
et gourmand comme un gueux,
Sacha passa une nuit à l'abri
et au matin, ses quartiers prit.

Mais si Sacha semble se rappeler d'habitudes
Prises jadis dans plus de quiétude,
S'il visite la maison et se montre agréable,
S'asseyant sur une chaise, il aime quêter à table.

Mais à la liberté, du goût il a pris
Et n'aime pas que l'on ferme la porte ni
qu'on l'empêche de quitter ici
quand bon lui semble et qu'il a choisi.

Alors le sous-sol il a redécoré.
Il a rangé, classé,  éliminé
tout ce qui le gênait pour s'échapper,
toute la nuit ne voulant plus rester.

Je sais sa préférence
Et son choix pour l'errance.
Le temps, pour moi,
Peut-être travaillera ;
Mais en attendant des nuits meilleures,
Je dois lui laisser l'ici et l'ailleurs.

Les soirées sont plus fraîches désormais
Et les fenêtres doivent être refermées.
Tant pis, maintenant, après la pâtée tu ressortiras
Et te cacher pour la nuit tu repartiras !

Et, qui sait, au printemps ou avant, par grands froids, .... enfin  .... On verra !

Renseignements pris, ce petit chat est revenu après un déménagement ailleurs ou il ne s'est pas plu. Sans doute plus habitué à dormir dehors qu'à l'intérieur, il panique dès qu'il est seul et reclus aussi n'est-il pas fameux que je l'oblige à accepter mon mode de vie mais sans doute vaut-il mieux qu'il y vienne de lui-même quand le besoin se fera sentir. Ou alors, peut-être faut-il installer une chatière à la porte du garage ? Peut-être mais alors, il y a encore quelqu'un de plus à convaincre et là, je crains que ce soit plus... difficile à négocier.

Merci Béa...

Le chat ouvrit les yeux
Le soleil y entra.
Le chat ferma les yeux
Le soleil y resta.

Voilà pourquoi le soir,
Quand le chat se réveille,
J'aperçois dans le noir
Deux morceaux de soleil.

Maurice Carême

Merci Véro ! (MTSA)

Lors du dernier week end, que j'ai passé à Brest, j'ai eu l'opportunité d'aller visiter Océanopolis. Je ne saurais que vous recommander d'y aller si vous pouvez. J'ai a-do-ré !!!

Si nous avons terminé par le pavillon "tempéré", c'est que nous avions remarqué que les boutiques se trouvaient auprès et en fin de visite, nous avions l'intention d'y faire un petit tour. Toutefois, même si nous avons été étonnées, mes amies et moi, de trouver une faune beaucoup plus colorée que nous nous y attendions, c'est tout de même le pavillon "tropical" qui reste le plus fabuleux avec son coin de verdure aux fougères arborescentes.

Mon conseil serait donc de finir par le pavillon "tropical" et de commencer par le "tempéré". L'ensemble est bien peuplé et très documenté même si nous avons fait l'impasse sur de nombreux cartouches à lire car il nous aurait fallu, alors, plus des trois heures que nous y avons passées.

Mes photos vont vous permettre une visite et, parce que j'ai pris beaucoup de clichés, mon diaporama s'en trouve forcément un peu long. Néanmoins, que cela ne vous laisse pas imaginer qu'il n'est plus nécessaire d'y aller pour de bon ; vous n'aurez rien vu du mouvement en ballet des bancs de poissons, vous n'aurez capté aucun regard intrigué, vous n'aurez échangé avec aucun animal comme j'ai pu le faire avec ce poulpe.

Je pense qu'il dormait à mon arrivée mais mon appareil, quand je prends sans flash, allume un signal rouge qui l'a alerté et il a vraiment voulu attraper l'appareil pour.... le goûter ? En tout cas, son échec ne lui a pas fait plaisir et l'a mis en colère avant qu'il renonce finalement et s'en retourne finir le rêve qu'il avait commencé.

Donc voici de quoi vous mettre en bouche et vous donner l'envie d'une escapade Brestoise ou d'un programme de sortie lors de vos prochaines vacances bretonnes.... Kenavo !

P.S : Dans l'ensemble, les photos sont toutes un peu floues. L'épaisseur des carreaux des aquariums, l'eau plus ou moins transparente et le mouvement incessant de mes sujets n'ont pas aidé à la prise de vue. Peut-être ferez-vous mieux ? Vous me mettrez alors un petit mot afin que j'aille voir votre diaporama à vous et refasse une petite visite virtuelle de ce bel endroit. Merci d'avance !

Et voici donc mon diaporama. Posez-vous un instant et prenez le temps d'une pause aquatique, calmante et esthétique...