Petite angoisse hier : notre compteur à eau est-il suffisamment protégé par ces temps glaciaux ? Je ne parle pas de celui d'ici car nous y veillons mais en Bretagne où nous sommes peu accoutumés à ces températures largement au-dessous de 0. Alors que faire sinon y aller vite fait ? Aller et retour sur l'après-midi, le temps de quelques aménagements locaux. Et au retour, le ciel s'obscurcit déjà pour un coucher de soleil annonciateur de nuit fraîche voir très froide. J'aime les couchers de soleil rougeoyants Quand les maisons découpent leur silhouette sur ciel blème Quand l'horizon se fait incertain et que la mer se confond avec le ciel. Quand les tons orangés viennent enflammer les torpeurs du soir. Et quand la lune s'affiche tout en rondeur pour prédire qu'un froid sain succèdera aux derniers rayons de lumière. Mais que dire alors du coucher de soleil que nous avons ce soir ? N'a-t-il pas pris, celui-là, des tisons africains pour colorer ce ciel de janvier ?

J'en ai parlé voici quelques mois : les "tissus d'Isa" connaissent une belle popularité. Le magasin a évolué. Les cours de couture font le plein, les tissus d'ameublement se sont multipliés et près de 300 rouleaux de tissus à patchwork ont été mis en place. Ces cotons très variés font aussi le délice des couturières qui préparent les petits vêtements d'été. Et puis on trouve là aussi de quoi broder : des fils (moulinés et perlés), des toiles dont, notamment, le vrai tissu pour Hardanger même si des brodeuses ne reconnaissent que l'unifil parce qu'elles prennent peur avec la double chaine et double trame. Il se tient bien, donne un résultat très régulier. L'endroit de passage de l'aiguille, comme sur la toile Aïda, est marqué d'un petit trou qui ne doit pas porter à confusion mais je conçois que les débutantes tendent vers l'unifil bien que le travail, plus serré, soit peut-être un peu moins élégant. Cela n'a pas la moindre importance, l'essentiel étant de se régaler à broder, tout simplement. Je suis passée au magasin hier matin. Des colis venaient d'être livrés qui contenaient de délicieux petits rideaux brise-bise, brise-vue, en lin brodé. Certains, garnis d'un entre-deux de macramé ou de dentelle, sont terminés droits avec quelques franges nouées comme autrefois. D'autres, décorés d'un beau motif multicolore au tons très doux, sont nantis d'une pointe que termine un pompon. Ils sont vraiment très jolis, ces rideaux. Si vous êtes du côté de chez moi : allez les voir ! Alors, ne sont-ils pas beaux ?

Je vous avais dit commencer un grand abécédaire sur une toile de lin. Longtemps je l'ai regardé sans y ajouter un point et puis, tout à coup, je ne sais quelle pulsion me l'a fait prendre en main. Voilà quelques motifs qui y ont trouvé place, je vous montrerai un peu plus tard ce qu'il est devenu quand il aura progressé. Cela dit, c'est un grand ouvrage et je ne pense pas le terminer cette année... Surtout si un nouveau vent de flemme se met à souffler sur ma maison ! Jocelyne, si tu viens passer un moment à la maison, tu vois sur quoi je risque de travailler....

Je les trouve amusantes. Les unes sont curieuses, les autres indifférentes. Certaines ont le regard méchant, d'autres semblent pleines de compassion... Bon, vous l'aurez compris, j'aime les vaches et leurs grands yeux, frangés de longs cils. Leur air bonhomme, leur nonchalance, leurs envie de jeux parfois, l'intérêt qu'elles prennent aux mouvements de la route, du train ou des autres animaux dans le champ d'à côté Marguerite vous salue bien !

Oh ce n'est pas d'un mauvais résultat de match qu'il est question. Non, non ! Déjà que je suis bien énervée quand je vois les sommes versées aux joueurs alors que les coureurs de fond, les sauteurs à la perche et les autres ne sont pas rémunérés mais là, le football vient de passer les bornes ! Le froid a assailli toute la France mettant des régions dans l'embarras, mettant des gens en danger. Avec les besoins majorés en chauffage, EDF ne suit plus et nous déplorons des coupures de courant. On nous fait les gros yeux, on nous tend un index sous le nez pour nous dire : attention ! Consommez moins, n'exagérez pas, l'électricité peut manquer. Les centrales ont beau fournir.... Et moi, comme les autres, j'ai eu plusieurs coupures hier après-midi qui m'ont valu d'avoir à tout reparamétrer : radiateurs électroniques, radio-réveils, ordinateur stoppé inoppinément.... Bref, l'électricité et le froid ne font pas bon ménage. Ces jours derniers, nous avons su que des SdF étaient morts de froid. J'ai vu à la télé une femme en pleurs réduite à appeler le Samu social parce qu'elle avait trop froid dans la caravane qu'elle habite faute d'un logement doté d'un chauffage. Et j'entends quoi ???? On chauffe les pelouses pour ne pas différer les matches de football ??? On couvre les terrains d'une bâche et on souffle de l'air chaud par-dessous pour maintenir l'herbe à 7° afin qu'elle ne gèle pas ??? Non mais c'est quoi, ça ? On marche sur la tête.... On nous parle économie, on nous parle propreté de la planète, on nous culpabilise par tous les bouts et on chauffe les terrains de foot pour que les racines de pelouse ne gèlent pas ? Et tout cela pour que les matches se jouent à cause des enjeux de fric qu'il y a derrière ??? Mais je m'en fiche, moi, des enjeux d'argent, des sponsors et tutti quanti.... Que cet air chaud soit offert aux gens qui ont froid, nom d'un chien ! A côté de ça, il y a ceux qui ne disent rien mais qui doivent bosser par tous les temps. Ce matin il faisait - 7° quand je suis partie à 10 heures. Passant par la campagne, je n'ai pas résisté à l'envie d'une petite photo et voyez la surprise que j'ai eue a posteriori Et alors, quoi ? Me demanderez-vous .... Quoi ? Vous ne voyez toujours pas ? Et il n'avait pas apporté son chauffage à gaz, lui !!

Mais non, je n'ai pas changé d'avis. Mon avenir à moi, je le vois .... breton. Mais voilà, il se trouve que parmi mes fidèles lecteurs, il en est un qui vit actuellement en Isère, non loin de Grenoble, dans une petite ville nommée Crolles. Pour qui aime la montagne, la randonnée, l'escalade et le ski mais aussi le canotage, les ballades à pied, ou encore pour qui souhaite trouver un emploi, il y a pas mal de possibilités car le bassin d'activités y est varié et complet. Micro-électroniques et nanotechnologies font partie des entreprises de pointe installées sur les 170 ha de zone industrielle du petit village. Sans compter que tous les codes APE y sont à peu près référencés si on en croit la Chambre de Commerce de Grenoble. Et puis, il y a ça : Et beaucoup aiment. La Dent de Crolles vous branche ? Alors, si vous cherchez une maison à acheter à Crolles, demandez-moi : j'en connais une !

Pour l'identification de mon petit oiseau, une amie me propose le grimpereau des jardins. En voici la photographie trouvée sur wikipedia et je trouve que cela lui ressemblerait bien. Qu'en pensez-vous ? Voyons ce que l'on nous en dit : "Comportements : Comme les pics, les grimpereaux recherchent leur nourriture, accrochés aux troncs et aux branches, dont ils inspectent minutieusement les crevasses et la mousse à l'affût de minuscules insectes. Toujours affairés, ils circulent avec agilité, tels des souris, contre l'écorce des arbres. Comme les pics, ils s'appuient sur leur queue rigide pour grimper le long des troncs. Leur habitude est d'inspecter les arbres de bas en haut, du tronc jusqu'aux rameaux. Ils ne peuvent pas, comme la sittelle, redescendre et chasser dans toutes les positions. Leur bec fin et arqué n'est pas fait pour tailler dans l'écorce ou marteler, mais seulement pour s'insinuer dans les fissures. En hiver, ils s'associent parfois dans les forêts aux troupes de mésanges, roitelets et sittelles. Ils volent souvent d'arbre en arbre en les inspectant un à un, en tournant en spirale le long du tronc.". Cela lui ressemblerait mieux que bien... je dirais que c'est tout à fait convaincant. Une petite question reste cependant : Qu'est-ce qu'a bien pu faire de sa queue, celui qui fréquente mon jardin ???? A moins que l'angle de prise de vue ait privilégié les ailes et que la queue soit davantage rabattue sur le tronc de l'arbre ? Merci Marie-France, je crois bien que c'est le bon oiseau ! Catherine J. me propose deux grimpereaux : celui du jardin et celui des bois. Comme le mien est resté muet, le chant ne permettra pas de l'identifier mais voici la documentation qu'elle me fournit bien aimablement

Non, ce n'est pas le titre d'une fable de La Fontaine. En fait, j'ai voulu aller voir ce qu'est un chevreuil comparé à un cerf (oui, je sais, je ne suis pas très éveillée pour une fille de la campagne). En réalité, je croyais qu'il s'agissait sensiblement du même animal, le mot chevreuil désignant une famille et le mot cerf distinguant l'animal mâle. Mais, pas du tout. Il s'agit bel et bien de deux "gibiers à poil" différents, le chevreuil étant nettement plus petit que le cerf. Bref, tout cela pour vous dire que les vidéos proposées pour voir des chevreuils sont toutes des vidéos.... de chasse !!! Pour éviter à mes lecteurs d'être effrayés, dégoûtés, catastrophés par des images de chasse, j'ai élargi ma recherche et je suis tombée sur quelque chose qui me fait bien plaisir. Il y a des jours où on se dit que la "justice, ça existe quand même !"

Comment expédier un colis entre particuliers en économisant des sous ? En confiant votre paquet à un particulier qui, de toute manière, allait justement là où vous souhaitez faire parvenir votre colis... Il réduit légèrement sa note de carburant, vous économisez sur les frais de routage ; tout le monde y gagne ! J'ai vu l'information au Journal Télévisé récemment et j'ai trouvé le principe très intelligent. J'avoue (comme tout le monde) y avoir pensé mais il fallait mettre l'idée en place. Voilà qui est fait avec Colis-Voiturage, un service en ligne d'expédition ou de transport. Pour un abonnement annuel de 5 euros, vous êtes mis en relation avec quelqu'un allant là où vous voulez envoyer votre paquet ou avec quelqu'un qui souhaite vous confier un paquet. Bon, d'accord, ma voiture est toute petite et je ne pourrai pas prendre les gros volumes mais si je vais dans la bonne direction, pourquoi ne pas vous rendre le service d'y amener le paquet que vous avez à faire voyager ? Quelques précautions permettent d'éviter de devenir passeur de choses interdites, c'est l'essentiel. Après, tout le reste n'est que convivialité...

Parce que si vous avez le temps, l'envie d'un déplacement, l'occasion d'être dans le sud-est, la possibilité de voyager, ne ratez pas l'exposition du Luberon ! C'est 9 villages de la vallée d'Aigues qui vont exposer des artistes internationaux, nationaux et régionaux de Patchwork et d'Art Textile. Il y aura 15 pôles d'exposition dont un commercial et des minibus pour transporter les visiteurs. C'est organisé par l'association Histoires de boites à couture et l'office de tourisme de la Vallée d'Aigues. Nathalie Locquen (Histoires de boites à couture, entre autres) travaille sur ce vaste projet depuis trois ans ! A coup sûr, c'est un évènement majeur à ne manquer sous aucun prétexte qui ne serait pas recevable et justifié.... En allant sur le blog, vous aurez toutes les informations utiles, tant sur : l' Exposition " La boite à couture " 2009 et les Rencontres internationales de patchwork et d'art textile "Les Aiguilles du Luberon", que sur le concours de patchwork et/ou art textile associé. L'Office de tourisme de la Vallée d'Aigues et l'association Histoires de boites à couture organisent un concours, catégorie Art textile, Contemporain et Traditionnel "CONCOURS 2009" - FR Il est grand temps de s'en préoccuper si vous avez envie de participer car il ne vous reste qu'un mois pour présenter la pièce qui va concourir. Alors.... A vos aiguilles !!!! Nathalie Locquen et l'ensemble des participantes aux différents blogs textiles (dont Circle Design) présentent leurs meilleurs voeux à tous leurs lecteurs.