Aujourd'hui, dans la langueur des toutes premières chaleurs quasi estivales, je suis allée à Binic. J'ai poussé la porte de l'Estran pour visiter l'exposition de peintures, sculptures et photographies installées par le Carré d'Art dans le cadre des Artist' Ic. Et là....... wouah......

Une belle, grande salle très lumineuse, un espace aéré et une excellente sélection d'oeuvres variées et de bonne qualité. Un vrai plaisir à savourer des yeux dans une ambiance calme et sereine.... On n'entend pas la circulation automobile, on peut s'accorder une vraie pause et, enfin, prendre son temps.... Et le temps passe superbement bien au milieu de techniques nombreuses : huile, aquarelle, encres, papier mâché, résine polyester, mixed-media etc... etc... Tout un univers à pénétrer !

Le catalogue sera à nouveau disponible dès vendredi soir pour la somme très modique de 2 euros, l'entrée de l'exposition étant totalement gratuite. Un bon moment à passer que je te conseille recommande, l'occasion aussi d'échanger avec les artistes très disponibles....... Cours-y vite, le calendrier file et l'exposition s'achève le 19 avril !!!

Au premier plan ci-dessous, une "Germaine" aux formes généreuses, création sculpturale de l'invitée d'honneur, Annie Hamon........

Et la tête remplie de belles images, revenir lentement en longeant la mer pour profiter du temps exceptionnel de ces jours-ci et continuer de s'oxygéner les neurones en gobant tout cru le printemps installé dans la campagne....

Et même le soir, rentrer tard quand les ombres s'allongent mais qu'il fait encore assez beau, assez chaud, pour continuer à profiter de la plage....

Les Artist' Ic 2015 conserveront le souvenir lumineux d'un soleil généreux et réconfortant.... J'espère que lorsque tu m'auras lue, tu auras l'envie d'aller voir par toi-même comment qu'elles sont bien les oeuvres exposées à l'Estran !!!

Heureusement que l'on vient me prévenir de certains évènements car, faute d'acheter et de lire le journal, je rate des manifestations marquantes dans mes environs immédiats.

En effet, je ne suis qu'à 5 kms de Binic et, pour un peu, je ratais les Artist' Ic - Biennale de peinture, de sculpture et de photographie - qui se déroulent du 4 au 19 avril, à l' Estran.  27 ARTISTES y sont conviés par l'association "Carré d'Art" qui a choisi Annie Hamon pour invitée d'honneur.

Carmen

Annie Hamon est une artiste pluridisciplinaire que l'on connait essentiellement pour ses sculptures et ses peintures mais qui produit aussi dans d'autres techniques telles que le Raku, par exemple....

Incandescence 1

C'est Joëlle Quilin, artiste peintre participant elle aussi, qui a attiré mon attention ayant remarqué que je n'avais pas annoncé cette manifestation d'envergure sur mon blog. Alors fais comme moi et précipite-toi à l'Estran de Binic avant que l'exposition ne prenne fin !!!

Sans vent et avec une mer calme, on ne pouvait pas s'attendre à des vagues spectaculaires comme on en avait eues lors de la dernière grande marée. Une chance, cela dit, car avec un coefficient de 119 sur 120, il y aurait eu de vrais gros dégâts.

Donc, le matin, la marée haute était à voir vers 07 h 43. Je savais que souvent la mer envahit la rue du vieux port, c'est donc là que je voulais être....

La mer avait bien monté et grignoté les marches qui descendent sur la plage.

Curieusement, à regarder devant soi, on avait presque la sensation d'être sous le niveau de la mer. Il est vrai que les vagues flirtaient avec la rue du port et recouvraient l'intégralité de la descente à bateaux. Une différence de trois à quatre mètres sur ce plan incliné.

Plus loin, plus de traces de la piscine d'eau de mer. Pour comparaison, je mets la photo faite vendredi dernier au même endroit...

Les plages ont disparu, ce soir devrait donc être bien pire encore...

En passant au Palus de Plouha, l'eau était arrivée quasiment au sommet du cordon de galets. Le plus souvent, l'eau reste en contrebas de ce talus que l'on doit gravir avant de redescendre sur la "plage" de galets gris. En arrivant à Bréhec, l'impression était plus forte, la plage étant plus plate. On avait mis une barrière de bois à l'ouverture dans le muret pour fermer la porte d'entrée sur le sable. Ceci afin d'empêcher la marée d'envahir la place où, chaque fois, elle dépose quantité de sable qu'il faut ensuite balayer.

Les tas de goémons donnent bien la mesure de ce qui fut la haute mer qui, déjà, redescend.

A l'horizon, la brume enfle et le soleil ne parvient pas à s'infiltrer entre les nuages.

Le bord de mer semble avoir disparu et la formule "la verdure descend jusque dans la mer" prend toute sa dimension.

Je voulais pousser jusqu'à Paimpol car j'étais sûre que nous trouverions les quais des bassins noyés. Auparavant, un petit arrêt au moulin à marée sur le chemin littoral menant à la Pointe de Guilben....

Le parking faisait encore corps avec la flaque, la passerelle était encore partiellement couverte d'eau. Sur la route, les algues étaient brossées par une balayeuse municipale afin de limiter le risque de dérapages même si la vitesse est très limitée à cet endroit.

Au port il restait quelques traces de la montée des eaux sur les quais mais pas grand chose....

Une heure et demie après l'instant T de la marée haute, nous revenions sur nos pas. A Saint-Quay Portrieux, la jeunesse marine jouait toutes voiles dehors ; la brise froide suffisait à gonfler les voiles et le calme de la mer permettait aux moins rassurés de voguer tranquillement.

Les deux petites oies du port en avaient profité pour passer au-delà de la jetée. Avec un temps aussi calme, à quoi bon rester à l'abri ?

Non, décidément, sans le vent c'est sans aucun doute la marée basse qui présente le plus d'intérêt par ces grandes marées. Alors, dès 14 h 10 je rejoignais la plage du Moulin d'Etables. En montant la route, avant la bifurcation, des voitures étaient garées sur le bas-côté. Je me suis alors dit "on est samedi, les grandes marées ont attiré les amis et la famille.... les habitants des maisons ont fait le plein d'invités" mais sitôt le clignotant mis à gauche, je constatais un nombre impressionnant de véhicules garés dans l'herbe, sous les arbres, le long de la chaussée et, ce, de chaque côté. J'avais encore 1 bon kilomètre à parcourir avant d'arriver à la plage !!!

Inouï le nombre de voitures et de camping-cars. C'est à peine si l'on pouvait se croiser sur la route habituellement suffisamment large pour que deux camping-cars se croisent. Plus une place de stationnement ! Chacun y allait de son audace faufilant sa voiture dans un sens interdit, à cheval sur un fossé, j'en passe et des bien plus spectaculaires....  J'en avais pour cinq minutes pour prendre quelques photos, j'ai fait comme les autres et me suis garée devant un camping-car me disant que les occupants ne seraient peut-être pas les plus impatients à repartir................

Bien sûr, il y avait foule. Ceux qui étaient habillés comme pour aller en montagne, ceux qui étaient en petite tenue et bras nus, ceux qui portaient un petit seau à la main et celle qui remontait avec un traineau à roues gonflables sur lequel elle avait posé ses seaux, sans doute pleins !!! Et, en zoomant pour un groupe au bord de l'eau, je pouvais apercevoir ceux qui, en bateau, étaient passés de l'autre côté, sur les îles toutes découvertes. J'aurais vraiment aimé aller gratter un peu mais nous devions taper un maximum de 10° avec ce beau soleil.

Tout un monde de fourmis soudain friandes de praires, de palourdes, de coquilles Saint-Jacques et d'huîtres... En tout cas, les fourmis ont de grands pieds qui ont foulé la plage en laissant ceci :

quand moi je rêve de cela :

En soirée, la mer allait être haute vers 20 h 05. Mais la lumière allait manquer pour les photos ; nous sommes donc redescendus un peu en avance....

L'eau n'avait pas encore atteint le même niveau que le matin... Piétons et voitures commençaient à arriver. En attendant (surtout à cause du froid), nous avons choisi de remonter en voiture pour aller jusqu'à Saint-Marc. Là-bas, juste un camping-car ! Les curieux ne connaissent pas et puis les lieux ne sont guère éclairés.

Plus de plage, là non plus. Tout l'espace est recouvert, jusqu'au goulet d'entrée. Les ramasseurs de goémons ont dû se régaler le lendemain parce que la mer avait apporté de quoi remplir quelques brouettes...

De retour au port, l'eau n'a pas encore atteint le maximum. En fait, c'est le froid qui nous chassera et nous fera renoncer à attendre le pic de la montée des eaux. Au moment de notre départ, la mer en était à recouvrir la troisième marche du petit escalier. Si la mer avait été plus agitée, j'aurais enfilé les vêtements ad hoc pour lutter contre le froid mais là, nous étions descendus en touristes, avec juste le manteau mais pas plus de bonnet que d'écharpe....

Et puis, de toutes les manières, la luminosité était devenue insuffisante. Les photos prises avec le règlage "de nuit" sont affreuses et le flash ne fait jamais rien de bien. La preuve :

Voilà la fin de l'aventure du siècle..... euh pas de l'aventure, juste de la marée du 21 mars 2015. Les tempêtes sont tout de même plus spectaculaires !

Je ne me rappelle pas si le temps était aussi froid l'an passé à la même date mais en tout cas, on se pèle bien. Dès que le soleil parait, je me crois en été et je me fais piéger par le vent glacé....

Il y a trois semaines je montais à Paimpol pour une manifestation autour de la nature avec exposition de photos.... Il faisait un temps magnifique. Il faisait beau comme au plus beau des printemps et je me souviens avoir enfin pu quitter le manteau. J'avais peu profité du soleil car l'évènement se passait en intérieur mais, en sortant, nous avions longé la côte alors que la brume commençait à peine à annoncer le soir.... Un régal !!!!

Depuis, c'est la punition. Quand le soleil arrive, il fait 11° au maximum et quand nous sommes noyés dans la brume, nous ne dépassons pas les 8°. Difficile à supporter à l'heure où il est question de printemps, non ?

Alors quand le ciel opère une crevée et que le soleil se remet à briller, pas question de rester enfermés et on file à Paimpol faire un tour.... Un tour d'Abbaye de Beauport parce qu'à notre arrivée dans la ville, un incendie nous en interdisait l'entrée. Nous avons donc opté pour l'immédiateté géographique et avons renoncé au port ainsi qu'aux rues commerçantes.

La brume n'était pas totalement levée et flottait un peu partout sur la côte....

Ce n'est pas la raison pour laquelle les oies avaient choisi d'occuper un champ. Elles font le plein avant le grand départ. Elles apprécient les herbes, les lichens et, en mars, elles ont souvent la chance de pouvoir se gaver de nouvelles pousses. Les agriculteurs apprécient moyennement de voir la première pousse de leurs semis ainsi arrachés. Chez nous, ce sont les Bernarches Cravant, les bernarches du Canada, nettement plus grandes, sont moins fréquentes.

Les troupes d'oies, plutôt bruyantes, sont un vrai plaisir... Tant que les animaux continueront à fréquenter les lieux, nous garderons le lien avec la vie sauvage et, pour ma part, c'est un éternel enchantement.

A voir le beau ciel bleu clair pur, on n'imagine pas le petit vent vif qui nous cinglait. Il n'y avait pas plus de 10° ce qui, en soit, n'est pas une température trop basse pour marcher un peu à condition, cependant, d'avoir pris le bon vêtement. Or je l'avais jouée printanière me suffisant d'une simple veste. Brrrr...

Pourtant, dans l'air flottait un doux parfum de mimosa et quelques fleurs nouvelles nous disaient que le calendrier annonçait déjà le 18 mars, avant-veille du printemps...

Impossible de rentrer en ligne droite. Il fallait profiter au maximum du beau temps même un peu frisquet.... Encore un petit arrêt sur la route du retour avant de rentrer à la maison, la soirée en approche.

Vendredi 20 mars sera le premier jour du printemps. Si le ciel veut bien s'éclaircir, nous pourrions observer l'éclipse de soleil mais rien n'est moins sûr... Cela n'en sera que mieux pour tous ceux qui ont l'intention de regarder le phénomène sans bonne protection sachant que cela risque d'altérer le cristallin et la rétine de leurs yeux ! La majorité des gens prennent ces mises en garde à la légère mais s'en repentent vingt ans plus tard. Et que faire sans nos yeux ? Je n'ose pas imaginer....

Je te souhaite un bon, un heureux printemps et je t'offre ces quelques fleurs :

Tout le monde sait quand débute le printemps ? Mais qui sait ce qu'il fera ce jour-là ?

Moi j'ai une petite idée à te suggérer : un petit week end en Normandie, dans l'Orne. L'Association POINT DE CROIX RENCONTRES y organise son exposition :

Dans une gentilhommière nichée au creux de la campagne Flerienne,

Clique sur l'image pour l'agrandir

Et, comme chaque fois, la possibilité de suivre un ou plusieurs stages de formation ou de perfectionnement à des techniques directement en rapport avec la broderie.

Et, dans le bâtiment annexe, la possibilité de se restaurer et de consommer boissons chaudes ou fraîches l'après-midi du samedi ou tout au long de la journée du dimanche.

Cet article peut être copié-collé pour être inséré sur ton blog afin d'informer ton lectorat qui, à son tour, pourra diffuser largement cette annonce.

grille gratuite proposée par : http://lemondedezabou.blogspot.com

Un souffle sur la toile est aussi le titre du blog de Lucie Zupp, une illustratrice mixed-media, qui lance un appel pour collecter 365 adresses postales. Dans quel but ? Elle réalise de jolies cartes et souhaite relever le défi qu'elle se lance à elle-même d'en créer 365 différentes à raison d'une par jour. Pour en faire quoi ? Pour les adresser à qui aime ce genre de réalisations et sera capable de l'apprécier.

Alors si toi aussi tu aimes le mixed-media, si tu trouves du talent à cette blogueuse, envoie-lui ton adresse postale par email et tu seras peut-être destinataire d'une de ses jolies cartes.

En cliquant sur le lien en début d'article, tu iras tout droit sur l'article du blog dans lequel elle confie son adresse email pour la contacter.... et vois ce qu"elle peut faire :

Moi qui adore les plumes et les papillons, je trouve cette carte absolument magnifique.

Mais si tu n'es pas sensible au mixed-media ou si tu ne souhaites pas tenter ta chance pour devenir récipiendaire (c'est ton droit le plus absolu !), tu voudras peut-être bien partager l'information pour multiplier les chances de Lucie d'obtenir la carnet d'adresses qu'elle souhaite ?

J'y suis depuis hier après-midi.... J'ai fini à 20 heures passées ce soir. De la vaisselle, des taches, des coulures, du ménage.... Pas mal de boulot, donc...

De quoi s'agit-il ? J'ai voulu faire les orangettes de Nelly. C'est long, très long... Le lien permet d'aller trouver la recette.

Il s'agit, dans un premier temps, de récupérer la peau des oranges. Donc, il suffit de peler les fruits en incisant quatre pétales.

Puis il faut confire les peaux avant de les détailler. Moi, j'ai fait l'inverse (par erreur pour mieux faire) et il faut faire des bâtonnets assez larges et, bien sûr, je les ai fait très fins.... Trop fins, ils ont été fragiles lors de la dernière étape.

Pour confire les peaux, il faut d'abord les blanchir à plusieurs reprises avant de les faire cuire dans un sirop à raison de trois ou quatre montées en température.... Bien sûr, si elles sont trop cuites, les orangettes casseront mais si elles sont trop peu cuites, elles seront amères. Il faut qu'elles deviennent légèrement translucides, tout simplement.

Un bon séchage va commencer d'abord par un long moment d'égouttage avant le passage au four à chaleur tournante.

J'ai fait un premier passage de dix minutes à 50° mais comme cela me semblait insuffisant, j'ai fait un second passage, toujours de dix minutes, mais à 80° cette fois. Trop tiède pour que cela cuise mais assez chaud pour sécher un peu les peaux.

Mais la grande difficulté a été de chocolater les orangettes. Je les ai passées, une à une, dans le chocolat fondu mais je n'allais pas assez vite et le chocolat refroidissait trop vite. Je l'ai donc réchauffé légèrement et j'ai jeté les orangettes dedans mais récupérer les copeaux s'est avéré tellement compliqué.

Je crois que la solution consiste à poser les orangettes sur une grille, voire sur un tulle posé sur une grille, pour verser le chocolat sur les orangettes. Le surplus de chocolat tombe alors dans un plat posé sous la grille. Les orangettes sont alors chocolatées sur un seul côté. On laisse refroidir et on tourne les peaux une à une pour recommencer l'opération. Cela me parait tellement plus technique....

Moi j'ai vraiment tâtonné au point qu'en réchauffant une troisième fois mon chocolat pour le liquéfier, il s'est trouvé trop cuit et donc trop pâteux pour continuer. J'ai dû renoncer à terminer.

Mais rien ne se perd et tout peut servir ! J'ai donc jeté mes pelures confites dans la marmite à confiture où la chair des fruits baignait dans le sucre depuis la veille. Moi j'aime quand la confiture a de la mâche.

J'en ai fait trois pots de belle taille et un plus petit.... Le verdict ? : "Mortel, qu'il a dit l'Hom"..... Mouais, je veux bien le croire si j'en juge l'état dans lequel je suis ce soir après deux après-midi et une matinée debout à bidouiller ma popotte et à nettoyer vaisselle et mobilier. J'adore cuisiner mais ce qui m'ennuie vraiment c'est tout le ménage qui va avec !

J'en avais parlé ICI en annonçant l'expo et en présentant l'affiche. L'an dernier, il n'étais pas permis de prendre des photos. Cette année, c'était l'inverse : on pouvait prendre des images sauf demande contraire des artistes par affichage sur leur stand. Pouvoir faire quelques photos est plutôt agréable ; cela permet de faire la promotion d'un évènement qui nous a plu et, malgré les images, on n'est pas près d'en faire autant !

800 oeuvres présentées par 165 artistes et une sélection qui ne déçoit pas. La difficulté ? Faire un choix pour désigner les deux peintres que l'on préfère et les deux sculpteurs que l'on préfère.... Il y a tellement de coups de coeur à avoir !!!

Beaucoup de choses m'ont touchée... Je n'ai pas montré ici uniquement ce que j'aime car il en faut pour plaire à tout le monde. D'ailleurs, je n'ai même pas photographié les peintres que j'ai sélectionnés dans mon vote "public".... J'ai surtout essayé d'éviter le public même si cela n'est vraiment pas aisé. Toujours une personne pour te passer devant, toujours quelqu'un qui te regarde dans le blanc des yeux au moment où tu attends qu'il s'éloigne pour déclencher...

Ci-dessous, un tableau en 3D assez étonnant : une sorte de fenêtre ronde qui présente..... un monde sous-marin ?

Pas si sûr, à bien y regarder...

Eh oui... Les poissons sont des plumes découpées et collées en bancs. Un montage étonnant avec une profondeur incroyable. Une sorte de lentille pour observer des poissons en plein mouvement. Très spectaculaire...

Spectaculaire aussi ce monde infiniment petit, envahi de précision.... Une ode au temps avec un personnage qui ramasse à la pelle un sable qui dégouline sur le fil de la vie qui est tendu par-dessous.... Un sablier bien particulier...

Et puis, pourquoi pas, le Petit Prince assis sur sa planète..

Toujours aussi impressionnants d'expressions : les sumos tout ronds de Mia.

L'exposition ne ferme ses portes que dimanche soir. Tu as encore le temps d'aller visiter...

Je suis très affûtée sur le couteau de service.... Si, si.... je n'arrête pas de passer les lames dans la meuleuse pour avoir toujours des couteaux qui coupent comme des lames de rasoir. Il y a quelques temps, chez Lidl, j'avais craqué pour un assortiment d'outils miniatures, mignons comme tout, et destinés au plateau de fromages. Ce sont les formes et les couleurs qui m'avaient séduite. Vois plutôt :

Il s'agit d'outils en acier peint. J'imagine que les manches ne tiendraient pas le coup au lave-vaisselle aussi dois-je les laver à la main mais ils sont tout petits, ne servent qu'aux fromages, et cela ne me coûte pas.

Etonnamment, ces petits couteaux coupent extrêmement bien. Hormis la fourchette qui n'a pas d'autre rôle, le couteau vert pique le morceau. Les couteaux violets et gris tranchent parfaitement aussi, ce qui donne (particulièrement à l'outil gris manche orange) une bonne force de coupe sur les pâtes cuites un peu dures comme le parmesan ou la mimolette vieille.

Le fil, biaisé des deux côtés, est très fin. Mieux vaut ne pas y laisser les doigts !!

A l'inverse, on m'avait fait tout un éloge du couteau de céramique. J'en ai donc acheté un. Mais je lui trouve la lame épaisse et je ne suis même pas capable d'éplucher une pomme de terre à moins d'accepter une peau qui tienne debout toute seule....

La lame montre bien l'épaisseur de la céramique. Autre inconvénient : si le couteau tombe, la lame peut casser comme un morceau de verre !!!

Et puis voilà que je trouve, à Super U, un couteau comme mes outils à fromage.... En acier inoxydable, recouvert de peinture, dont je ne sais si elle est compatible ou pas avec le lave-vaisselle. Peu importe, laver la lame à la main n'est pas un problème si grave et puis j'essaierai peut-être le lave-vaisselle. Etant donné que ce couteau est vendu trois francs six sous, je pourrai en acheter un autre sans me ruiner !

Et là, je te prie de croire que, pour couper, il coupe !!! Mieux vaut ne pas tenter de se raser les poils du bras avec, il serait capable d'escaloper le bras comme de le dire !

Voilà un article curieux, vas-tu me dire. Mais j'ai des abonnées qui me disent apprécier la variété des sujets que je traite. Alors si je peux aider dans une hésitation de choix.....

En tout cas, il a été question de couteau et de coupure or, on dit que lorsqu'il est question d'un couteau entre amis, il faut trancher la coupure avec une pièce sinon le couteau couperait l'amitié. Je sais bien qu'il ne te sera pas facile, sur mon blog, de me faire passer une pièce de monnaie alors je fais le nécessaire. Ainsi